Ferrières est connue dès l’an 747, où elle est citée pour la première fois, grâce à la donation qu’en fit le maire du palais Carloman à l’abbaye de Stavelot sous le nom de Ferieres.
Les armoiries de Ferrières sont inspirées, en grande partie, du sceau de la cour féodale du comté de Logne (fin du 16è siècle - début du 17è), incorporé à la principauté de Stavelot -Malmédy, représentant une tête de Gorgone.
Ce sont des monstres fabuleux que l’on représentait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d’ailes.
La couronne royale, l’épée et la crosse sont les attributs propres au comté de Logne, symbolisant les pouvoirs spirituel et temporel du prince - abbé.
Ferrières est jumelée depuis le 27 juin 1964 avec Chablis, petite ville de l’Yonne, dans la région de Bourgogne en France (200 km de Paris). Son vin blanc est l’un des plus fameux de France (Chardonnay) grâce au sol calcaire sur lequel il est produit.
Un barbecue public en retrait de la route, avec plusieurs tables de pique-nique.
Une zone de barbecue avec des tables de pique-nique.
La salle des fêtes du village.
Une petite chapelle en moellons de calcaire, située au carrefour entre Lognoul et le Houpet. Elle est millésimée 1897 et a été bâtie par le forgeron Michel Chabot qui habitait à côté.
Sur le sommet de sa façade, on y trouve une pierre gravée d’une petite prière :
O MARIE
CONCUE SANS PECHE
PRIEZ POUR NOUS
QUI AVONS RECOURS A VOUS
Elle a reçu le trophée du syndicat d’initiative et de tourisme de Ferrières lors ’un concours de crèches qui a eu lieu en 1975.
Cette chapelle date de 1954. Elle porte plusieurs dénominations suivant qu’on désigne le propriétaire ou les localisations.
Ces dénominations sont : de la House, de la ferme, de la ferme de La House, des Chaufours, du chemin d’Izier, du carrefour, Rixhon, Notre-Dame-des-Champs, des Roupêyes, des Roupies.
Son architecture massive et trapue s’inspire de la "maison forte" que fut sans doute La House et du presbytère plus spécialement par ses deux murs renforcés et ajourés dont l’angle s’oppose aux vents violents venant de la plaine (Fond de Cièle) et sa toiture à croupes (4 pans) imposante (style mosan).
Elle abrite une statue de la Vierge miraculeuse, surnommée localement Notre-Dame-des-Champs, et de l’ordre des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.
C’est Catherine Labouré qui, ayant eu la vision de la Vierge, est à l’origine de cette dévotion. Elle a demandé la frappe d’une médaille sur laquelle figurent d’un côté, la Vierge avec les bras ouverts et, au revers, les douze étoiles. C’était inspiré de l’Apocalypse de Saint-Jean " Une femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles ".
Le drapeau de l’Europe a repris, sur fond bleu, ces douze étoiles.
Cette statue de la Vierge s’élève sur un muret en moellons de calcaire. Elle est entourée d’un arceau décoré de roses.
Cette petite chapelle arrondie en moellons de grès date de 1935. Elle comporte un portail garni de roses et possède des vitraux façonnés par un maître-verrier liégeois.
Elle est l’œuvre de Lambert Tromme et Célestin Lognoul.
Elle est dédiée à Sainte-Thérèse et à l’Enfant-Jésus.
Cette croix porte un Christ torsadé, sur une croix de bois avec un pied peint en brun, forgé par René Maquoi d’après un modèle fourni par la famille Billy.
Le tout est fixé sur une croix de bois avec un pied peint en brun.
Une croix en fer portant un Christ peint en blanc qui s’élève devant l’ancienne poste du village sur un muret en pierre de taille. Elle est millésimée 1768.
L’originelle croix en fonte a été brisée en 1789 lors de la révolution française par les sans-culottes. Elle a été réparée par le forgeron Warzée au fourneau de Férot, là où bien d’autres croix du 18è siècle de la région furent confectionnées.
D’après les registres communaux de Bra, elle fut placée en mémoire d’une histoire tragique où suite à un cambriolage, la propriétaire qui voulut récupérer son bien en poursuivant le voleur à travers les campagnes environnantes fut tuée par ce dernier. Puis ce fut ensuite le voleur qui fut tué à son tour par le beau-frère de la victime lors de l’altercation.
