Cette fange protégée d’une superficie de 280 ha a été dégagée des épicéas qui l’avaient envahie, dans le cadre du projet LIFE Ardenne liégeoise. Elle a retrouvé son aspect originel et elle est fréquentée par des canards et des castors.
Les végétaux ne s’y décomposent pas facilement du fait de l’acidité et de l’humidité de ce sol fagnard. Cela forme ainsi la tourbe, une matière organique à la teinte brune foncée.
On s’en servait jadis souvent comme combustible.
Sachant qu’elle se forme à raison de 1 mm par an, il faut des centaines ou des milliers d’années pour former une tourbière.
On y trouve des espèces de plantes assez typiques telles que la myrtille, la callune ou encore la bruyère quaternée.
Lorsque l’épaisseur de la tourbe est assez faible, on parle de lande. Lorsqu’elle est plus importante, on parle de tourbière.
Dans ce dernier cas, un autre type de végétation s’y développe comme les linaigrettes, les droseras, les andromèdes ou différents types de sphaignes, qui par ailleurs se raréfient.
Il faut être assez prudent lorsque l’on s’aventure dans une tourbière car le terrain spongieux prête à l’enfoncement. Le piétinement lui est de toutes façons particulièrement nocif.
Il s’agit d’une tourbière non exploitée la plus occidentale du Plateau des Tailles. Le site héberge de nombreuses espèces végétales rares ou menacées, malgré une tendance à l’assèchement.
Il s’agit d’une réserve naturelle agréée gérée par l’ASBL Ardenne et Gaume. Cette lande tourbeuse peuplée d’épicéas contient des plantes typiques et des oiseaux peu communs.
Cet ensemble de milieux tourbeux remarquables est artificiellement séparé du reste des milieux fangeux du Plateau des Tailles par le tracé de l’autoroute.
Cette zone de prairies humides Natura 2000 occupe une partie du lit majeur du Ruisseau du Martin-Moulin, le Noir Ru, de part et d’autre de la route Chabrehez-Tailles.
Cette large cuvette évasée est occupée par des populations de trois espèces d’orchidées et des espèces de papillons menacés et protégés.
Cette réserve naturelle a été créée en 1986 et agréée par la Région wallonne. On retrouve encore les anciens sites d’extraction de schiste. Il s’agit d’une configuration géologique en synclinal perché, structure très rare chez nous.
Cette réserve naturelle gérée par la Division Nature et Forêts a une superficie de 359 ha. Elle est constituée de tourbières, de palses, de bruyères semi-tourbeuses, de résineux et de marécages.
Cette zone classée de grand intérêt biologique a une superficie de 5.52 ha.
Ce sapin aujourd’hui décapité par la foudre a été le témoin de l’agression de Joseph Gavroye, agé de 15 ans, par un allemand de 18 ans. Une plaque commémorative subsiste sur un poteau à proximité.
Cette ancienne fontaine de village en fonte est adjointe d’un bac abreuvoir.
De nombreuses traces de cette ancienne exploitation de cette pierre de schiste très abrasive sont encore bien visibles à cet endroit.
Cette chapelle a été construite en 1910 suite à un don de la famille Laurent.
On peut y admirer une Vierge en bois sculpté, réalisée et offerte par Monsieur William, suite au vol de la statue initiale.
Ce bâtiment date vraisemblablement du 18è siècle. On dit qu’elle a été construite pour rendre grâce à Saint-Hubert pour avoir protégé un enfant perdu dans les bois d’une meute de loups.
Une grande croix en bois rustique fichée sur un muret en briques porte un grand Christ blanc. Au devant s’étend une plateforme de prière en béton.
Cette croix d’intercession en schiste d’ ardoisie date de 1811 et se situe dans le voisinage immédiat de l’église.
Un Christ est apposé entre deux chandeliers.
Une petite croix en fer forgé située à droite du pont sur le Ruisseau de Saint-Martin (ou de Bihain).
Cette croix latine au socle en schiste ardoisier, haute de 1.30 m, est située au bas du Thier de Regné, à l’intersection du chemin de Bihain et d’un chemin de crête. Elle contient l’épigraphe : "LOUE SOIT JESUS-CHRIST AINSI SOIT-IL".
Cette croix en schiste d’ardoise creusée dans une niche date d’environ 1820.
Le tronc invite à une prière pour les trépassés.
Cette croix d’une hauteur de 1.40 m en schiste ardoisier et aux bras courtauds contient une épigraphe commémorative.
Cette croix a été érigée en mémoire à Joseph Bodson de Lansival, un village voisin, décédé inopinément à cet endroit le 9 février 1888 à l’âge de 35 ans.
Cette église basilicale de style néo-gothique a été bâtie en 1857 à l’emplacement d’un édifice primitif datant de 1715. Elle possède une tour carrée à contreforts en ardoises et un clocher pyramidal.
L’abbé Karenhoeven fut le 1e prêtre.
Cette église à une seule nef a été construite en 1612 sur base d’une fondation datant du 13è siècle. Elle a été réédifiée en 1785 et restaurée en 1868, 1875 et 1886.
Cette église en moellons schisteux au clocher bulbeux en forme d’obus. Elle a été construite à l’emplacement d’une chapelle primitive dont certains documents datant de 1604 l’attestent.
Cette église datant du 12è siècle a été restaurée en 1722.
On y trouve des pierres tombales de l’ancienne seigneurie de Bihain.
Ces étangs furent jadis des "trous de carrières" où l’exploitation de divers produits s’effectuait : sable, manganèse, coticule, schiste et tourbe.
Cet ensemble de milieux tourbeux remarquables est artificiellement séparé du reste des milieux fangeux du Plateau des Tailles par le tracé de l’autoroute.
Cette ferme dotée d’une grange et d’une étable a été convertie en dépendances du corps de logis. Le large pignon en façade est millésimé "1809" et gravé sur la clé du portail.
D’anciens bacs-abreuvoirs à l’entrée du village.
Cette plaque commémorative apposée sur une grosse pierre a été placée en l’honneur et en reconnaissance des morts militaires et civils des deux guerres mondiales.
Ce monument a été érigé en reconnaissance des soldats tués au combat durant la première guerre mondiale.
Une plaque commémorative apposée sur un rocher à la mémoire de Jean-Marie Dum, (7 août 1939 - 10 août 1997). Botaniste et écologue, il a ardemment défendu le Plateau des Tailles pour préserver son milieu écologique.
Il est dédié à la mémoire de la 83è Division d’infanterie qui a libéré Bihain le 11 janvier 1945.
Une petite plaine de jeu très récente et moderne en face de l’église, dont le sol est constitué de dalles en matière molle.
Une statue de la Vierge Marie dans une niche en moellons de grès.
Cette réserve naturelle gérée par la Division Nature et Forêts a une superficie de 359 ha. Elle est constituée de tourbières, de palses, de bruyères semi-tourbeuses, de résineux et de marécages.
Cette zone classée de grand intérêt biologique a une superficie de 5.52 ha.
Cette grande statue blanche de Saint-Clément, le patron des carriers, au pied duquel s’élève une ancre bleue, a été érigée en 1937. Elle se trouve sur la partie arrière d’une petite enceinte murée en pierre de schiste.
Cette stèle a été inaugurée en juin 2011 en hommage à seize soldats américains dont les 5 occupants d’une Jeep furent pris sous le feu d’un char allemand.
L’ancienne plaque a été remplacée en 2019.
Une plateforme d’observation en bois avec quelques souches de bois pour s’y reposer. On y trouve également sur son pourtour intérieur d’intéressantes informations didactiques sur la flore et la faune locales.