Cette commune néerlandophone dont le pendant français est Looz compte un peu plus de 11 000 habitants et s’étend sur un peu plus de 5000 ha. Le producteur de boissons fruitées Looza se trouve sur cette commune.
La colline de Looz est choisie par le comte Giselbert pour y construire un château. On y crée alors un monticule artificiel. Borgloon devient le centre du comté de Loon.
Un rempart est construit autour du château.
Le château est assiégé par le comte Gillis van Duras. Louis Ie de Loon est tué lors de ce siège.
Le château est détruit par Rudolf van Zähringen.
Hasselt devient la capitale du comté de Loon, Looz ne pouvant rivaliser avec Tongres et Saint-Trond lors de sièges successifs.
Le château est réhabilité. On construit un second rempart autour de celui-ci.
Le Comté de Loon est rattaché à la Principauté de Liège. Il en devient l’une des Bonnes Villes, bénéficiant de certains privilèges. On érige ainsi une plateforme qui symbolise cette promotion.
Borgloon est pillée après la bataille de Brustem, opposant la principauté de Liège aux troupes de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, dans le cadre de la seconde guerre de Liège, qui a fait près de 4000 victimes côté liégeois.
La ville est pillée par les troupes pro-bourguignonnes d’Adolf van Cleves-Ravenstein.
Les troupes dirigées par Maximilien Ier d’Autriche détruisent la ville.
L’église est saccagée par les troupes de Jehannot-le-Bâtard dans le cadre de la guerre entre la maison des van der Mark et des princes-évêques de Liège Louis de Bourbon et Johan van Horne.
Lors d’un procès de sorcières, Belie Rombaut de Broekom est brûlée vive sur la place.
Cinq femmes considérées comme sorcières sont elles aussi brûlées sur le bûcher.
Un nouveau procès de sorcières a lieu. Margriet Herroes est torturée sur la place publique mais n’avoue pas être une sorcière, même sous la torture.
La ville est mise à sac par les troupes des États de Guillaume d’Orange
La ville est de nouveau mise à sac.
La ville est occupée par les troupes espagnoles.
Une seconde persécution de masse a lieu à Looz dans le cadre de la chasse aux sorcières, peu après qu’Elisabeth Engelen ait été brûlée.
Ce sont cette fois les troupes impériales de Johan t’Serclaes van Tilly qui occupent la ville.
Les troupes croates de Jan van Werth occupent la ville.
Un monastère avec des Pères Brigittines est fondé à Borgloon.
Les troupes de Charles IV de Lorraine pillent la ville. Neuf maisons de béguinage sont incendiées.
Looz est occupée par les troupes françaises.
La peste ravage le village. 167 habitants en décèdent.
Les troupes françaises occupent à nouveau la ville, durant la guerre de Neuf Ans.
Durant l’épisode de la guerre de succession d’Espagne, la ville est occupée par les troupes du duc de Marlborough.
Looz est restituée au prince-évêque de Liège.
Les troupes hongroises puis les troupes françaises assiègent la ville.
La démolition de l’ancien château met à jour de nombreux vestiges datant de l’époque romaine.
Sur cette voie romaine qui reliait Tongres à Tirlemont, l’artiste Hans Lemmen a placé 5 bancs en béton de couleur terre cuite qui ont la forme de base d’une villa romaine. Sur leur dos, on trouve un plan des villas révélées lors de fouilles.
Ces villas étaient en fait des fermes dont la superficie s’étendait de 50 à 80 hectares.
Cette basilique en croix à 5 nefs possède un riche mobilier intérieur. Il a été complété par deux chefs-d’œuvre de l’abbaye de Mariënlof : le reliquaire de Sainte Odilia et la chaise de Sainte Lutgardis.
Les architectes Van Vaerenberg qui ont conçu la chapelle transparente ont également réalisé une œuvre d’art moderne remarquable pour cette église : HALO.
Un nouveau carillon de 28 cloches a été ajouté.
Ce monument rend hommage aux victimes des deux guerres, résistants et prisonniers politiques. 13 à la première, 8 à la seconde.
Une table de pique-nique située sur un parking le long de la N79 Saint-Trond - Tongres.
Une table de pique-nique au croisement de la Neremstraat avec l’ancienne voie romaine qui reliait Tongres à Tirlemont.
Une aire de pique-nique sur le site artistique des bancs en forme de villas romaines.
Une aire de pique-nique avec deux tables, proche de la chapelle transparente.
Cette œuvre d’art paysager formant une "église transparente" se traduit par "en lisant entre les lignes". Elle date de 2011 et à été conçue par les architectes Gijs et van Vaerenbergh.
L’ensemble est construit avec des planches horizontales d’acier Corten sur un socle en béton. Elles sont reliées entre elles par des carrés soudés.
L’œuvre est utilisée comme toile de fond pour l’ événement musical "Listening between the Sounds" par l’ensemble vocal Florilegium.
On peut traduire cette sculpture par "frontière du doute". Il s’agit d’une forme de sculpture en ligne ondulée permettant de lire ce mot en néerlandais. Elle a été réalisée par le belge Fred Eerdekens.
Son idée consiste en une réflexion sur le mode opératoire du langage. Ce mot n’est lisible que si l’on se place d’un certain point de vue par rapport à lui.
Ce bâtiment restauré englobe la cour historique d’un l’ancien couvent. Sa capacité est de plus de 200 lits.
Ce centre de loisirs et de rencontre très renommé fut inauguré le 21 août 1938 avec la présence du roi Léopold III.