Ce village est juché sur les hauteurs méridionales de la confluence de l’Aisne avec son affluent, l’Amante (ou Ruisseau de Fond de Menil).
Depuis le joli village de Mormont qui surplombe l’Aisne sur sa rive droite, cette balade s’engage dans les Baudrissarts, un bois qui s’étend depuis Erezée.
Nous bifurquons alors soudainement vers un village tranquille proche de sa commune : Clerheid.
L’itinéraire nous mène ensuite dans le vaste Bois du Pays avant de redescendre vers la Vallée de l’Amante, un affluent de l’Aisne qui la rejoint en contrebas de Mormont.
Avant d’atteindre cette confluence, nous remontons vers le village et notre point de départ.
Entourée d’un ancien cimetière, cet édifice de style classique en moellons de grès harpée de calcaire aux angles est adjoint d’une tour plus récente.
Cet imposant monument est dédié aux victimes des deux guerres mondiales.
Sur la face, on peut y lire, gravé dans la pierre :
1914 - 1918
LA COMMUNE
DE MORMONT
À SES ENFANTS
puis une gravure avec un lion terrassant un aigle.
Il y a ensuite 5 porcelaines avec des photos des morts de la première guerre mondiale.
Puis un drapeau belge et l’inscription :
À NOS MORTS
VICTIMES
DE LA GUERRE
40 - 45
Sur la face latérale gauche, on peut y lire les 19 noms de soldats.
Sur la face latérale droite, 22 noms de déportés.
Cet étonnant chapiteau en pleine nature appartient au Centre d’Animation culturelle et artistique de l’Ecole de Clerheid. On y organise des classes vertes et des camps de vacances.
La pédagogie de cette école est basée sur l’écoute et le respect. Elle favorise les contacts avec les animaux de la ferme : ânes, chevaux de trait, chèvres, lapins et poules. On leur prodigue des soins afin de responsabiliser les enfants.
Les classes vertes ont lieu dans des camps proposant une multitude de thèmes variés.
Cette croix d’occis en pierre de taille a été placée en mémoire de Jaques Julien, habitant de Clerheid, décédé inopinément à cet endroit à l’âge de 65 ans, le 4 octobre 1824.
Ce village se situe en contrehaut de la vallée de l’Estinale, un affluent de l’Aisne, à l’orée d’une forêt profonde qui s’étend vers l’est : le Bois du Pays. Il est jalonné par quelques fermettes en moellons.
Des constructions en bois à l’architecture exceptionnelle dans le thème du fantastique !
Une ferme du 19è transformée en un cadre féérique, un endroit hors du temps.