Une croix de dévotion en bord de route et à l’entrée du bois, qui fut recueillie et replacée par Pierrot Dethier en 1982.
Une croix en bois portant un petit Christ en fonte noir, au carrefour de trois chemins.
Une ancienne croix en bois de rogations, peinte en blanc et ne comportant plus de Christ.
Cette croix d’occis qui s’élève dans le talus est dédiée à L. Eloi, décédé à cet endroit le 22 septembre 1858.
On l’appelle localement également la Croix Collignon.
D’après cette tradition, la victime serait un des frères Collignon, écrasé par son attelage à cet endroit. Son autre frère, simple d’esprit, fut épargné et lorsqu’il se précipita pour annoncer la nouvelle à sa mère, celle-ci regretta que ce fut son frère plus fûté qui décéda dans l’accident.
Cette croix en fer forgé a été élevée en 1840 à la fin de l’exploitation du minerai de fer dans la région.
Cette croix en pierre de taille est dédiée au garde-champêtre Victor Lamer, tué par un coup de feu à cet endroit le 18 octobre 1928 à minuit, à l’âge de 66 ans.
Cette église de style pseudo-gothique a été reconstruite en 1878 et achevée en 1881, d’après les plans de l’architecte J. Rémont. Le clocher qui était en mauvais état a été remplacé par une structure légère en inox.
Elle a remplacé, en 1878, celle qui, de son clocher semi-bulbeux, a vu vraisemblablement des siècles de l’histoire ancienne de la paroisse.
Dans la nouvelle, il n’est rien resté de l’ancienne, sinon la pierre tombale d’Henri Adam, vicaire de la paroisse, décédé le 2 juin 1748. Et aussi les deux cloches, fondues en 1849 par Causard frères, à Tellin.
L’une d’elles est partie en Allemagne le 31 mars 1944 pour une bien périlleuse randonnée. Elle en est revenue, le 6 novembre 1945 sans avoir subi trop de dommage.
Ses colonnes monolithiques sont remarquables. Le chœur a un chevet à trois pans et est tourné vers l’Est, symbole de résurrection. Les orgues datent de 1914.
Le mobilier, dont trois autels à retable, la chaire de vérité, les confessionnaux, les bancs de communion et la balustrade du jubé, sont en chêne sculpté avec soin par Mr Olivier Merveille.
Les vitraux datent de 1898 (I. Grosse-De Herde, de Bruges).
La restauration intérieure de 1947 a accentué son cachet de simplicité religieuse. Malgré cette restauration, l’église a conservé, au-dessus de la nef centrale, tout près de la tour, quelques traces du passage à travers la voûte d’un Allemand qui, le 15-2-1944, voulait se rendre compte par lui-même qu’on ne cachait ni armes, ni réfractaires, dans les combles de l’édifice.
Source : ferrieres.be
Devenu menaçant, le clocher a été remplacé en 2017 par une étonnante structure en tôles d’acier inoxydable dessinée par les architectes Canevas-Greisch. Il s’agit ici de la première commune dont l’église est dotée d’un clocher métallique constitué d’une seule pièce.
Alors qu’il avait été envisagé de rendre la toiture entièrement plane, cette solution a permis au bâtiment de conserver sa vocation de repère et sa silhouette.
Relativement légère avec ses 24,5 tonnes puisque l’ancien clocher a draîné 270 tonnes lors de son démontage. De plus bien moins onéreux que s’il avait fallu conserver l’ancienne structure.
C’est par la croix intégrée que l’ensemble a été hissé sur la tour par une grue puis fixé solidement dans une dalle en béton.
Cette ferme du 18è siècle est bâtie en moellons de calcaire. La porte est en anse de panier de briques et la toiture est en ardoises.
Cette ferme pédagogique en moellons de calcaire produit du beurre, du lait, de la glace et du fromage.
L’architecture est de type semi-clôturé.
La cour intérieure pavée est accessible par un porche-colombier datant du 18è siècle.
La ferme est bâtie. Elle appartient vraisemblablement à l’Abbaye de Stavelot.
Le porche-colombier est ajouté.
Les bâtiments et dépendances agricoles sont remaniés.
Deux anciens bacs-abreuvoirs en briques située le long du Chemin de la Fontaine.
Cette gentilhommière a été construite probablement à la fin du 16è siècle. Elle est dotée d’une façade de deux niveaux élevée en moellons de calcaire au rez-de-chaussée et en briques à l’étage.
