Édifice communal attesté déjà en 1640 comme halle ou salle de réunion pour la Cour de Justice, délabré à la fin du 17è et reconstruit sur les plans du maître-maçon J. Nizet en 1722. Millésime
donné par une pierre encastrée dans le mur-pignon sud représentant un ange tenant d'une main le glaive flamboyant de la Justice et de l'autre la balance symbolique de part et d'autre d'une inscription chronogrammatique: ILLIC lVstltla traDltVr oMnlbVs.
Bâtiment abritant à la fin du 18è, une école, puis un presbytère et enfin transformé en habitation privée.
Beau volume en briques et calcaire, blanchi à l'Ouest, essenté aux autres faces, sous bâtière de tuiles mécaniques, à coyaux et petites croupes sur modillons. Façade principale aujourd'hui orientée à l'Ouest, raidie de besaces et jadis de trois niveaux. premier entièrement muré après 1928 et deuxième modifié au 19è. Baies à double meneau, aux montants harpés, pourvus de battée, à l'étage et prolongements des appuis, linteaux en bandeaux continus aux deux niveaux.
Soubassement cimenté. Bandeau plat sous chéneau récent. Mur-pignon nord ajouré de deux baies à linteau droit sur montants à deux harpes, battées et barreaux de protection. Ancien accès au mur pignon Sud.
Source : Patrimoine Monumental de Belgique