Avec Eben, Emael constituait une commune avant leur fusion avec Bassenge. L’un étant dans le prolongement de l’autre, on entend souvent parler de l’association des deux : Eben-Emael mais ils possèdent chacun leur église.
Ce petit parc situé à l’est du village a été réaménagé en profondeur par le Service des travaux de Bassenge. Il contient un étang creusé en 1993, alimenté par la fontaine de la Guizette toute proche. Le Geer longe le site à l’est.
Cette zone humide, récupérée lors d’une modification du cours du Geer entre 1970 et 1973, a été aménagée par l’administration communale de Bassenge.
Elle est dès lors devenue une zone de détente mais aussi un refuge pour les batraciens, qui avaient été perturbés lors des travaux de redressement de la rivière.
Ce bloc du côté ouest du fort fait partie d’un ensemble de 8, muni de canons anti-chars de 60 mm, de mitrailleuses, de projecteurs ainsi que d’une petite cloche d’observation.
Ces bunkers de mitrailleuses servaient à défendre la superstructure.
Tout comme le bloc Mi Nord, il sert à la défense de la superstructure du fort.
Une vaste carrière de marne au sud-est du village d’Emael, aux abords de la Montagne Saint-Pierre.
Cette casemate située au nord était munie de 3 canons de 75 mm.
Cette casemate est armée de 3 canons de 75 mm, tout comme celle de Visé II et celle de Maastricht.
Lors de l’offensive de mai 1940, les portes intérieures ont été arrachées par des explosions. Au final, elle doit être abandonnée le jour même.
Il s’agit d’un bloc d’artillerie avec une coupole armée de 2 canons de 75mm.
Il est équipé d’une porte prévue pour envoyer des patrouilles mais elle constitue un point faible dont profiteront les Allemands.
Une ancienne croix en fer forgé sur un socle en pierre gravé.
On peut lire sur le socle l’inscription :
NOVA CRUX DONO
LAMBERT EYSSEN
ERECTA
Il s’agit d’une église de style néo-roman caractérisée par ses quatre tourelles aux angles de la tour.
Cette fontaine alimente l’étang de la Guizette. Le trop plein est évacué dans le Geer qui longe le biotope de la Guizette.
Ce fort construit entre 1932 et 1935 dans le cadre de la ceinture fortifiée de Liège, pourtant réputé imprenable, a été pris par les Allemands le 11 mai 1940, par des planeurs et des parachutistes.
Le plan de ce fort, qui surplombe de 65 m le Canal Albert, forme un pentagone irrégulier d’une surface de 0,75 km². Il s’agissait du plus grand fort jamais construit à son époque.
Le général Brialmont, concepteurs des fortifications destinées à défendre la Belgique contre une invasion française ou allemande, réclame la construction d’un fort entre Visé et Maastricht pour bloquer un éventuel envahisseur.
En l’absence de fortification, l’armée du Kaiser franchit la Meuse et pénètre en Belgique, en application du plan von Schlieffen modifié par von Moltke (plan dit de la « porte à tambour »).
Pour réparer l’erreur de ne pas avoir protégé cette zone, la construction du fort d’Ében-Émael est entreprise pour un coût de 24 millions BEF de l’époque.
L’attaque du fort est décidée et mise au point par Hitler lui-même.
Durant les premières 36 heures de combat, 21 Belges sont tués. Les Allemands qui assiègent le fort perdent quant à eux 6 hommes.
Ce monument est dédié aux morts des deux guerres. Il est doté de noms sur chacune de ses faces et de plusieurs plaques commémoratives.
Les premiers puits verticaux ont été creusés par l’homme dès le néolithique, entre -4500 et -1800 afin de retrouver une pierre qui leur était précieuse : le silex.
Cette réserve naturelle, qui fait partie de la Montagne Saint-Pierre, a été créée en 1973. Il s’agit du plus ancien site protégé de cette zone de Meuse. Une dizaine d’autres ont été créées par la suite.
Ce site est riche en flore calcicole. Pollinifère, elle est très variée.
Le microclimat de la vallée de la Basse Geer, y contribue beaucoup.
La faune est également très riche au niveau des batraciens, des oiseaux ou encore des mammifères tels que le blaireau.
On y découvre d’anciennes carrières de silex et de tuffeau, une craie sablée. Les galeries de celles-ci permettent l’hibernation d’espèces de chauve-souris.
Une race particulière de moutons permet un pâturage extensif de cette zone.
La carrière Marnebel qui souhaite étendre ses activités trouve une farouche opposition de la part des associations de la nature ainsi que des riverains.
Cette plaque apposée sur une pierre est dédiée à la mémoire de Jean-Marie Léonard, né en 1964 et décédé en 2016. Il a contribué à l’érection en réserves naturelles et sites protégés, de plusieurs zones autour de la Montagne Saint-Pierre.
Une petite silexière dont l’entrée connaît quelques problèmes de stabilité. Un renfort a dû être ajouté sur une montée de voûte.
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