mini-ardenne
menu
verbinding
winkel
Al mijn wandelingen bekijken
Mijn wandeling toevoegen
Mijn favorieten
Mijn profiel zien
Mijn profiel beheren
×
Inloggen






×
Nog niet geschreven ?

Vergeten pass ?
Inschrijfformulier








6 x 4 =

Er wordt een e-mail naar dit adres gestuurd.
Het bevat een link waarop u kunt klikken om uw registratie te activeren.


×
Wachtwoord opnieuw instellen
Er wordt automatisch een e-mail gestuurd naar het adres waarmee u zich heeft geregistreerd.

Door op de link te klikken die erin staat, kunt u vervolgens een nieuw wachtwoord genereren.


×
blad
legende
indrukken
kaart
je bent hier
×

Kruis van de Priester

Croix du Curé
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne
Moord op een parochiepriester
religie
croix

Dit kruis werd opgericht ter nagedachtenis van de parochiepriester van Xhignesse, vermoord in 1778.

Source : texte repris du panneau de présentation de la Croix du Curé sur la route de Sy

De toutes les histoires relatives aux évènements survenus dans la région, c’est celle du curé de Xhignesse qui a le plus frappé l’imagination populaire. Elle s’est littéralement imprimée dans l’âme de nos villageois. En voici un résumé qui, nous n’en doutons pas provoquera le désir de mieux connaître tous les détails de cette tragique affaire.

Au préalable, disons que Xhignesse conserve une vieille église d’architecture romane primitive. Ajoutons aussi que dans Xhignesse, Xhoris, "Xhavée", le x est muet et le h est très aspiré.

Ce récit est à lire de préférence dans le cadre sauvage qui a vu se dérouler cette pénible affaire, c’est à dire dans la Xhavée (ravin) de Corneva qui aboutit à la Roche Noire.

Un dimanche d’octobre 1778, Sire Evrard Deleau, curé de Xhignesse, en pénétrant dans son église, fut stupéfait de constater que de hardis et habiles cambrioleurs avaient emporté le Saint-Sacrement ainsi que tous les objets du culte présentant quelque richesse. Afin de célébrer la messe, il fallut faire prendre à la chapelle de Hamoir tout le nécessaire. Le pasteur informa ses ouailles et termina son émouvante allocution par ces mots: "Les loups ravisseurs sont aussi de fins renards. En disant cela, son regard se porta fortuitement vers les bancs des hommes où côte à côte, se tenaient les trois frères Renard: Gilles, Michel et Jean-Joseph. Il n’en fallut pas plus pour que des soupçons prissent naissance surtout que les Renard n’étaient guère prisés des villageois à cause de leur caractère énergique et violent parce que ils avaient assez bien réussi et que leur état suscitait la bien connue jalousie villageoise.

Les langues se délièrent et l’opinion publique tenait les auteurs du vol: les Renard. (Ceci s’avéra faux car les vrais voleurs furent arrêtés plus tard et avouèrent). Les trois frères furent tenus à l’écart et se rendirent compte de la suspicion dont ils étaient les victimes.

Un profond ressentiment s’ancra de plus en plus à leur coeur vis-à-vis du curé Deleau qui, cependant, avait eu l’obligeance de préciser en chaire ce qui n’avait été que coïncidence regrettable, mais néfaste par l’interprétation qu’en avait donné la vox populi. Les Renard, en exprimant leur reconnaissance, ne furent pas sincères et les sentiments d’hostilité ne s’atténuèrent pas ..... au contraire.

En ce temps là existait à Filot, comme dans beaucoup de villages à l’époque, une "brassin", brasserie banale que les particuliers louaient suivant les besoins des familles. Le 16 novembre 1778, les Renard aidés en cela par Simon Hubin et Louis Missoul, préparaient la bière à Filot. Comme le travail se faisait jour et nuit, les prestations étaient alternatives. Les deux ouvriers devaient reprendre leu travail à dix heures du soir après un repos de trois heures. Avant leur départ, ils virent Gilles et Michel se coucher sur la paille, s’envelopper de couvertures et prendre sur place, un repos bien mérité, tandis que Jean-Joseph se mettaient à l’oeuvre. C’était la préparation d’un alibi car sitôt les ouvriers partis, les faux dormeurs se levèrent et tirèrent d’une cachette deux mannequins parfaitement façonnés aux bonnets de coton bleu pareils aux leurs. Ils s’en allèrent par une porte de derrière.

