Ferrières est connue dès l’an 747, où elle est citée pour la première fois, grâce à la donation qu’en fit le maire du palais Carloman à l’abbaye de Stavelot sous le nom de Ferieres.
Les armoiries de Ferrières sont inspirées, en grande partie, du sceau de la cour féodale du comté de Logne (fin du 16è siècle - début du 17è), incorporé à la principauté de Stavelot -Malmédy, représentant une tête de Gorgone.
Ce sont des monstres fabuleux que l’on représentait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d’ailes.
La couronne royale, l’épée et la crosse sont les attributs propres au comté de Logne, symbolisant les pouvoirs spirituel et temporel du prince - abbé.
Ferrières est jumelée depuis le 27 juin 1964 avec Chablis, petite ville de l’Yonne, dans la région de Bourgogne en France (200 km de Paris). Son vin blanc est l’un des plus fameux de France (Chardonnay) grâce au sol calcaire sur lequel il est produit.
Sur le sommet de sa façade, on y trouve une pierre gravée d’une petite prière :
O MARIE
CONCUE SANS PECHE
PRIEZ POUR NOUS
QUI AVONS RECOURS A VOUS
Elle a reçu le trophée du syndicat d’initiative et de tourisme de Ferrières lors ’un concours de crèches qui a eu lieu en 1975.
Ces dénominations sont : de la House, de la ferme, de la ferme de La House, des Chaufours, du chemin d’Izier, du carrefour, Rixhon, Notre-Dame-des-Champs, des Roupêyes, des Roupies.
Son architecture massive et trapue s’inspire de la "maison forte" que fut sans doute La House et du presbytère plus spécialement par ses deux murs renforcés et ajourés dont l’angle s’oppose aux vents violents venant de la plaine (Fond de Cièle) et sa toiture à croupes (4 pans) imposante (style mosan).
Elle abrite une statue de la Vierge miraculeuse, surnommée localement Notre-Dame-des-Champs, et de l’ordre des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.
C’est Catherine Labouré qui, ayant eu la vision de la Vierge, est à l’origine de cette dévotion. Elle a demandé la frappe d’une médaille sur laquelle figurent d’un côté, la Vierge avec les bras ouverts et, au revers, les douze étoiles. C’était inspiré de l’Apocalypse de Saint-Jean " Une femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles ".
Le drapeau de l’Europe a repris, sur fond bleu, ces douze étoiles.
Elle est l’œuvre de Lambert Tromme et Célestin Lognoul.
Elle est dédiée à Sainte-Thérèse et à l’Enfant-Jésus.
L’originelle croix en fonte a été brisée en 1789 lors de la révolution française par les sans-culottes. Elle a été réparée par le forgeron Warzée au fourneau de Férot, là où bien d’autres croix du 18è siècle de la région furent confectionnées.
D’après les registres communaux de Bra, elle fut placée en mémoire d’une histoire tragique où suite à un cambriolage, la propriétaire qui voulut récupérer son bien en poursuivant le voleur à travers les campagnes environnantes fut tuée par ce dernier. Puis ce fut ensuite le voleur qui fut tué à son tour par le beau-frère de la victime lors de l’altercation.
On l’appelle localement également la Croix Collignon.
D’après cette tradition, la victime serait un des frères Collignon, écrasé par son attelage à cet endroit. Son autre frère, simple d’esprit, fut épargné et lorsqu’il se précipita pour annoncer la nouvelle à sa mère, celle-ci regretta que ce fut son frère plus fûté qui décéda dans l’accident.
Elle a remplacé, en 1878, celle qui, de son clocher semi-bulbeux, a vu vraisemblablement des siècles de l’histoire ancienne de la paroisse.
Dans la nouvelle, il n’est rien resté de l’ancienne, sinon la pierre tombale d’Henri Adam, vicaire de la paroisse, décédé le 2 juin 1748. Et aussi les deux cloches, fondues en 1849 par Causard frères, à Tellin.
L’une d’elles est partie en Allemagne le 31 mars 1944 pour une bien périlleuse randonnée. Elle en est revenue, le 6 novembre 1945 sans avoir subi trop de dommage.
