Eglise Saint-Jean-Baptiste de Beaufays

Nichée dans un site enchanteur, une zone vertes et protégée, cette église datant de 1701 fait partie d’un bel ensemble de bâtiments contigus qui constituait l’ancien prieuré des chanoines de saint Aug

Nichée dans un site enchanteur, une zone vertes et protégée, cette église datant de 1701 fait partie d’un bel ensemble de bâtiments contigus qui constituait l’ancien prieuré des chanoines de saint Augustin. Ces bâtiments annexes sont devenus une propriété privée et l’église est devenue église paroissiale en 1803. A l’extérieur, on remarque l’élégant clocher à 3 bulbes.

L’intérieur est très accueillant, lumineux grâce à la blancheur des murs très récemment repeints. Le style général et plus particulièrement celui du chœur est baroque tandis que la nef contient du beau mobilier en chêne de style Louis XIV, notamment la chaire de vérité.

Plusieurs statues de l’école Del Cour au beau drapé représentent saints Jean, Augustin, Hubert et Roch.

Édifice mono nef à chevet plat, dédié à st Jean I'Evangéliste et érigé en 1701, date inscrite au plafond du chœur, sur les plans du frère Guillaume Cramion, de I'ordre de Saint-François-de-Paul.
A I'abri d'une ample bâtière à coyaux, couverte d'ardoises, limitée par deux larges croupes à épis et percée de rares lucarnes de même, façades sobres, ouvertes de sept hautes verrières dont I'encadrement calcaire, chanfreiné et aux piédroits harpés, interrompt son plein cintre par trois clefs passantes et en ressaut. Façade Nord en briques, sommée, comme les autres, d'un bandeau
sous corbeaux profilés de pierre portant chéneau de bois. Façade Ouest revêtue, comme la façade Sud, d'un bel appareil calcaire, et ouverte, en son centre, de l'entrée flanquée de pilastres toscans à
refends sous un fronton triangulaire saillant que domine légèrement une grande et profonde niche, occupée présentement par une statue de la Vierge.
S'appuyant au chevet plat et prolongeant la façade Sud vers I'Est, tour carrée de deux niveaux de baies dont un au cintre surbaissé, garnies d'abat-sons, assises sur un bandeau se détachant, au Sud sur le parement calcaire, à I'Est et au Nord sur le fond de briques. Chaînes d'angle comme pour la nef. Intelligemment relevé après 1950, ainsi que le haut de la tour, majestueux couronnement bulbeux octogonal, couvert d'ardoises et agrémenté d'un robuste lanternon.
Intérieur élégant sous une voûte légèrement surbaissée, dont les doubleaux et ogives, ornés de stucs Louis XlV, s'appuient sur des pilastres toscans.
Haut lambris de chêne sculpté et teinté

Source : Patrimoine Monumental de Belgique