CC BY-SA 3.0 Ben BenderD’un petit trou de rêve aux grands espaces du Haut Plateau fagnard

Voici 20 km qui en donnent vraiment pour son effort ! Depuis cette très pittoresque ville allemande, aux nombreuses maisons à colombages si typiques et pleine d’effervescence, cette rando vous amène sur le Haut Plateau fagnard par la vallée de la Rour.
Elle la quitte à hauteur de la frontière belgo-allemande pour pénétrer dans les bois fagnards et notamment le Richelslei, où se situe un étonnant rocher au sommet duquel trône une grande croix blanche : Kreuz im Venn (Croix en Fagne).
Ensuite, on part à la rencontre de la Helle que l’on rejoint en même temps que son affluent le Miesbach, dans le Herzogenhügel, un territoire forestier proche des tourbières de la grande réserve domaniale.
Nous atteignons ces dernières via le Petit Bonheur (ou Petit Bongard) où nous les traversons via la Fagne des Deux Séries et le Noir Flohay durant pas moins de 6 km, pour rejoindre l’ancien fanal qui a sauvé bien des randonneurs imprudents : la Baraque Michel !
CC BY 3.0 Steffen Heinz (Caronna)Coin inédit à la frontière belgo-allemande
Entre Allemagne et Belgique, ce petit tour recèle quelques curiosités agréables, nichées aux alentours de la vallée de la Rur.
Cette formation rocheuse faite de conglomérats de poudingue, qui se dresse comme une grosse arête haute d’une vingtaine de mètres et longue de 80 m, le Richelslei, est assez particulière, notamment par la présence d’une grande croix en métal : la Kreuz im Venn.
Ensuite, on se dirige vers une enclave allemande due à la Vennbahn. En effet, l’ancien tracé ferroviaire étant toujours sous souveraineté belge, cette situation administrative a créé 5 enclaves allemandes à l’ouest de la frontière belgo-allemande.
Dans ce cas-ci, il s’agit de celle de Ruitzhof, hameau avec lequel on vient flirter, avant de redescendre dans la vallée de la Rur.
Là, on y rencontre cette fameuse Vennbahn, reconvertie en Ravel, que l’on peut suivre sur un bon kilomètre jusqu’au point de départ.
CC BY-SA 3.0 L.1951aMise en jambe pour la draisine !


Comme pédaler sur des rails nécessite un effort physique certain, malgré qu’il s’agisse sans conteste d’une activité familiale fantastique, nous vous proposons cette petite balade d’entrainement juste à côté de la station, à l’ancienne gare de Kalterherberg sur la Vennbahn !
La Vennbahn, administrée par la Belgique malgré qu’elle fait une incursion en territoire allemand, a créé plusieurs enclaves allemandes du point de vue des tracés frontaliers.
Cette balade commence par visiter l’une d’entre elles avec le hameau de Ruitzhof.
Puis, retour en Belgique derrière cette enclave dans une forêt très vaste, attenante au plateau des Hautes Fagnes : le Stellerholz.
On monte ensuite à une altitude de 665 m à la rencontre du Pannensterzkopf, une colline située sur les hauteurs septentrionales du Schwarzbach, un affluent fagnard de la Rur.
On redescend ensuite vers ce dernier, pour atteindre le hameau de Küchelscheid, faisant partie de la commune de Bütgenbach, situé à ses confins nord, à l’extrême est de la Belgique.
Une fois traversé le hameau, on rejoint le point de départ juste derrière celui-ci.
CC BY-SA 3.0 René BongardUn circuit juste à côté de l’autre !


Pour ressentir les effluves du passage des plus grands champions automobiles, rien de tel que venir flirter avec les lieux légendaires qu’ils ont côtoyés !
Cette balade est parallèle au célèbre circuit, que beaucoup considèrent comme l’un des plus beaux du monde. En plus de son tracé unique, la forêt qui l’entoure contribue évidemment beaucoup à son cadre enchanteur. Et c’est une portion de celle-ci que nous allons découvrir, à partir du village de Francorchamps lui-même !
La première portion se dirige par la grand route vers le circuit, mais rassurez-vous, il y a un trottoir.
Puis le très beau Ravel de l’ancienne ligne de chemin de fer 44 qui reliait autrefois Spa à Stavelot, suit la "Chicane" et la portion de Blanchimont en parallèle.
