Château des von Reuland, famille célèbre depuis le 12 ème siècle.
Auparavant, des fortifications avaient déjà été édifiées à cet endroit suite à l’invasion des Normands et des Hongrois aux 9è et 10è siècles.
Les vestiges du château féodal s’étendent sur une soixantaine de mètres d’envergure et font l’objet d’une restauration ainsi que de fouilles archéologiques.
Le centre du quadrilatère est occupé par un puits qui a été découvert en 1991.
Le site est déjà fréquenté à cette époque car des fouilles montrent des vestiges d’inhumations orientées.
Les seigneurs von Reuland sont cités dans une charte. Le château est vendu aux seigneurs de Blankenheim.
L’ emplacement est cerné d’une enceinte rectangulaire possédant vraisemblablement des dimensions équivalentes à celles du château actuel. Un fossé la précède au nord.
L’entrée est renforcée à plusieurs reprises, une tour vient flanquer l’ angle nord-ouest. Deux ailes d’habitation viennent s’accoler aux enceintes ouest et sud. On érige le "Bergfried" (haute tour) à l’angle sud-ouest.
Le "chasteel de Rulant" apparaît dans les sources écrites.
Le château est offert comme fief à Emond von Engelsdorf par Venceslas de Luxembourg. Von Engelsdorf devient chambellan de la maison de Luxembourg.
Le château est occupé par les seigneurs de Pallandt, qui font élever des tourelles semi-circulaires.
Le château perd progressivement son caractère militaire et devient un château plutôt résidentiel.
Le bastion orné des armoiries des von Pallandt apparaît à l’ouest du château.
Livré à la fureur des troupes de la France révolutionnaire, le château est incendié et pillé.
D’abord prévu pour être démoli, il devient la possession de la famille Mayeres de Reuland. Il est ensuite donné à la commune.
Ces ruines passent alors aux mains de la commune de Burg-Reuland. Une première restauration a lieu sous la direction de la province rhénane.
Le terrain est racheté par l’État belge. Il envisage d’y construire une base de défense aérienne.
Suite aux dégâts causés par la seconde guerre mondiale, une seconde restauration est opérée sous l’égide de l’Etat belge.
Le château devient protégé.
La forteresse fait à nouveau l’objet d’une restauration et son propriétaire le Ministère des Travaux Publics a sollicité des recherches archéologiques afin de contrôler la richesse du sous-sol et orienter les travaux d’aménagement de la cour intérieure.
On découvre un puits au centre du quadrilatère.
La chapelle est un édifice classé et restauré, à l’aspect grandiose.
Son cimetière, ceint d’un mur, entoure l’église avec panorama sur la vallée.
Ce n’est qu’en se rapprochant que l’on prend conscience de ses petites dimensions.
Cet édifice a été construit en 1759 à la place d’une autre chapelle datant de 1666. Il a été pourvu d’une tour au 19è siècle.
Il est situé au cœur du petit village disposé à flanc de coteau. Il forme ici un cirque ouvert sur la vallée de
Cette chapelle date de 1907. Elle est dédiée à Saint-Quentin.
Elle comporte une nef à deux travées. Sa toiture est en ardoises et elle est surmontée d’un clocheton à cheval.
Cette grande demeure en moellons de schiste est revêtue de crépi blanc.
Comme en attestent des chronogrammes apposés au-dessus des portails d’entrée côté cour et côté jardin, sa construction da
Cette croix de chemin en pierre de taille est dédiée au sacré Cœur de Jésus.
Cette église paroissiale fut construite en 1771, caractérisée par sa flèche bulbeuse. Elle fut agrandie en 1912.
Les façades de cette maison sont classées depuis 1988. C’est la plus imposante et la plus élégante du village.
De 1920 à 1978, elle a abrité une pharmacie. C’est ainsi que l’appellent toujours les habitants du village.
Cette vaste demeure en crépi blanc, située en rive gauche de l’Ulf, est caractérisée par son arvo (passage couvert), qui mène depuis le centre du village au Ravel de la ligne 47.
Visite gratuite
Ancienne école.
Livres, photographies, extraits de journaux se rapportant à l’écrivain.
Fermé les jours fériés.
Visites guidées sur demande un jour à l’avance, pour groupe de
Cet abri en bois recèle une table de pique-nique. Il offre une très belle vue sur la vallée du Reelerfurtbach, un sous-affluent de l’Our.
Cette table est située le long du Ravel de l’ancienne ligne 47, à l’extrémité nord du village.
Une petite statue de la Vierge Marie abritée dans une niche au sommet du talus.