A dix heures, les deux aides rentrèrent et Jean-Joseph, montrant les dormeurs demanda le silence. Une heure après, à un signal convenu, Jean-Joseph appela les aides à l’extérieur pour leur montrer .... une étoile à queue qu’ils ne virent pas, bien entendu, sinon les "traces" dans une ciel naturellement rouge annonciateur de malheur. Pendant ce temps, les mannequins avaient disparu pour faire place aux vrais dormeurs qui sitôt les aides rentrés, manifestèrent par de bruyants bâillements et de longs étirements, qu’ils sortaient d’un profond sommeil.

Le jour même - 16 novembre 1778 - le matin, avaient eu lieu à Bomal les funérailles du curé de l’endroit, Monsieur Debras. Son confrère de Xhignesse y officia puis, à l’issue du repas offert par la famille, il devait se rendre à Barvaux où à 17 heures, on l’attendait pour une affaire importante de domaine sacerdotal. Il avait prévenu sa soeur que son retour serait donc tardif. Dans un village tout se sait. Les Renard étaient au courant et ce soir là ... le Révérend Deleau ne rentra pas.

Deux hommes l’assaillirent dès son entrée au bois de Pierreux, le brutalisèrent à mort en disant: "Tiens pour des fins renards". La pauvre victime fut transportée dans la carrière abandonnée et soigneusement recouverte de pierres. Les Renard, Gilles et Michel, croyaient avoir à jamais enseveli leur forfait. Ils avaient d’ailleurs un alibi.

Le lendemain matin, Mademoiselle Deleau ameuta la population et des recherches commencèrent. Grâce au témoignage d’une petite fille de Vieuxville, on sut que le pasteur y était repassé dans la soirée et que le champ d’investigation se réduisait au trajet Vieuxville-Xhignesse. Les Renard, comme tous les habitants, se mirent très affligés, à la recherche du disparu. Gilles proposa de prospecter le terrain de façon méthodique par va-et-vient rectilignes et parallèles. Il choisit pour son groupe la direction de la carrière se proposant de la contourner pour s’y arrêter. C’est ainsi que la nuit venue, harassés mais non découragés les chercheurs décidèrent de continuer le lendemain, en direction de l’Ourthe car tous pensaient à un accident plutôt quà un crime. Les gens rentrèrent au logis accablés et fourbus pendant que les Renard se fixaient un rendez-vous pour le soir même dans le haut du bois de Pierreux pour exécuter un projet nouveau: transporter le cadavre et le jeter dans l’Ourthe en crue.

Un habitant de Hamoir-Lassus, Jean Sadoz, s’en allait tous les matins à la petite mine de Ville et s’en revenait le soir. Très poltron de nature, il s’était fait accompagner, ce jour-là, de son petit chien. Au retour, dans la nuit, Castor grogna au moment où ils arrivaient à la crête du Pierreux - Bois. Sadoz, qu’on connaissait mieux sous l’appellation de Jean-Jean, fit taire son chien et se blottit derrière un buisson. Un homme arriva et s’adossa au tronc d’un vieux chêne , deux autres survinrent peu après. Jean-Jean plus mort que vif s’efforçait de rendre son chien muet. Les trois hommes discutèrent et ainsi se firent reconnaître: c’étaient les Renard. Après quelques atermoiements suscités par le plus jeune, Gilles les convainquit de traîner le cadavre vers la Roche Noire et de l’y jeter dans l’Ourthe. L’aîné s’en vint couper quelques baguettes au buisson même qui cachait un Jean-Jean à la limite de l’évanouissement, il en fit une hart pour traîner le corps. Ils s’éloignèrent.

Après de longues minutes d’attente, Sadoz aperçut les trois hommes traînant la massa noire. Continuant son chemin après leur passage, Jean-Jean se mit à respirer plus normalement et son coeur battit moins fort. Pas pour longtemps, car Castor aboya, ce qui jeta l’effroi bien plus encore chez Sadoz que chez les Renard qui pensèrent à un cabot en braconnage.