C’est celui-ci que nous allons emprunter pour longer le circuit, avant de remonter dans le Bois de Hourt à hauteur de la Courbe Paul Frère et du Karting.
Retour donc à travers bois vers le village de Francorchamps, qui réouvre le paysage après environ 6 km, pour découvrir les confins sud du village et rejoindre notre point de départ.
CC BY-SA 3.0 Frank VincentzMontjoie et les hauteurs du Perlenbach dans l’Eifel
Cette balade se déroule exclusivement en Allemagne entre la jolie et pittoresque ville de Montjoie et le Barrage du Paerlenbach.
On y rencontre les formations rocheuses du Teufelsley et de l’Engelsley, que l’on pourrait traduire par le Rocher de l’Ange et le Rocher du Diable.
Les hauteurs de ces rochers offrent un magnifique panorama sur la région très boisée du Perlenbach.
CC0 Alf van BeemLe Bois des Minières, le Bois de Hatrai, le Neubois et Nivezé
Cette balade fait en gros le tour de l’aérodrome de Spa-La Sauvenière.
Elle débute dans le Bois de Hatrai, sur un beau chemin forestier en dur, qui file vers Cokaifagne.
Elle bifurque bien avant pour prendre le cap nord-ouest et venir lécher Nivezé, avant de remonter au Pouhon de la Sauvenière par le Soyeuru.
Elle pénètre enfin dans le Bois des Minières, de l’autre côté de la N62 Spa - Francorchamps pour visiter la célèbre Source de la Reine avant de retourner à l’aérodrome.
CC BY-SA 3.0 lu Les MelouresLes ruisseaux affluents de la Warche au sud des Hautes Fagnes
La partie la plus méridionale de la réserve naturelle est une des plus élevées en altitude. Elle culmine à Botrange à 694 m, d’ailleurs point le plus haut de Belgique.
Depuis les tourbières proches prennent source trois ruisseaux du sous-bassin de la Warche : le Bayehon, le Ghaster et le Ruisseau des Tailles.
C’est autour de ceux-ci que cette balade vient rôder, avec en prime toutes sortes de découvertes sympas qui les jalonnent : le parcours santé du Ghaster, la Cascade du Bayehon, le Vieux Chêne (multiséculaire), la tourbière du Neûr Lowé sans oublier le centre dédié aux Hautes Fagnes, point de départ et d’arrivée de cette boucle de près de 8 km.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneMoment de décontraction dans l’Hertogenwald Occidental


Si vous vous êtes (ou étiez) promené dans les années 1980 ou auparavant à partir de cet endroit, vous avez (ou auriez) garé votre voiture auprès d’un grand chêne majestueux de plus de 3 siècles !
Ce point de départ d’une balade romantique en forêt est toujours bien présent et promet toujours une très belle promenade dans la feuillue et lumineuse Hertogenwald mais ce sera à partir d’un arbre jeunot que celle-ci se déroulera. Le nouveau venu date à peine de 1993 et il faudra attendre si tout va bien quelques décennies avant qu’il se déploie d’une manière aussi spectaculaire que son prédécesseur !
Cette balade se déroule donc sur de beaux chemins forestiers pour la plupart en dur donc elle s’adresse davantage aux promeneurs ou aux familles qui recherchent le calme et la tranquillité plutôt qu’aux grands aventuriers des chemins scabreux.
L’idée est de venir flirter avec la Croix Noire, un lieu-dit situé au sud d’Eupen près de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy. D’abord par le Chemin de Henseberg, ensuite l’Allée des Quatre Chênes.
Puis le retour se déroule tout simplement par la route forestière du Trou du Loup, où l’on croise plein de ruisseaux affluents de la Vesdre dont l’Escherbach. Certaines trouées dans la couverture forestière font déjà sérieusement penser aux fagnes, relativement proches.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneLes campagnes jalhaytoises depuis la Hoëgne et Royompré


Un tour sans prétention mais bien agréable autour du Bois du Moulin avec quelques dénivelés un brin plus rudes.
Cette balade suit d’abord la Hoëgne jusqu’au Trou Colas. Elle passe ainsi devant l’ancien Moulin Gohy, caractérisé par son étonnant apport d’eau par dessus la route via un petit aqueduc. Le hameau qui s’ensuit est tout aussi étonnant : des petites maisons en bois ou des caravanes recarrossées en maisons qui créent un ensemble assez bohême et très singulier.
