Ce fort médiéval en ruines dont la construction a débuté au 13è siècle est perché sur un éperon rocheux en surplomb de la Meuse. Il a été classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie en 2013.
Une partie du Comté de Namur est acquise par Ermesinde Iè de Luxembourg au décès de son père Henri L’Aveugle.
A la mort de son mari Walram III, Ermesinde donne le château à Isabelle de Bar, une fille de son premier mariage avec Thiébaut Ier de Bar. Il est alors développé et renforcé. Il devient un centre politique et militaire.
Les troupes liégeoises subissent une défaite militaire. Ils doivent se retirer après la maladie et la mort du prince-évêque.
A la mort de son mari, Isabelle de Bar remet le château à son demi-frère Henri le Blond. Son administration est laissée à un prévôt adjoint.
Henri le Blond fait installer une fabrique de monnaie dans le château, devenu une cité capitale habitée par des orfèvres et des monnayeurs avec leurs familles.
Au départ Château d’Emeraude, la forteresse prend le nom de Poilvache à la suite d’une ruse de guerre. Les Dinantais pénétrent la forteresse, déguisés avec des peaux de bêtes, camouflés parmi des troupeaux.
Jean l’Aveugle, comte de Luxembourg, revend le château à Marie d’Artois, la veuve du comte Jean Ier de Namur.
Marie d’Artois donne le château à son fils Guillaume Ier.
Le fils de Guillaume Ier, Jean III, vend tout le comté, y compris Poilvache, au duc bourguignon Philippe le Bon.
Le prince-évêque Johan VIII de Heynsberg assiège Poilvache avec une grande armée de 30 000 hommes, renforcée par des hommes de Dinant et de Huy. La forteresse ne résiste pas à l’artillerie liégeoise : elle est démantelée et rasée.
Les troupes françaises d’invasion du roi Henri II détruisent ce qu’il reste de Poilvache.
La guilde des monnayeurs est dissolue malgré qu’elle ait un peu subsisté à la fermeture des ateliers et à la destruction du château.
Poilvache appartient aux princes des Pays-Bas autrichiens.
L’empereur Joseph II vend Poilvache à un forgeron d’Yvoir.
Les troupes autrichiennes bombardent les rebelles qui ont pris leur poste sur la rive opposée de la Meuse.