En longeant la crête du ravin de Corneva, le voyageur nocturne devait revoir les tueurs au moment où ceux-ci, ayant aperçu un feu au confluent décidèrent de jeter le corps dans le torrent grossi par les pluies plutôt que de risquer d’être vus par les bateliers en difficulté qui se chauffaient et réparaient les avaries à la lueur du brasier. Pour les criminels, le but serait atteint car bientôt, pensaient-ils, l’Ourthe charrierait le cadavre que le torrent allait lui céder.

Jean-Jean rentra chez lui bien plus tard que d’habitude, plus poltron que jamais et bien décidé à ne jamais dire ce qu’il avait vu et entendu.

Les recherches continuèrent, la justice fut sur pied nuit et jour, tous les habitants de la régions étaient préoccupés de cette disparition mystérieuse.

Le timoré Jean-Jean craignait les Renard et aussi de n’être pas cru s’il parlait: n’était-il pas le seul témoin ? Sa conscience fut torturée, il en devint malade. Parfois, il voyait le fantôme de l’abbé Deleau lui reprocher son silence.

Un jour d’été, sa femme, ayant fait paître ses deux vaches et son veau dans un bois du chevalier de Donéa, fut prise sur le fait par un garde qui dressa procès-verbal. Elle n’en dit rien à son mari qui reçut, le lendemain, la visite du huissier porteur d’un papier timbré. Comme Jean-Jean ne savait pas lire, il pria l’homme de loi de lui en faire connaître le libellé. Aux premiers mots qui concernaient une comparution en justice, Jean-Jean s’écria éperdu: "Ah mon Dieu. Comment a-t-on découvert cela ; même ma femme n’en savait rien. "L’huissier, déconcerté, s’enquit: "Que dites-vous là ? De quoi s’agit-il ? - "Mais des Renard, n’est-ce pas. Sadoz comprit bientôt son erreur, il voulut parler d’autre chose, mais, pressé de questions, menacé, anéanti, il révéla son secret.

La justice s’en mêla. Devant l’état de santé de Jean-Jean et à cause de l’alibi des Renard, les gens de justice restèrent perplexes.

Jusqu’au jour où des curieux visitèrent encore le ravin de Corneva. Le torrent était presque à sec. Au pied d’une cascade dans le bassin que les eaux formaient dans leur chute, on découvrit le corps de l’abbé Deleau la soutane était encore entourée de la hart de coudrier.

C’était le condamnation à mort des frères Renard.

Le 2 août 1780, la haute cour de Stavelot Malmedy (à laquelle ressortissait Hamoir comme faisant partie du comté de Logne) décrétait que les Renard seraient après supplices, attachés une croix de St André, pour y avoir avec une barre de fer, les bras, cuisses et jambes brisés, et après y avoir resté un quart d’heure sur icelle, étranglés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, puis détachés et leurs cadavres tirés sur roue et y être attachés à la chaîne pour servir d’exemple aux bons et de terreur aux méchants.

Le lendemain, la sentence fut exécutée à Florihez près de Malmedy.



Au cours d’une promenade, amis lecteurs, vous découvrirez au bois de Pierreux la croix du curé de Xhignesse dont vous connaissez la fin tragique. Le temps use la pierre, l’inscription s’efface lentement.

"O vous qui passez, priez pour le repos de l’âme de feu le Révérend Sire Everard Deleau, curé de Xhignesse, qui fut icy proditoirement attendu, assailli et assommé le 16 novembre 1778. R.I.P.".

locatie

Sy

Ferrières

adres
Bois de Pierreux
coörd.
N 50.41052 E 5.5348
De kleinste stad ter wereld in zijn natuurlijke omgeving
Ourthe van Melreux-Hotton naar Hamoir via Barvaux, Bomal, Logne, Sy en Verlaine. De Aisne de Blier aan de samenvloeiing met de Ourthe. De Val de la Lembrée met Ferrières en Vieuxville. Zonder de megalithische site van Wéris te vergeten.

Meer informatie

In de mand toevoegen
Durbuy
Durbuy
De Ourthe van Durbuy tot Comblain-au-Pont
Op de hoogten van de Ourthe, die van zuid naar noord door de regio slingert, liggen vele typische dorpjes, de ene nog pittoresker en historischer dan de andere, op de hoogten.

