Déjà cité à la fin du 16è, reconstruit vers 1775 par l'ancien bourgmestre d'Eupen Renier François Grand Ry,. Château passé au début du 19è, à Jean Adolphe Philipp, d'Eupen.
De 1898 à 1920, retour aux Grand Ry, après une période de semi-abandon. Depuis, à une série de propriétaires et à différentes affectations.
Assis en biais à I'entrée d'un parc bien planté d'arbres, dans un site apparemment sans vocation bien précise pour cette implantation, harmonieuse construction de briques et calcaire, sous toiture de tuiles à croupes, demi-croupes, coyaux et lucarnes.
Un corps central de sept travées sur deux niveaux au Sud, cinq au Nord.
De chaque côté, deux travées sur deux niveaux d'ailes aux proportions plus tassées. Une assise calcaire de soubassement. Pour les fenêtres, linteau bombé avec clé passante et profilée entre consoles naissantes; châssis à petits-bois, originels conservés ou restitués. En façade principale sud, pilastres plats ou à refends limitant les différents corps; au centre, rotonde à trois pans sous fronton triangulaire et coiffe polygonale. Au rez-de-chaussée des ailes basses, deux ouvertures cochères
jointives avec arc surbaissé, sans doute vers 1900. Encadrement d'entrée sous corniche, orné d'une clé ouvragée.
En façade d'entrée nord, besaces et refends, ces derniers réservés à la très large travée centrale sous fronton triangulaire; pour celui-ci, moulurations maigres, essentage inadapté, deux fenêtres couplées aux montants traités en pilastres sous corniche.
Armes Grand Ry, probablement vers 1900, dans la ferronnerie d'imposte de la large baie d'entrée au linteau bombé sous corniche.
Pignons latéraux aujourd'hui essentés, corniches profilées pierre ou bois.
De part et d'autre du bâtiment, dans le mur de clôture à chemin, grilles de ferronnerie,
vers 1900, l'une aux initiales A(ndreas) G(rand Ry).
Source : Patrimoine Monumental de Belgique