Ce village perché à 180 m d’altitude, s’étale sur la rive droite de la sinueuse Semois, à sa confluence avec le Ruisseau de Ruaumoulin, à environ 3 km à vol d’oiseau de la frontière franco-belge.
Sa population se compose d’un peu moins de 3000 habitants.
Du point de vue de sa héraldique, ses armoiries ont été octroyées le 29 septembre 2000. Elles combinent les éléments de celles des seigneurs d’Orchimont et celles des seigneurs de Vresse, les Princes de Löwenstein-Wertheim.
Dans un bâtiment situé au nord du village, on peut y découvrir une réplique en bois de la plus vieille locomotive de Belgique surnommée "Le Belge". Elle est autrefois sortie des ateliers John Cockerill en 1835. Elle a été réalisée par des artisans locaux qui ont passé plus de 1000 h à ce travail.
Les maquisards portaient en opération le béret vert à la hure, perpétuant ainsi la tradition des Chasseurs Ardennais. Ce camp est le seul à avoir été remis en état après la guerre et à être entretenu comme témoin du Maquis.
Deux baraques dortoirs, un abri pour la cuisine, un local pour les repas, une cave pour les vivres, un autel en pierre et une petite esplanade pour les prises d’armes avec le mât où le drapeau était hissé chaque jour, tel est le décor. Il ne manque que des tentes dressées près des dortoirs.
On y trouve une remarquable série de pipes de Belgique et d’autres origines : grecque, indienne, chinoise, africaine, etc, des marottes de tabac, coupe-cigares, boîtes à priser, etc, des outils qui gravitant autour de la culture du tabac représentés (hachoirs, avec coupoir et rigole de bois, sarcloirs qui permettaient de nettoyer les rangées de plants…).
La cuisine ancienne du planteur n’a pas été oubliée, avec ses occupants en costumes d’époque, meubles divers, vaisselle, baratte en forme de tonneaux.
Ailleurs encore des œuvres de peintres ardennais, inspirées par le tabac et sa culture.
Dans une autre aile du musée on verra la reproduction grandeur nature, entièrement en bois, de la première locomotive construite en Belgique par John Cockerill à Seraing, mise en circulation sur la ligne Bruxelles-Malines le 30 décembre 1835.
De larges baies, un patio, des matériaux du pays, une architecture à la dimension de l’homme font de ce centre culturel un havre de paix, au service non seulement du souvenir d’une activité passée mais aussi d’expositions temporaires centrées sur des thèmes du folklore ardennais.
Il s’agit d’un beau but de promenade et d’un lieu pour les enfants qui pourront patauger à loisir dans une eau peu profonde.
Probablement attirés par la beauté naturelle de la nature environnante, Vresse a attiré de nombreux peintres renommés, dont Albert Raty, grand peintre de l’Ardenne et José Chaidron, qui a créé les fameux salons de la Glycine.
De nombreux autres peintres y ont exercé leur talent au point que l’on a parlé d’"Ecole de Vresse".
Dans l’un des plus beaux villages de Wallonie, le Café Lallemand est un endroit où le temps s’est quelque peu arrêté.
Un bistrot typique ardennais où il fait bon vivre, un endroit magique pour déguster un bon verre en toute simplicité.