Ses colonnes monolithiques sont remarquables. Le chœur a un chevet à trois pans et est tourné vers l’Est, symbole de résurrection. Les orgues datent de 1914.
Le mobilier, dont trois autels à retable, la chaire de vérité, les confessionnaux, les bancs de communion et la balustrade du jubé, sont en chêne sculpté avec soin par Mr Olivier Merveille.
Les vitraux datent de 1898 (I. Grosse-De Herde, de Bruges).
La restauration intérieure de 1947 a accentué son cachet de simplicité religieuse. Malgré cette restauration, l’église a conservé, au-dessus de la nef centrale, tout près de la tour, quelques traces du passage à travers la voûte d’un Allemand qui, le 15-2-1944, voulait se rendre compte par lui-même qu’on ne cachait ni armes, ni réfractaires, dans les combles de l’édifice.
Source : ferrieres.be
Devenu menaçant, le clocher a été remplacé en 2017 par une étonnante structure en tôles d’acier inoxydable dessinée par les architectes Canevas-Greisch. Il s’agit ici de la première commune dont l’église est dotée d’un clocher métallique constitué d’une seule pièce.
Alors qu’il avait été envisagé de rendre la toiture entièrement plane, cette solution a permis au bâtiment de conserver sa vocation de repère et sa silhouette.
Relativement légère avec ses 24,5 tonnes puisque l’ancien clocher a draîné 270 tonnes lors de son démontage. De plus bien moins onéreux que s’il avait fallu conserver l’ancienne structure.
C’est par la croix intégrée que l’ensemble a été hissé sur la tour par une grue puis fixé solidement dans une dalle en béton.
A gauche, une tour circulaire de trois niveaux relie le corps de logis à un porche couvert d’un toit à la Mansart.
La ferme est établie à gauche du château. La cour intérieure est bordée par le logis, une grange, des étables et un chartil.
A l’extérieur du bâtiment fermier, s’élève une autre grange (étable à cochons).
La gentihommière et la ferme sont alimentées par le Ruisseau du Vieux Pouhon, un petit affluent de la Lembrée.
Dans le parc se trouve un étang qui accueille de nombreux crapaux qui ont emprunté le crapauduc sous la grand route à Landrecy.
Il a été inauguré le 5 septembre 1998.
Dans la salle 1, on trouve des jouets belges, des chevaux en carton-pâte, des jeux de construction et des poupées.
Dans la salle 2, on trouve des jeux de construction, des jeux de quilles, des figurines, des animaux, des poupées et des marionettes.
Dans la salle 3, il y a des jouets en tôle et divers, des D!nky Toys et des Matchbox (voitures, trains, camions, mécanos...), des poupées, des jeux d’optique, des ours en peluche.
On trouve aussi une boutique de souvenirs.
L’Office du Tourisme de Ferrières jouxte le bâtiment.
Ferrières possède un "Bati". Il représente souvent la place publique du village et signifie dans ce cas "terrain battu, foulé, banal".
Il désigne parfois aussi un chemin et aurait même donné naissance à des noms de localités, par exemple Battice, sans parler des noms de famille très fréquents.
Anciennes prairies humides de fauche au milieu d’une zone essentiellement forestière.
Un bas-marais à jonc épars et à sphaignes occupent les zones les plus marécageuses.
La flore, très hygrophile, comprend notamment la valériane dioïque, la renouée bistorte ou l’orchis de mai.
La prairie mégaphorbiaie à angélique sauvage est plus étendue. La flore y est plus graminéenne, et classique des prairies non amendées à fromental.
Plus au Sud, la recolonisation forestière a pris le pas. Le genêt à balais, bien présent à cet endroit, est sans doute un témoin de la lande à callune, jadis très étendue. Il est parasité par l’orobanche du genêt.
Ces lieux humides (une mare y a été aménagée) sont recherchés par divers batraciens et reptiles. Ils attirent également plusieurs papillons et libellules.
(Auteur : J-L. Gathoye)