Ce hameau était autrefois une véritable ville fortifiée avec un château-fort ainsi qu’une place forte militaire dotée d’une longue muraille. Elle a été détruite en 1466 par Charles le Téméraire.
Revogne est cité pour la première fois dans un document sous la forme Ruvogna.
Un four à chaux est présent dans le village, attestant d’une activité industrielle.
L’armée du seigneur de Revogne prend d’assaut le Château de Mirwart, réputé très important, avec l’aide des Dinantais.
Revogne est détruit en même temps que Dinant par les armées du comte de Charolais. Ses remparts sont démantelés.
Bernard de Harroy, seigneur de Froidlieu, capitaine-prévôt de Revogne fait construire un château-ferme fortifié à l’emplacement de l’ancienne basse-cour du château féodal.
L’activité économique est dominée par l’agriculture, l’élevage et le commerce de chevaux.
La paroisse de Revogne est supprimée et rattachée à celle de Froidlieu.
Revogne est rattaché à la paroisse de Honnay (province de Namur) à la place de celle de Froidlieu.
Cette grande grotte mariale a été construite par les habitants du village en remerciement de sa protection. Un pèlerinage y a lieu chaque premier dimanche de spetmbre, lors de la Nativité de la Vierge. On y trouve bancs, fleurs et bougies.
Cette chapelle a été construite en 1777. On y trouve une cloche datant de 1502 issue de l’église romane attenante au château féodal.
Ce château-ferme a été construit vers 1645 par Bernard de Harroy, seigneur de Froidlieu, capitaine-prévôt de Revogne, un peu plus bas que l’emplacement de l’ancien château féodal, à l’emplacement de son ancienne basse-cour.
Il a très probablement été construit avec les matériaux de l’ancien château-fort.
Fortifié, il comporte plusieurs meurtrières ainsi qu’une échauguette (une petite pièce carrée en encorbellement destinée au guetteur).
La propriété du château compte 140 ha et la ferme 68 ha.
Cette grotte appelée également le Trou des Nutons, était habitée par des hommes préhistoriques.
L’une des 3 portes de l’ancienne ville fortifiée de Revogne datant de 1241. Elle était autrefois nettement plus haute et comportait une tour de défense aujourd’hui disparue.