Ensuite, au Trou Colas, on remonte le Ruisseau d’Hélévy à travers les deux parties du Chaumont. Arrivé dans les plaines de Foxhalle, Surister n’est plus très loin mais il faut gravir un croupet assez costaud pour atteindre le village.
C’est ensuite la traversée de la Heid des Fourmis pour rejoindre Charneux. Il faut pour cela descendre dans la vallée du Ruisseau du Botné, cet affluent de la Hoëgne que l’on a rencontré AU-DESSUS de nous au Moulin Gohy, juste avant sa confluence.
Une fois remonté depuis ce ruisseau jusqu’à Charneux, il ne reste plus qu’à se laisser descendre par la vallée du Ruisseau de Charneux, lui aussi un petit affluent de la Hoëgne assez court, pour rejoindre Royompré en contrebas.
CC BY-SA 3.0 Rene LöhrerLa partie sud de la Brackvenn
La Brackvenn est en fait un ensemble fagnard situé de part et d’autre de la N67 Eupen - Montjoie. Elle se trouve très près de la frontière allemande.
On retrouve ce toponyme plusieurs fois dans la région, notamment au Brackkopf près des sources de la Vesdre. Il signifie "terre inculte" où autrefois on s’en servait comme lieu de pacage (pour faire paître du bétail).
Elle est constituée de plusieurs zones tourbeuses. Parmi celles-ci, on trouve le Nahtsief et Puzen au nord de la N67. Au sud, ce sont les Königliches Torfmoor (les tourbières royales) et la Platten Venn (la fagne plate). Ce sont ces dernières qui font l’objet de cette balade, qui se déroule pratiquement sur une moitié sur caillebottis. Attention, les chiens, même tenus en laisse, y sont interdits !
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneJeux d’eau et jeux d’enfants
Ce gué situé au fin fond du hameau de Royompré est vraiment très attirant. Avec sa large assise en dur, il permet aux enfants de traverser la Hoëgne a vélo en projetant de magnifiques jets d’eau !
De plus, c’est le point de départ de nombreuses balades vers les grands bois environnants et notamment vers le Plateau des Hautes Fagnes.
C’est justement l’une d’entre elles que nous vous proposons ici.
La Forêt Domaniale de Gospinal se prolonge vers l’est presque jusqu’aux tourbières du Haut Plateau et de la Grande Fange, près de la Baraque Michel.
Mais nous n’irons pas jusque là, loin s’en faut ! Nous bifurquerons bien avant vers le Ruisseau de Dison et remonterons jusqu’à Charneux, un charmant et paisible village en cul-de-sac aux confins sud de Jalhay.
Ensuite, il n’y a plus qu’à se laisser redescendre dans la vallée de la Hoëgne par le Bois du Moulin pour atteindre le point de départ au cours d’une belle boucle d’environ 6 km.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneLa Brackvenn et ses alentours avec un pied en Allemagne


Voilà une balade qui devrait plaire aux amateurs de fagnes puisque celle-ci traverse plusieurs zones tourbeuses de toute beauté, comme le Nahtsief ou l’Allgemeines Venn.
" Presque 3 kilomètres de tourbières fagnardes ! "
Avec de surcroît une petite incursion en Allemagne, juste derrière la frontière et qui révèle encore l’une ou l’autre curiosité sympa : d’abord la Tour de Palsen avec un très beau panorama puis le Lit de Charlemagne, l’objet de cette balade.
Au retour, on découvrira encore l’Entenpfuhl, l’Etang aux Canards avant de traverser la Brackvenn entre le Nahtsief et Puzen, landes marécageuses à la source du Getzbach, un ruisseau qui s’en va vers le Lac d’Eupen.
Quand vous voyez parfois de la mousse blanche dans le flot d’un ruisseau, il ne s’agit pas de pollution mais c’est parce que l’eau provient des tourbières. Elle contient des saponines végétales (des molécules produites par les plantes) qui ont un pouvoir moussant. Saponine vient du latin "sapo" qui signifie savon. L’écume devient donc blanchâtre et grasse.
CC0 RomaineA la découverte du Getzbach
Tant au nord qu’au sud de la N67 qui relie Eupen à Montjoie commence un grand nombre de balades dans les bois fagnards, depuis la maison forestière de Ternell, qui est un point de ralliement très prisé des marcheurs.