A gauche, une tour circulaire de trois niveaux relie le corps de logis à un porche couvert d’un toit à la Mansart.
La ferme est établie à gauche du château. La cour intérieure est bordée par le logis, une grange, des étables et un chartil.
A l’extérieur du bâtiment fermier, s’élève une autre grange (étable à cochons).
La gentihommière et la ferme sont alimentées par le Ruisseau du Vieux Pouhon, un petit affluent de la Lembrée.
Dans le parc se trouve un étang qui accueille de nombreux crapaux qui ont emprunté le crapauduc sous la grand route à Landrecy.
Ce jardin clos restauré à l’initiative de l’association locale Qualité-Village-Ferrières situé à côté de l’église Saint-Martin contient plusieurs croix et monuments funéraires en fonte et en calcaire remarquables.
Il a été inauguré le 5 septembre 1998.
Cette bâtisse en moellons de calcaire avec un toit en ardoise, date du 19è siècle et a été agrandie vers 1915-1917.
La porte centrale est accessible par un perron.
Avant la fusion, ce bâtiment comprenait également l’école communale.
Ce monument est dédié aux morts de la première guerre mondiale.
Ferrières est jumelé avec Chablis en Bourgogne-Franche-Comté (France) depuis le 28 juin 1964. Ce monument a été placé à l’occasion du cinquantième anniversaire du jumelage. La petite place de Ferrières porte d’ailleurs son nom.
Ce monument où s’élève une grande statue de Jésus a été élevé en 1922 par la paroisse de Ferrières, en reconnaissance de ce qui a été épargné durant la première guerre mondiale.
Cet ancien moulin sur la Lembrée en moellons de grès schisteux chaulés est couvert d’une bâtière de chèrbins (ardoises très épaisses en forme d’écaille).
Il est entré en activité au 17è siècle et les a cessées à la 2è guerre mondial
Ce musée est établi dans un hôtel de maître datant du début du 20è siècle.
Il possède une collection de plus de 1000 jouets datant de la fin du 19è aux années 50.
Dans la salle 1, on trouve des jouets belges, des chevaux en carton-pâte, des jeux de construction et des poupées.
Dans la salle 2, on trouve des jeux de construction, des jeux de quilles, des figurines, des animaux, des poupées et des marionettes.
Dans la salle 3, il y a des jouets en tôle et divers, des D!nky Toys et des Matchbox (voitures, trains, camions, mécanos...), des poupées, des jeux d’optique, des ours en peluche.
On trouve aussi une boutique de souvenirs.
L’Office du Tourisme de Ferrières jouxte le bâtiment.
Une table de pique-nique près d’une petite rotonde au pied d’un beau point de vue sur Ferrrières.
La Place s’appelait, jadis « Li Pieri ». En 1823, elle porte le nom de « Li Bâti », pour être actuellement Place de Chablis.
Ferrières possède un "Bati". Il représente souvent la place publique du village et signifie dans ce cas "terrain battu, foulé, banal".
Il désigne parfois aussi un chemin et aurait même donné naissance à des noms de localités, par exemple Battice, sans parler des noms de famille très fréquents.
Un panorama sur le village de Ferrières, la ferme de la Housse et l’église Saint-Martin.
Un point de vue sur la région de Ferrières.
Anciennes prairies humides de fauche au milieu d’une zone essentiellement forestière.
Un bas-marais à jonc épars et à sphaignes occupent les zones les plus marécageuses.
La flore, très hygrophile,
Anciennes prairies humides de fauche au milieu d’une zone essentiellement forestière.
Un bas-marais à jonc épars et à sphaignes occupent les zones les plus marécageuses.
La flore, très hygrophile, comprend notamment la valériane dioïque, la renouée bistorte ou l’orchis de mai.
La prairie mégaphorbiaie à angélique sauvage est plus étendue. La flore y est plus graminéenne, et classique des prairies non amendées à fromental.
Plus au Sud, la recolonisation forestière a pris le pas. Le genêt à balais, bien présent à cet endroit, est sans doute un témoin de la lande à callune, jadis très étendue. Il est parasité par l’orobanche du genêt.
Ces lieux humides (une mare y a été aménagée) sont recherchés par divers batraciens et reptiles. Ils attirent également plusieurs papillons et libellules.
(Auteur : J-L. Gathoye)