Ce château de style Louis XV flanqué d’une tour comparable à un clocher à bulbe.
Jean Giel fit construire une ferme fortifiée à cet endroit en 1614. Il est le gendre de Simon de Maret, receveur général de la Principauté de Liège. A cette époque, le plateau fangeux isolé génère un sentiment d’insécurité. Un dicton populaire dit d’ailleurs : "A Haut-Maret, les macrâles y dansaient".
Simon de Maret fait ensuite construire un manoir en 1620 à côté de la ferme fortifiée.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneCharmille exceptionnelle, la plus longue de Belgique (573 m) et parmi les plus grandes d’Europe.
4700 plants de charmes la composent, dont 60 à 70 % sont centenaires.
Elle est entretenue par les élèves de l’Institut agronomique de La Reid.
On l’appelle aussi "Le Berceau" dû à sa forme en arc de cercle.
La visite est gratuite, du lever au coucher du soleil.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneCroix en calcaire érigée en 1819 rappelant le décès à cet endroit de la femme du châtelain du Haut Marais à la suite d'une chute de cheval.
Inscription :
"MADAME DE BEHR NEE VIcTOIRE DE NOUS EPOUSE DE Mr
LE CHEVALIER DE BEHR DE HAUT MARAIS LAQEL EST DECEDEE LE 16)(BRE 1819; RIP"
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneLieu de repos et de pique nique après la montée du Ninglinspo ou de la balade sur la Porallée.
CC BY-SA 4.0 mini-ardenneCette croix évoque la mort de 4 habitants décédés en 1675.
Inscription :
«occys icy le 20 MV (?) 1675, Hubert Godardu du Rouge Thier, Jeanfils Lambert, Jean Toss d’Adseu et Gille Cambesy de Lowegne ».
Les 4 victimes mentionnées pourraient être un épisode tragique de cette petite guerre pour l’utilisation de la forêt qui servait aussi de vaine pâture.
La Porallée est un ancien territoire situé le long de la vallée de l’Amblève dans la région d’Aywaille en province de Liège (Belgique). Elle faisait partie des duchés de Limbourg (à l’ouest) et de Luxembourg (à l’est).
On ne connaît pas la date exacte mais c’est au début du 13è siècle qu’un seigneur (ou une dame) du château de Montjardin à Remouchamps aurait fait don à son chasseur (Emprardus li Brakni) du droit de chasse, de pêche, de culture et d’élevage sur son territoire. À sa mort en 1230, ce chasseur aurait légué ses droits aux habitants de la région à condition de ne jamais y bâtir de maison et à charge de prier Dieu pour le repos de leur âme. Ces terrains sont désignés dans tous les actes sous le nom de la Porallée miraculeuse Dieu et Saint-Pierre d’Aywaille.
Quand le pays devient français, le territoire de la Porallée est nationalisé. Ensuite, par décret de 1810, il repasse dans le patrimoine communal et chaque détenteur de parcelles de terre en conserve la jouissance comme par le passé, moyennant un coût de location très modeste appelé les aisances.
La Porallée vient des mots "pour aller". En effet, le territoire de la Porallée faisait partie des duchés de Limbourg (à l’ouest) et de Luxembourg (à l’est). Les habitants pouvaient aller et venir à leur gré d’un duché à l’autre sans payer de taxe ni de dîme. Il s’agissait d’une zone franche. Ils avaient même la possibilité de cultiver un champ, de mettre du bétail en pâture, de prélever du bois de chauffage et de pêcher dans l’Amblève. Le tout gratuitement. Toutefois, il leur était interdit d’y bâtir ou d’y ériger une construction. En cas de litige, les cours d’Aywaille, Remouchamps et Henumont rendaient des décisions de justice appelées records.