Avant l'an mille existait déjà une construction primitive en bois et en torchis avec soubassement en pierre.
Cette construction avait été bâtie à l'emplacement d'une villa romaine.
C'est au 11è sièc
Avant l'an mille existait déjà une construction primitive en bois et en torchis avec soubassement en pierre.
Cette construction avait été bâtie à l'emplacement d'une villa romaine.
C'est au 11è siècle que l'on construisit un bâtiment en pierre de style roman.
Une très grande cuve baptismale permettait un baptême en complète immersion.
On transforma ensuite le chœur de l'église au 13è, en lui adjoignant des fenêtres de style gothique.
Un donjon sur 5 niveaux fut ajouté pour servir à la population de tour fortifiée.
Cette tour fut détruite par un incendie en 1561. Elle sera reconstruite dans la foulée.
Elle fut profondément restaurée en 1731.
En 1857, une entrée fut percée pour permettre le passage dans l'axe de la tour.
Elle fut classée monument historique en 1936 puis sera encore agrandie et restaurée en 1939.
Largement dégagé à la vue sur I'ample place du village, édifice orienté, en trois parties distinctes au moins.
Abritant les cloches depuis une époque postérieure à sa construction, tour-refuge Ouest romane du début du Xlll's., comparable en bien des points au donjon de Fontaine à Horion-Hozémont. Cinq niveaux sous une haute flèche octogonale d'ardoises, irrégulière et tardive, à égout droit de plan carré. Par-dessus le soubassement et sa retraite talutée de grès, parement d'origine en moellons surtout gréseux sur la hauteur des deux premiers niveaux, en moellons surtout calcaires pour les niveaux supérieurs; ici, larges restaurations au XVl" s., avec renouvellement
des chaînes d'angle en grès et percements des ouïes cintrées Nord et Sud. Sur le haut, ultime dizaine de pierres d'angle, peut-être plus tardive encore.
Souvent pourvues d'une banquette, baies à linteau en mitre sous arc de décharge calcaire, réparties sur les quatre niveaux supérieurs, sauf en face Ouest, où ne se voit, en plus du portail
d'entrée récent, qu'une haute baie d'observation obturée, sous la flèche. Absence de soubassement à retraite en face Est, témoignant probablement de la postériorité de la tour sur la nef ; entrée primitive contre la cheminée, au Sud-Est du 2 ème niveau, par-dessus le l"niveau sans accès extérieur d'origine; au dernier niveau, ni hourds ni créneaux de défense active.
Ayant donné accès à l'église de 1731 au XIX's., court porche calcaire Nord, contre la tour, sous élégante bâtière à coyaux et croupette; importante niche de pierre polychromée sur le plein cintre de la porte harpée et datée.
Nef romane du XI 's., en moellons de calcaire et de grès, sous bâtière d'ardoises à coyaux. Jusqu'au transept récent, trois travées encore visibles, percées de baies ogivales et harpées du XVlll's.: seuils abaissés en face Nord, baies plus grêles en face Sud. Remaniements intérieurs
au XVI's.: aménagement d'arcs longitudinaux sur des colonnes calcaires à chapiteaux gothiques, peintures murales.
Remplaçant l'ancien chevet plat du début du Xlll" s., bras de transept et chœur, par C. Bourgault, de Liège, en 1939.
Mobilier
Autels, banc de communion, porte du baptistère et bancs, XVlll" s.;
Statue de st Pierre, 3'tiers du XVI's., chêne;
Statues de st Roch et de Sainte Lucie, XVlll" s., bois polychrome.;
Peintures sur toile, mil. du XVlll" s.;
Cuve de bénitier, marbre, XVlll's.;
Fonts baptismaux romans, calcaire, XII's.;
Dalles et croix funéraires, XVI, XVll et XVlll ème s.
Source : Patrimoine Monumental de Belgique