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Château d’Eyneburg

Emmaburgerweg
Hergenrath
Kelmis
Un des rares châteaux du duché de Limbourg implanté sur une éminence, tous les autres étant bâtis en plaines et entourés de douves.
Dominant la vallée de la Gueule sur sa rive droite, dans un site boisé, vaste ensemble de plan complexe groupant, autour d'une grande cour pavée en damier, le château édifié à partir du 13è et peu à peu agrandi et modernisé, et la ferme.
Son autre nom, Emmaburg, serait né au 19è d'une légende prétendant qu'Emma, fille d'Eginhard, chroniqueur de Charlemagne, aurait habité le château.
L'appellation d'Eyneburg a été empruntée par un lignage qui possédait le bien dès le 13è. A la fin du 14è, Cunégonde d'Eynenberg hérite du château et de la seigneurie et s'unit à Daem van den Bongaerd. Leur fille, Bela, fait passer le bien dans la famille de son mari, Arnould de Tzevel, qui relève vers 1430. La propriété passe ensuite, par mariage de leur fille, à Jean de Dobbelstein de Donraedt, et reste dans ce lignage pendant trois siècles. En 1786, le château est vendu à Renier-Joseph Turbet, puis il passe successivement aux familles Nagelmackers, de Thiriarl, de la Rousselière- Clouard et Nellessen, au 19è.
Parmi les plus importants travaux d'agrandissement et remaniements qui donnent au château son aspect actuel, signalons ceux qui suivirent l'incendie de 1640, entrepris par Jean-Charles de Dobbelstein, époux d'Helwige de Horion, et ceux de Théodore Nellessen, commencés en 1897, par l'architecte L. Arntz. Toutefois, le jeu des toitures aux formes diverses, l'agencement et l'asymétrie des nombreux et différents bâtiments de plusieurs époques aux volumes parfois étonnants, confèrent à l'ensemble une silhouette à la fois élégante et surprenante.
En équerre à l'angle Nord-Est de l'ensemble entièrement érigé en moellons calcaires, la partie la plus ancienne est formée par la haute-cour, ou résidence seigneuriale, s'étendant de la chapelle à l'Est à une haute tour circulaire au Nord. L'imposant volume du "Palas"; élevé au 15è, noyau de l'ensemble, partiellement caché côté cour, compte trois niveaux de baies à croisée percées au 17è sur soubassement taluté vers l'extérieur. Seul vestige des percements d'origine, une petite baie du 15è au linteau en bâtière. Le dernier niveau a été ajouté après l'incendie de 1640.
Entre ce bâtiment et la chapelle, construction plus basse percée d'une porte cintrée et ajourée d'une travée de baies à traverse. Agrandissement à gauche par une loggia récente en colombage empiétant sur l'angle du Palas ".
De l'autre côté, vers le nord, masquant en grande partie le noyau central, construction dotée d'une tribune à arcade géminées, flanquée d'un pavillon d'angle carré. Rez-de-chaussée
occupé par une large entrée cintrée, remaniée. Pavillon éclairé par une travée de baies hétérogènes, dont deux à croisée au Sud. Face Ouest percée d'une seule porte basse, cintrée. Contre le pignon du "Palas", annexe un peu plus basse et étroite, aux ouvertures cintrées au rez-de-chaussée et aux fentes à meneau ou à traverse. Partie supérieure en colombage récent. Devant la façade, fontaine d'Emma, du 19è. Au Nord, émergeant de l'aile sous la haute toiture pointue et conique à forts coyaux, grosse tour circulaire du 13è dont les niveaux inférieurs sont dissimulés par plusieurs annexes largement remaniées et ponctuées d'une tourelle d'escalier semi hexagonale côté Sud. L'encorbellement en colombage de l'étage supérieur de la tour est récent. Charpente en sapin millésimée 1919.
Construite en 1902 sur les plans de l'architecte Richter, chapelle mono nef de style néo-gothique éclairée en façade par une large baie en arc brisé à triplet. A gauche, tribune sous appentis débordant sur la façade du bâtiment voisin. A droite, petite porte surmontée d'une tourelle à demi engagée. Clocheton octogonal et flèche calcaire au-dessus du chœur.
Au Nord-Ouest de la cour, constructions domestiques d'un seul étage, aux façades largement dissimulées par une vigne vierge. Ouvertures hétérogènes a traverse a meneau et rectangulaires et larges entrées cintrées au rez-de-chaussée. A l'Ouest, haut porche-colombier du 17è, pourvu d'un étage moderne en colombage, côté cour. Face extérieure datée 1648 au dessus du portail creusé dans l'espace rectangulaire de la feuillure. Dans le passage, réinsérée au-dessus d'une baie, pierre calcaire aux armes des Rolshausen et Wischel et datée "ANNO 1567", provenant des ruines de Bùtgenbach dont Christophe Rolshausen était également seigneur.
Séparant aujourd'hui en biais la cour du château de celle de la ferme, mur moderne peu élégant percé d'arcs cintrés grillagés et partant de la chapelle pour aboutir à gauche du porche-colombier.
S'étendant au Sud, dépendances agricoles formées en grande partie de bâtiments du 15è où apparaissent de temps en temps des archères vers l'extérieur. Beaux volumes coiffés de hautes bâtières d'ardoises ou de hèrbins, l'un d'entre-eux à pignons à gradins. Ouvertures cintrées et autres percements refaits, côté cour. Une entrée charretière datée 1640 et une autre ouverture surmontée d'une pierre armoriée Dobbelstein- Westerholt, daIée 1722.
Entrée dans la basse-cour par un portail cintré, refait, surmonté d'une baie partiellement rebouchée par une pierre armoriée Nellessen. Habitation refaite en 1898 et jouxtant un massif d'entrée récent couronné par une galerie en colombage.
Le château renfermait jadis un très beau mobilier ancien et de très intéressantes collections
de peintures, sculptures, orfèvrerie et porcelaine. La décoration des pièces a été refaite en 1900.
A noter le soin particulier apporté dans les éléments de décoration en fer forgé de cette époque: rampes d'escalier, grattoirs en forme d'animaux, etc

Source : Patrimoine Monumental de Belgique

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