Le 5è plus haut point de Belgique après Botrange, le Weisser Stein, la Baraque Michel et le Mont Rigi. Aux confins ouest de la commune de Vielsalm, il est à l’intersection d’axes importants depuis le milieu du 19è auxquels s’est ajoutée la E25.
Lors de la construction des routes nationales Vielsalm-La Roche et Houffalize-Manhay au milieu du 19è siècle, les ouvriers étaient ravitaillés par un habitant du village de Fraiture tout proche qui y avait installé une baraque, d’où l’origine de ce toponyme.
Actuellement, vu son altitude, il s’agit d’un point relais important lors d’épisodes neigeux puisqu’il s’y trouve 3 pistes de ski alpin et des parcours de ski de fond.
En dehors de cette période, il subsiste des points de ravitaillement.
Des plantations de pins sylvestres ont été tentées dans cette zone tourbeuse mais elles se sont toutes révélées infructueuses.
On y trouve néanmoins du genévrier, de la canneberge, de la linaigrette vaginée, de la bruyère quaternée, de l’airelle, du genêt anglais, de la narthécie ainsi que d’autres espèces végétales intéressantes.
Plusieurs espèces d’oiseaux s’y trouvent également : l’engoulevent d’Europe, la pie-grièche grise ou encore le cassenoix moucheté.
Il est également possible de louer du matériel, d’avoir un moniteur ou encore de se restaurer.
Prix de groupe, petite restauration, location de ski, moniteur. 20 luges, 10 ski-bobs.
Accès facile.
Parking pour 800 voitures.
Longueur du parcours : 62 km.
Altitude : 652 m.
Location de matériel : Oui
Le paysage est resté autrefois ouvert grâce à un pâturage extensif, empêchant la forêt de s’y installer.
Puis lors de la révolution industrielle, le besoin de bois a induit des plantations massives d’épicéas. Les tourbières sont alors draînées.
A présent considérées comme patrimoine exceptionnel, on reconstitue les tourbières, notamment dans le cadre des projets LIFE. Les résineux y sont ôtés afin de permettre le retour à une biodiversité plus naturelle.
Une autre raison majeure est de préserver l’eau douce, bien ô combien précieux, qui est captée par ce milieu comme dans une énorme éponge. Chose compromise par les plantations d’épicéas qui assèchent le terrain, ce qui favorise un écoulement superficiel qui entraîne de surcroît des sédiments et autres polluants.