Le toponyme de cette ville d’environ 15000 habitants, située en rive droite de la Meuse, provient du celtique Divonanto qui signifie "la vallée sacrée".
Des fouilles attestent que l’occupation de la Vallée de la Meuse à cet endroit date déjà du paléolithique, période de la préhistoire où les hommes étaient des chasseurs-cueilleurs.
D’autres traces datent du mésolithique (sédentarisation) et du néolithique (début de l’agriculture).
Ce cimetière inauguré en 1923 contient les tombes de 1200 soldats français tués durant le combat d’août 1914, lors de la reprise de la citadelle par les Français.
Cet édifice date de 1818. Il a été construit par Vauban sur le site d’un ancien château fort construit en 1040 sous les ordres de l’évêque de Liège, Nithard.
Un château fort est construit au sommet de l’éperon rocheux, sous les ordres de l’évêque de Liège, Nithard, pour permettre la défense de la ville et du pont sur la Meuse.
Le château est détruit par Charles le Téméraire lors du sac de la ville.
Dinant est sous domination française (Louis XIV). Des modifications sont apportées par Vauban.
Louis XIV installe sa cour à Dinant.
Dinant est sous domination hollandaise. Les Hollandais apportent quelques modifications à la citadelle.
La bataille de France a lieu. Les Allemands de la 7è Panzedivision d’Erwin Rommel traversent la Meuse à Leffe plus au nord. La citadelle subit des tirs d’artillerie.
Cet édifice de style gothique en calcaire de Dinant datant du 13è siècle remplace un édifice de style roman qui s’est écroulé en 1227 suite à un éboulement d’un énorme pan de rocher. Il est typique des modèles importés de Bourgogne.
Le bâtiment est long de 50 m et large de 30. Sa hauteur est de 22 m. Son clocher bulbeux domine la Meuse de plus de 100 m.
Des colonnes cylindriques constituent les grandes arcades de la nef.
Le chœur adossé au rocher est plus petit.
Cette cavité calcaire s’ouvre tel un labyrinthe sur la rive droite de la Meuse. Son entrée inférieure se trouve à 138 m d’altitude.
650 m de galeries sur un total de 850 sont accessibles aux visiteurs. La visite dure environ 50’. Elle contient plusieurs salles remarquables ainsi qu’une rivière souterraine. Un escalier de 120 marches permet de sortir de la grotte.
Dans la chapelle de l’ancien couvent de Bethléem, ce musée de la bière Leffe vous propose une visite avec des expériences interactives, des écrans tactiles et des dégustations.
Cette table de pique-nique se situe derrière le parking de la maison Leffe, un complexe avec musée hôtel et restaurant.
Cette entrée de la ville date du 17è siècle. On l’appelle également la Porte Sibert ou Salmier (ancien bourgmestre). Un chronogramme gravé sur une plaque de marbre noir est millésimé 1637.
Sur le chronogramme, on peut y lire la phrase en latin : « La paix et le salut seront donnés à ceux qui servent la neutralité ».
Pendant la première guerre mondiale, les Allemands ont fait retailler la pierre et redorer les lettres.
Cette porte de la ville accrochée au versant oriental de la vallée à l’aplomb d’une paroi rocheuse, également appelée Porte en Corroy, a servi d’entrée fortifiée entre le 13è et le 15è siècle.
Cette petite niche contenant une statue de la Vierge et entourée d’un muret date de 1956.
Cet hexagone aplati de 25 m sur 17 bien conservé a été édifié au 14è siècle. La tour fut détruite par les Bourguignons puis reconstruite après le sac de la ville.
Elle a été classée comme monument en 1983.
Ce moulin restauré date du 15è siècle et a été aménagé dans son état actuel au 17è siècle.
Le barrage, le bief, les vannes et la machinerie sont toujours en place.