Meer informatie

In de mand toevoegen
Ferrières
Ferrières

De vergelijkbare POI's in de buurt

18
POI’s

Potale de 19è sur tronc du tilleul.
Christ en croix.


locatie
Localiser sur la carte
locatie
Localiser sur la carte

Deze twee kruisen in de schaduw van twee dennen en een eikenboom dateren uit de 19de eeuw.


locatie
Localiser sur la carte
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne

Christ en croix métallique sise entre deux arbres le long de la route peu avant le sentier de la Croix du Curé.


locatie
Localiser sur la carte

Een Christus aan het kruis op een kalkstenen sokkel.


locatie
Localiser sur la carte

Christ en croix un peu au delà de la chapelle.


locatie
Localiser sur la carte
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne

Christus aan het kruis in de buurt van de brandkraan.


locatie
Localiser sur la carte

Christ en croix sous auvent.


locatie
Localiser sur la carte
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne

Deze kalkstenen potale heeft een ijzeren kruis uit het midden van de 19de eeuw. De inscriptie die het bevat is: "S. M. DEDIEU PRIEZ POUR NOUS, NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS 18A V M"


locatie
Localiser sur la carte

Cette croix en fer est surplombée d'une anse métallique reposant au sommet de deux marches en béton au pied du talus.


locatie
Localiser sur la carte

Croix de style baroque datant de 1788, située à l'ombre d'un vieux tilleul.
Elle repose sur une base récente en moellons.


locatie
Localiser sur la carte
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne

Deze pot hoog in kalksteen dateert uit het midden van de 19e.


locatie
Localiser sur la carte
locatie
Localiser sur la carte

Croix érigée à la mémoire de J.T. Senni et de Marie-Louise Mercier décédés en 1844 à Filot.


locatie
Localiser sur la carte

Dit kalkstenen kruis draagt ​​het grafschrift: "ICI EST MORT D’UN ACCIDENT AUGUSTE SILVESTRE;
OUFFET LE 30 MAI 1937; IL AVAIT 21 ANS ". (HIER IS DE DOOD VAN EEN ONGEVAL AUGUSTE SILVESTRE;
UIT OP 30 MEI 1937; HIJ WAS 21 JAAR OUD)


locatie
Localiser sur la carte

Au n°2 de cette place maison datée de 1752 sur le linteau droit surmonté d’une petite potale (Le terme potale en Belgique, désigne une niche contenant une statuette protectrice) moulurée.


locatie
Localiser sur la carte

Terug in de tuin van de pastorie, dateert deze pot uit 1846.


locatie
Localiser sur la carte

De wandelingen in de buurt

8
wandelingen
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne
Loop van station naar station
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
1 h 30
km
4.5
afstand
middel
middel
124
positieve hoogte
137
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne
Op de hoogten van de samenvloeiing van de Ourthe-Aisne
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
2 h 30
km
9.1
afstand
moeilijk
moeilijk
261
positieve hoogte
261
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne
De hoogten van de Aisne en de Ruisseau du Pont-le-Prêtre
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
2 h 10
km
7.6
afstand
middel
middel
175
positieve hoogte
175
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© CC BY-SA 3.0 Jean Housen
Een zeer steile vallei van de Ourthe
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
1 h 30
km
4.9
afstand
middel
middel
152
positieve hoogte
152
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© CC BY-SA 4.0 Cafedelyon
De Ardennen in al zijn pracht
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
7 h 40
km
31.0
afstand
moeilijk
moeilijk
976
positieve hoogte
943
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© Bernard Dubourg
Aan de samenvloeiing van de Amblève met de Ourthe, panorama’s gegarandeerd !
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
1 h 40
km
5.5
afstand
aanhoudend
aanhoudend
205
positieve hoogte
206
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne
Het vilt van Ferrières
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
2 h 00
km
6.0
afstand
aanhoudend
aanhoudend
188
positieve hoogte
188
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
© CC BY-SA 3.0 Jean-Pol GRANDMONT
Ontdek Vieuxville en zijn historische dimensie
locatie
Localiser sur la carte
informaties
duur
2 h 00
km
7.5
afstand
moeilijk
moeilijk
220
positieve hoogte
220
negatieve hoogte
toegankelijkheid
Open het volledige bestand in een ander venster
Voeg toe aan winkelmandje

© CC BY-SA 4.0 Mini-Ardenne

Sy

Ferrières