Il faut dire que l’immense Hertogenwald y invite par ses nombreux chemins et sentiers, souvent de bonne qualité, qui la jalonnent.
Cette fois, nous traverserons la route depuis le parking de la Haus Ternell, pour aller à la rencontre du Getzbach, un ruisseau fagnard qui prend sa source dans la tourbière du Nahtsief.
Nous allons le suivre en rive gauche, presque jusqu’à son embouchure avec le lac d’Eupen. Puis là-bas, un ponceau nous ramène en rive droite, le long d’un sentier qui nous permet de boucler la boucle et où le dernier kilomètre est commun avec celui du départ.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneL’immanquable des Hautes Fagnes
On ne pouvait évidemment manquer la visite de cet éminent classique des Hautes Fagnes. Ce n’est pas qu’il soit spectaculaire en soi, c’est surtout la belle et triste histoire que lui est liée qui fait toute sa valeur.
Pour le faire en famille de manière décontractée, ce circuit est à la fois facile et pas trop long, tout en goûtant à l’essentiel : traverser la tourbière d’Herbôfaye attenante à la Grande Fange puis revenir à la Baraque par la Fagne de la Poleûr.
" Un biotope unique au monde ! "
Avant, la première partie se faisait sur caillebottis. Bien qu’un peu moins typique, ils ont été remplacés par un stabilisé qui nécessite moins d’entretien et où il est plus facile de se croiser car le coin est assez prisé.
N’oubliez pas votre appareil photo car en plein cœur du Haut Plateau, les paysages sont vraiment exceptionnels et atypiques et les amoureux de la nature en auront pour leurs yeux !
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneUn point de départ très engageant


En s’enfonçant par la route (sans issue pour les autos) de Devant Chêneu depuis Hockai (accessible par la Route de Cokaifagne), le profane ne s’imagine pas arriver dans un recoin aussi enchanteur de ce village pré-fagnard.
C’est l’endroit où la Hoëgne prend subitement le cap nord, après avoir traversé les zones fagnardes des Mousseux dans une orientation plutôt sud-ouest.
On y découvre un endroit souvent effervescent et très prisé ; les amateurs de beaux coins ne s’y trompent pas : la belle passerelle en bois assemblés à côté du gué où jouent tous les enfants dans la Hoëgne rouge de joie. Des tables de pique-nique mais aussi un beau portail en bois qui annonce la couleur : la Promenade de la Hoëgne.
On n’a pas pu s’empêcher d’en faire le point de démarrage de cette balade tant l’invitation y est tentante.
Mais au lieu de poursuivre la Hoëgne jusqu’au Gué de Belleheid qui fait l’objet d’une autre balade, nous remonterons vers le Belvédère de la Hoëgne pour atteindre Cossonfays, qui hume déjà l’air des vastes étendues fagnardes de la Baraque Michel.
Cossonfays est un lieu-dit où des étendues fagnardes plus importantes prennent la place de la forêt majoritairement composée d’épicéas. Les essences végétales y deviennent nettement plus variées : on y découvre une lande tourbeuse qui contient des myrtilles, des molinies, des canches flexueuses, des callunes, des bouleaux pubescents et malgré tout quelques épicéas isolés, typiques de la Fagne. Les sphaignes y sont présentes en tapis épais, il s’y trouve également la linaigrette vaginée ou encore des laîches vulgaires.
On y rencontre aussi des sorbiers des oiseleurs, des saules et des pins sylvestres isolés. En bref, une extraordinaire biodiversité végétale !
Immanquable elle aussi, elle aboutit sur la Vêcquée qui nous ramène au point de départ, un peu plus d’un kilomètre après l’avoir rejointe.
Ainsi, en à peine 5 km, on a un déjà un bel aperçu des atouts du coin : la passerelle, la Hoëgne, le belvédère et la Vêcquée.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneBalade sur le toit de la Belgique
Ce tour plat de 5 km forme un carré autour du point le plus haut du pays.
Il manque 6 mètres pour atteindre l’altitude 700 m mais grâce à la Butte Baltia, ces quelques escaliers vous permettront d’y accéder.
