Le Parlement de la Communauté germanophone de Belgique (en allemand: Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft) est l'organe législatif de la Communauté germanophone de Belgique situé à l'est du pa
Le Parlement de la Communauté germanophone de Belgique (en allemand: Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft) est l'organe législatif de la Communauté germanophone de Belgique situé à l'est du pays, en Région wallonne, dans la Province de Liège.
Le Parlement est composé de 25 députés élus directement pour une durée de 5 ans et présidé par Karl-Heinz Lambertz (SP). Le siège du parlement se trouve à Eupen.
Repères historiques
En 1973, suite à la première réforme de l'État belge (1968-1971), parallèlement à ce qui s'est passé dans la partie néerlandophone et francophone du territoire, une institution représentative est créée pour les germanophones de Belgique. De 1973 à 1984, cette assemblée se nomma « Conseil de la Communauté culturelle allemande » et fut la première assemblée fédérée belge issue d'élections directes (10 mars 1974). Ensuite, après la deuxième réforme de l'État, la loi du 31 décembre 1983 « de réformes institutionnelles pour la Communauté germanophone » éleva le Conseil de la Communauté germanophone, comme il fut appelé alors, au rang de véritable assemblée législative en lui accordant un pouvoir décisionnaire dans les matières relevant de la compétence de la Communauté germanophone. Son nom actuel de Parlement de la Communauté germanophone date de la modification de la Constitution belge du 9 juillet 2004.
Construit en 1812 pour Christian Bernhard Sternickel, important immeuble d'habitation passé en 1891 aux Peters, en 1906 aux Grand Ry et dans leur descendance, en 1950 enfin aux de Spa jusqu'à sa vente à l'Etat belge en 1973.
Haute façade calcaire appareillée à refends de deux niveaux et demi: double corps de cinq travées sur la droite, une travée de porche en léger recul sur la gauche. Soubassement lisse, en deux retraits de niveau, rythmé de jours de cave. Au rez-de-chaussée, fenêtres cintrées en tas de charge, appuis débordants, contrevents.
Porte centrale sur un perron de trois marches: deux colonnes engagées de style dorique pour montants, un écu bombé et muet à la clé de l'arc en biseau; deux vantaux Empire; jour d'imposte à petits-bois en rayonnement. Sur ce niveau, formant appui pour les fenêtres de l'étage, épais bandeau sur corniche.
Au 1er étage, de hautes fenêtres rectangulaires sous corniche, la fenêtre centrale traitée en fronton aplati sur un motif d'éventail. Au-dessus d'un fin bandeau prolongeant les corniches de ces dernières fenêtres, un niveau de demi fenêtres sommées d'un simple bandeau arrêté aux montants.
Avant la toiture, posé sur une dernière corniche profilée, entablement décoré de métopes aveugles et de triglyphes. Arc surbaissé pour l'entrée du porche aux piédroits marqués par le 1er retrait du soubassement; chasse-roues polygonaux comme les bornes délimitant la terrasse vers la rue. Boiseries d'origine ?
Façade arrière en briques, cimentée, à décor des baies simplifié; une lucarne passante en tire-balles, non centrée, sous une croupe débordante. Oculi au niveau de l'entablement. Sous le pignon Sud, contre la harpe droite du retour de façade avant, trois fenêtres rectangulaires marquant les étages dans la muraille de briques blanchies.
Bâtière de tuiles. Très ou trop forte corniche de bois peint, masquant largement, à l'avant, six lucarnes à linteau bombé.
Source : Patrimoine Monumental de Belgique