Vaste propriété familiale du 17è comprenant une demeure d’inspiration néo-romane et plusieurs dépendances du 17è et 18è siècle.
Les membres de cette famille se sont impliqués dans la vie politique, économique, sociale et artistique.
Ce lieu d’accueil sert actuellement pour stages d’artistes, retrouvailles familiales, endroit de ressourcement, organisation d’événements, découverte de la réserve naturelle entourant le château.
Divers corps de métier collaborent à l’entretien du domaine et contribuent ainsi à assurer la pérennité du patrimoine.
Une glacière permettait autrefois de conserver les aliments dans un bon état de fraîcheur pour les convives du château. Il s’agit d’une chambre ovale voûtée dotée d’une cheminée fermée par une grosse pierre recouverte d’une épaisse couche de terre. Une dizaine de blocs de glace provenant de l’étang voisin y étaient empilés chaque année et un ouvrier y accédait par une galerie de 8 mètres fermée par une épaisse porte en chêne.
La glace perdurait ainsi jusqu’au mois d’août.
Cette glace servait parfois à soigner les gens dans les hameaux aux alentours ainsi que les animaux.
Le château à caractère forestier est érigé.
La glacière perd sa vocation première car la glace est achetée à l’extérieur par le châtelain. Elle devient un dépôt de benzène.
La glacière est refermée définitivement.
La forêt entourant le château devient réserve naturelle. Elle comporte une centaine d’hectares.
Cette réserve naturelle ornithologique privée d’intérêt scientifique date de 1976 et s’étend sur 106 hectares.
Elle est composée d’un parc, d’un bois composé essentiellement de feuillus et de quelques pâturages.
L’accès au public de la réserve naturelle est limité dans le cadre de visites guidées, lors des chantiers de gestion ou toute autre activité organisée dans le site et avalisée par la commission de gestion.
Les véhicules motorisés et vélos tout terrain ne seront pas admis dans la réserve, à l’exception des engins agricoles et autres destinés à la gestion du site (fauche, débroussaillage, ...).
Les études scientifiques sont suscitées et menées après accord de la commission de gestion.
Pour des motifs de sécurité publique, de protection d’espèces ou de travaux de gestion, la commission de gestion peut interdire temporairement certains accès.
Les forêts acidophiles de Grimonster sont variées, essentiellement constituées de taillis et de taillis sous futaie; la hêtraie à luzule blanche, la chênaie sessiliflore, la chênaie à charme ou la frênaie alluviale occupent une grande partie de la surface.
Des étangs régulièrement vidangés, une pâture et une prairie humide de fauche complètent le paysage à proximité du château.
Dans ce contexte, de nombreux oiseaux sont connus; beaucoup y nichent, comme plusieurs pics, le cincle plongeur ou la cigogne noire, ou y séjournent régulièrement.
Le ruisseau du Pouhon ou de la Lambrée qui traverse la réserve, montre des eaux poissonneuses d’une rare qualité où vivent des insectes, des batraciens et des oiseaux liés au milieu aquatique, tous inhabituels. Une ancienne glacière est recherchée par des chauves-souris. La gestion économique de la forêt de Grimonster, permise mais réglementée, tend à optimaliser un maximum de ses potentialités biologiques. Toutefois, l’exploitation plus intensive des parcelles voisines est souvent une source sérieuse de perturbation.
(Auteur : J-L. Gathoye)
Le site de Grimonster est composé essentiellement de feuillus. Les plaines alluviales des deux ruisseaux sont couvertes de prairies humides.
Le ruisseau du Pouhon est encore longé entièrement de prairies humides mais le ruisseau du Pourceau est à présent en sous-bois.
Le site est classé réserve naturelle.
Les travaux de construction de l’autoroute E9 polluent fortement le ruisseau.
Quatre gîtes dans une ferme d'élevage bovin et de culture.