" On voit jusqu’à la mer !! "
Ce serait vraiment dommage de venir au Signal de Botrange sans profiter des vastes étendues tourbeuses du Plateau fagnard. Il suffit de traverser la Rue de Botrange pour découvrir à peine 100 m plus loin la Fagne Wallonne. C’est là un point de vue avec un superbe panorama sur ce biotope unique au monde qui ne fait pas moins de 660 hectares.
Ensuite, c’est parti pour le Centre nature de Botrange, situé un peu plus au sud, où vous trouverez une documentation étoffée sur tout ce qui concerne les Hautes Fagnes.
Le retour se fait le long de la tourbière du Neûr Lowé (le Lieu Noir) qui vous ramène au point de départ derrière la tour, le long d’un sentier qui traverse un paysage ouvert du Haut Plateau.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneLe grand rendez-vous des hikers
Le Gué de Belleheid, c’est un lieu de ralliement très populaire en pleine nature, le long de la Hoëgne.
Outre l’improbable parking accessible en traversant carrément la Hoëgne en voiture et les nombreux itinéraires de balades qui y débutent, c’est aussi l’accueillant chalet où l’on peut se ravitailler en toute décontraction qui vient ajouter au charme souvent effervescent de l’endroit.
" Viens jouer dans l’eau ! "
C’est donc depuis ce lieu très prisé que nous vous proposons une balade autour de la belle et rocailleuse rivière, en provenance directe des Hautes Fagnes.
Comme il existe déjà une balade qui lui est consacrée et qu’il est parfois fastidieux de la suivre au plus près par le sentier un brin scabreux, à cause qu’il est jalonné de souches et de pierres, celle-ci tournera un peu plus autour du pot en y revenant puis en s’en éloignant quelquefois au cours de l’itinéraire. Histoire de découvrir un peu les alentours...
CC0 RomaineAutour de Wihonfagne, entre Solwaster et les tourbières du Haut Plateau


Ces bois fagnards sont un peu les prémices des tourbières du Haut Plateau. La profonde forêt qui recouvre les terrains situés au sud-est de Solwaster commence à faire place à de larges trouées tourbeuses et sphaigneuses, comme à Wihonfagne, non loin de la Vêcquée.
Durant les deux premiers kilomètres, l’itinéraire se déroule sur une longue route forestière asphaltée en léger méplat qui relie les Arsins, au sud de Solwaster avec la Haie Henquinet et les sources de la Statte. On y croise déjà quelques petites tourbières au noms bien connus des fagnards : l’Ourîre Fagne, Moréfagne et Haléfagne.
Mais plutôt que de continuer vers les grandes tourbières de la Baraque Michel, on fait un crochet par ce fameux pierrier qui est un vaste amas de quartzite, de grès et de silex parsemant le sol sur une cinquantaine de mètres.
On suit ensuite par un sentier le cours supérieur de la Statte puis on le quitte au niveau du lieu-dit Noû Gotte pour rejoindre un chemin parallèle à la Vêcquée. Il s’agit d’une très ancienne voie qui reliait autrefois Sart à Xhoffraix. C’est là qu’on longe Wihonfagne, qui se développe tout de même sur une trentaine d’hectares.
Ce chemin nous ramène jusqu’au point de départ en passant devant une croix bien connue elle aussi des fagnards : la Croix du Tapeux.
CC0 RomaineLe meilleur de la Statte


La Statte est un ruisseau fagnard qui prend sa source du côté du Haut Plateau, dans la Haie Henquinet, une tourbière contiguë à la Grande Fange, dans la zone de la Baraque Michel.
Mis à part le Grand Pierrier de la Statte qui fait l’objet d’une autre balade, son cours devient vraiment pittoresque à partir de son croisement avec la route forestière des Biolètes Fagnes, qui relie le sud de Solwaster au Gayetai.
Ce croisement est situé tout près du lieu-dit Vieux Marchés.
A partir de cet endroit, un sentier longe le ruisseau, passant d’une rive à l’autre par des passerelles en bois, qui donnent tout le charme à l’itinéraire.
Pour l’atteindre à partir de l’endroit accessible en voiture le plus proche et pour garder une distance globale raisonnable, il s’agit de la lisière du bois En Hoûssé, théâtre du Dolmen de Solwaster, au sud du village.
Il faut alors parcourir un peu plus de 2 km sur un terrain asphalté en léger faux plat, mais paisible, facile et à l’abri de la circulation.
