Cette ancienne commune du plateau des Tailles, faisant à présent partie de Vielsalm, est située à 550 m d’altitude et est traversée par le Ruisseau de Saint-Martin, dit aussi Ruisseau de Bihain.
Cette chapelle en pierres de schiste et à toiture plane située dans un jardinet, contient une statue du Sacré-Cœur de l’Enfant Jésus.
Une petite croix en fer forgé située à droite du pont sur le Ruisseau de Saint-Martin (ou de Bihain).
Cette croix courtaude en schiste est frappée en son centre de Sainte-Barbe, drapée à l’antique qui se dresse à côté d’un portail sommaire avec porte entrouverte.
Elle contient un épigraphe votif d’intercession : "L’AN 185. AMEN/SAINTE /BARBE VIERGE/ET MARTIRE/PRIEZ POUR NOUS/ILLUSTRE VICTIME/DE LA FOI PATRONNE (sic/DES OUVRIERS MINEURS/NOUS VOUS SUPPLIONS/PAR LES MERITES DE JESUS VOTRE DJIN/EPOUX DE DAIGNER IN/TERCEDER AUPRES DE LIJ/QUE NOUS SOYONS/PRESERVES DES MAUX DONT NOUS SOMMES (mort) ELLEMENT MENACES/ET DE NOUS ASSISTER/A L’HEUREDE NOTRE/ MORT AMEN/VOUS QUI PASSEZ/ICI PRIEZ CETTE SAINTE AFIN QU/ELLE INTERCEDE AUPRES DE DIEU/POUR LE REPOS DES AMES DES FIDELES/TREPASSES . ILS ONT ÉTÉ COMME EUX. R(equiescat) I(n) P(ace/CETTE CROIX A ÉTÉ VOUEE PAR/J.H.MOLHAN DE BIHAIN"
Cette église datant du 12è siècle a été restaurée en 1722.
On y trouve des pierres tombales de l’ancienne seigneurie de Bihain.
Cette fange protégée d’une superficie de 280 ha a été dégagée des épicéas qui l’avaient envahie, dans le cadre du projet LIFE Ardenne liégeoise. Elle a retrouvé son aspect originel et elle est fréquentée par des canards et des castors.
Les végétaux ne s’y décomposent pas facilement du fait de l’acidité et de l’humidité de ce sol fagnard. Cela forme ainsi la tourbe, une matière organique à la teinte brune foncée.
On s’en servait jadis souvent comme combustible.
Sachant qu’elle se forme à raison de 1 mm par an, il faut des centaines ou des milliers d’années pour former une tourbière.
On y trouve des espèces de plantes assez typiques telles que la myrtille, la callune ou encore la bruyère quaternée.
Lorsque l’épaisseur de la tourbe est assez faible, on parle de lande. Lorsqu’elle est plus importante, on parle de tourbière.
Dans ce dernier cas, un autre type de végétation s’y développe comme les linaigrettes, les droseras, les andromèdes ou différents types de sphaignes, qui par ailleurs se raréfient.
Il faut être assez prudent lorsque l’on s’aventure dans une tourbière car le terrain spongieux prête à l’enfoncement. Le piétinement lui est de toutes façons particulièrement nocif.
Cette concession fut demandée en mai 1829 par la Société du Luxembourg, fondée en 1828 par 5 industriels belges.
Elle avait pour raison sociale « de rechercher les mines, minières et carrières » afin de les exploiter, essentiellement dans le Grand Duché de Luxembourg.
Il est dédié à la mémoire de la 83è Division d’infanterie qui a libéré Bihain le 11 janvier 1945.
Ce musée est consacré à la 83e Division d’Infanterie américaine qui a participé à la Bataille des Ardennes. Il a libéré Bihain lors de la seconde guerre mondiale.
Cette zone classée de grand intérêt biologique a une superficie de 5.52 ha.
Elle prend source entre Hébronval et Bihain, traverse la Réserve Naturelle du Colanhan, des Prés de la Lienne puis serpente à Trou de Bra, les Forges avant de se jeter dans l’Amblève près de Targnon.
Hébronval 10
6690 Hébronval (Vielsalm)
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Fax :+32(0)80 41 80 73
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