Cette ville touristique très animée en saison, d’un peu plus de 4000 habitants, est un véritable écrin serti dans la vallée de l’Ourthe, en plein cœur des Ardennes belges.
Les ruines de son château féodal datant du 11è siècle dominent la ville et lui confèrent un caractère particulièrement pittoresque.
Une petite rue commerciale la traverse et attire pas mal de badauds.
Une zone d’activité économique a été créée sur le plateau de Vecmont afin de diversifier ses atouts.
Les grès de La Roche sont des poteries artisanales peintes avec du bleu de cobalt et vernissée au sel. Un musée leur est consacré dans la ville.
Cette tradition a été initiée par Henri Hoffman en 1836. La famille Kalb a poursuivi l’activité dès 1878.
Les activités y sont légions : nombreux circuits VTT et rando, restaurants gastronomiques, hôtels, kayak et hébergements de toutes sortes.
Elle contient Vierge à l’Enfant en bois polychrome datant du 17è siècle.
Sa construction est dûe au prévôt de Laroche Georges de Waha-Baillonville.
Elle contient un autel en maçonnerie dans lequel est inséré un portillon mouluré dans son encadrement, avec pentures datant du 17è siècle. On y trouve également une statue de Sainte-Marguerite en bois polychrome datant de la même époque.
Son clocheton est muni à son sommet d’une croix en fer forgé.
Une légende narre qu’elle est construite sur une source et que celle-ci alimentait la citerne d’eau du Château féodal de La Roche, citerne que s’y trouve toujours à l’heure actuelle.
Sainte-Marguerite est invoquée par les femmes enceintes pour que l’accouchement se passe au mieux.
On peut y lire ce texte, inscrit sur une pierre :
Souviens-toi
Seigneur,
Ne te souviens pas seulement
des hommes de bonne volonté
mais également
des hommes de mauvaise volonté.
Ne te souviens pas
de leurs multiples violences
mais des fruits que nous avons portés.
Souviens-toi du courage
qu’ils ont réveillé en nous
pour ta plus grande gloire
et le bonheur de l’humanité.
Cette prière a été trouvée dans un camp de la mort.
Une légende célèbre est liée à l’histoire de ce château : la légende de Berthe.
De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et Saint-Nicolas, parton de la paroisse.
Source : eglisesouvertes.be
La construction de l’horloge de la Ville a été financée en octobre 1560 par la vente aux enchères de plusieurs jardins. Le 17 février 1704, un violent incendie dédruitsit toutes les meisons du marché, d’Epaisse Rue et de Chanteraine. L’horloge qui se trouvait à la Maison de Ville fut transportée au château où elle fonctionna jusqu’en 1900 puis fut abandonnée dans les ruïnes.
Lors de fouilles de 1996, l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Historique de La Roche préserva ce qui restait du mécanisme. Après une minutieuse remise en état, l’horloge en état de marche, retrouva une place au château.
Elle était au départ munie d’un clocheton, ajouté par prudence en cas d’alerte, qui a aujourd’hui disparu.
Tous les châssis étaient en chêne issus des forêts locales.
Abritant également les services de police, il y avait également deux pièces de dégrisement.
Quand la température du four atteint 1 200 degrés, on introduit le sel de glaçage.
Trois ouvrières se partagent le travail : l’une tourne, l’autre grave, la troisième peint. Les objets ainsi réalisés résistent au four de cuisine et au lave-vaisselle.
Certaines pièces (lampes, bougeoirs…) sont uniques.
En juillet et en août, le parc est ouvert de 10:00 à 19:00.
En avril, mai, juin, septembre et octobre, de 11:00 à 17:00 en semaine mais de 10:00 à 18:00 lors des conges scolaires et des week-ends.
En novembre, décembre, janvier février et mars, il n’est ouvert que les week-ends ou durant les congés scolaires de 10:00 à 18:00.
Il est fermé les jours de Noël et Nouvel An ou encore le dimanche du carnaval de La Roche.