" Ben ils sont où ces nutons ?? "
Puis arrive la récompense de cette belle descente de la Statte, certes sur un sentier un peu plus chaotique (roches, souches...), avec la rencontre de la Cascade des Nûtons et un kilomètre en aval, le Rocher de Bilisse.
L’itinéraire quitte alors le cours de la Statte pour rejoindre le point de départ par le bois En Hoûssé, évoqué plus haut.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneUn relent de Hautes Fagnes
Le Ruisseau du Bayehon est formé par l’eau de source en provenance des Hautes Fagnes et en particulier de la Fagne du Neûr Lowé, proche du Signal de Botrange.
En coulant en direction de la Warche, elle va accélérer comme un torrent dans une gorge plus étroite, entre des phyllades gris-bleu pour aboutir après une chute de 9 mètres dans une vasque circulaire assez profonde, par flots bruyants.
C’est cette curiosité remarquable, puisqu’il s’agit de la plus haute cascade de Belgique après Coo, que nous vous proposons de visiter à partir du village fagnard de Longfaye, au cours d’un itinéraire facile qui suit majoritairement le ruisseau.
Après cette cascade, l’itinéraire poursuit son cours le long du ruisseau puis revient au point de départ à travers prés par le Chemin de la Bicoque.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneParmi les plus belles vallées de Belgique !


L’itinéraire peut paraître un peu particulier aux habitués de cette randonnée car elle quitte la vallée pour remonter sur Jalhay, sur les 7 derniers kilomètres.
L’idée est en fait de permettre à ceux qui ne la connaissent pas, puisqu’il ne s’agit pas d’une boucle, de pouvoir être plus autonome et de reprendre un bus direct (la ligne 390 Verviers - Rocherath) entre Jalhay et Botrange vers le point de départ (trajet de moins d’une demi-heure).
Mais vous pouvez tout autant, malgré que cela soit un peu plus fastidieux, utiliser deux voitures et mettre l’une d’entre elles à Polleur, ou plus tôt si l’itinéraire vous paraît trop long. Par exemple dans ce cas, à Hockai après 11 km, à Belleheid après 15 km, ou encore à Royompré après 20 km selon la distance souhaitée.
Le point de départ est à Botrange, pour ne manquer sous aucun prétexte, la Fagne où la Hoëgne prend sa source : la Fagne de la Polleur, qui était autrefois son véritable nom !
Ensuite, l’itinéraire tente autant se faire que peut, de suivre le cours de la rivière au plus proche, en passant par des zones très appréciées que sont : la Passerelle du Centenaire à Hockai, le Gué de Belleheid et le Gué de Royompré. Le tout dans un écrin de verdure absolument magnifique et ombragé, au creux des vastes forêts qui l’entourent.
Mis à part la remontée sur Jalhay dans les derniers kilomètres, le relief n’est pas trop rude, malgré la longueur conséquente (près de 30 km), car on descend du plus haut point de Belgique en suivant l’aval de la belle rivière. Le profil est donc globalement descendant.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneLes trésors du Val de Hoëgne
Engoncée dans de profonds bois ombragés de feuillus et de conifères, cette vallée procure décidément une atmosphère très particulière.
Située entre Solwaster et les Croupets du Moulin, cette balade vous invite à en découvrir une toute petite portion, mais ô combien sauvage et pittoresque, autour du Bois Roslin.
CC BY-SA 3.0 M.MinderhoudTout en douceur près de Spa
Cette promenade est très appréciée des régionaux. Et pour cause, outre l’environnement idyllique et boisée qui entoure ce lac, au fond de la vallée du Wayai, il possède tous les atouts pour créer une atmosphère sympathique : pédalos, hôtels, restaurants, pêche, pique-nique et surtout, un beau chemin asphalté accessible à tous.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneGrand classique fagnard
La Vêcquée était autrefois empruntée par les princes-évêques pour se rendre d’une principauté à une autre. Elle marquait la frontière entre celle de Liège et celle de Stavelot-Malmedy.
Cette route chargée d’histoire est aussi un festival de nature : elle traverse le cœur de la fagne entre la Grande Fange et Herbôfaye pour d’abord atteindre la célèbre Croix des Fiancés.
Attention, par temps humide, la portion qui suit est souvent très boueuse donc mieux vaut avoir des chaussures adéquates.
Elle continue donc vers la Passerelle du Centenaire puis jusqu’à Hockai où cette balade bifurque pour reprendre le cap du point de départ.
La Vêcquée, elle, poursuit sa route vers Malchamps tandis que nous remontons le cours de la Hoëgne puis du Ruisseau d’Herbôfaye, afin de regagner la Baraque Michel.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneVallée impressionante !
Depuis le Barrage de Robertville, la Warche poursuit son cours au sein d’une vallée très profonde.
Pour ajouter à l’ambiance, le Château de Reinhardstein trône sur un promontoire en rive droite, majestueux.
En contrebas se trouve une cascade qui porte son nom : la Cascade de Reinhardstein.
La balade se poursuit dans le sillon jusqu’à la confluence de la Warche avec le Ruisseau du Bayehon, en provenance des Hautes Fagnes, où nous allons remonter son cours jusqu’à une autre confluence : celle-du Bayehon avec le Pouhon. C’est ce dernier que nous suivrons jusqu’au nord-est de Xhoffraix, au niveau d’une passerelle en bois.
C’est là que nous remontons dans ce village sud-fagnard perché sur les hauteurs de la Warche.
Nous redescendons ensuite dans le creux de cette dernière pour remonter son cours jusqu’au point de départ et boucler la boucle, en passant par le point de vue du Nez de Napoléon, un rocher qui surplombe la Warche.
CC BY-SA 4.0 mini-ardennePromenade didactique
Cette petite promenade est purement familiale et vous emmène, depuis la Baraque Michel, aux sources de la Hoëgne (appelée Polleur ou Poleûr, jusqu’à sa confluence avec le Ruisseau d’Herbôfaye) dans une tourbière aménagée avec des caillebottis et des panneaux didactiques.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneGrand classique des Verviétois
Le tour du Lac de la Gileppe est une balade vélo très courue par les habitants de la région. On peut aussi le parcourir à pied mais c’est assez long et rêche car entièrement sur revêtement asphalté.
Il existe pour cela une autre balade qui contourne la partie sud du lac par des sentiers plus adaptés à la marche.
Pour en revenir aux cyclistes ; en remontant d’abord vers Herbiester, là où l’effort est le plus important (surtout au départ), il suffit ensuite de se laisser descendre jusqu’au lac, puis de le contourner sur un profil généralement plat ou légèrement descendant, pour retourner au point de départ : le barrage. Un lieu qui attire un grand nombre de touristes grâce à son lion, sa tour panoramique, son resto, sa cafétéria et sa plaine de jeux.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneUne petite balade sans prétention mais appréciée des Pollinois.
Démarrant du Moulin de Polleur où une petite place permet de se garer, elle remonte vers Eweréville puis redescend dans le creux de la vallée du Ruisseau d’Hélévy, entre les deux parties du Chaumont.
Ensuite, à la confluence avec la Hoëgne, on suit cette dernière jusqu’au point de départ.
CC0 RomaineDes vestiges de 500 millions d’années
Rendez-vous à Solwaster, ce petit village blotti au coeur d’une vaste forêt, au pied du Plateau des Hautes Fagnes.
La balade commence en contrebas du village, à environ 700 m à l’est de l’église, lieu accessible en voiture par une ruelle dénommée la Route de la Statte.
Celle-ci mène au lieu dit "El Maraide", au croisement avec la Statte.
L’effort est à réaliser au départ, pour d’abord atteindre le sommet du rocher, pour ensuite redescendre le long de celui-ci dans la Vallée de la Statte qui va nous ramener vers notre point de départ en suivant le pittoresque ruisseau.
CC0 RomaineVrai ou faux, finalement ce dolmen ?
Visitons ce rocher de 8m³ à l’authenticité controversée : certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
mini-ardenneBalade au Cœur de Marie
Cette appellation toponymique prend son origine dans la forme prise par les terres bordant le Lac de la Gileppe à cet endroit.
Au bord de cette colline, en 1944, un Lancaster de la Royal Air Force anglaise a été abattu par les allemands. Un monument en hommage aux quatre pilotes tués y a été érigé.
Cette balade vous propose de découvrir ce monument forestier depuis le Barrage, pour ensuite vous ramener à la Route de la Gileppe, et même un peu au-delà, pour terminer la boucle au grand parking de la Tour et du Barrage.
CC BY-SA 4.0 Trougnouf (Benoit Brummer)De la Fagne au Ravel