Colosse légendaire mais pourtant bien réel, mesurant 2,43m et pesant 143 kg, mangeant un veau en un seul repas.
Troubadour de Wallonie, Tambour major dans l'armée hollandaise, Cocher de la duchesse d
Colosse légendaire mais pourtant bien réel, mesurant 2,43m et pesant 143 kg, mangeant un veau en un seul repas.
Troubadour de Wallonie, Tambour major dans l'armée hollandaise, Cocher de la duchesse de Parme, Engagé dans un cirque, Hercule polyvalent doux et bon
Son effigie en forme de géant folklorique est exhibée lors de la fête de la Saint-Fiacre à La Reid
Source : "A la découverte de La Reid et de ses environs - Promenade patrimoniale" édité par le Syndicat d'initiative de La Reid.
debut 19è Le père de Bihin est cultivateur. Il est originaire de Creppe et sa mère de Winamplanche. Ils s'établissent à La Reid au lieu-dit Chafour.
1834 Le père doit abandonner sa ferme. Il a 56 ans. Il s'établit à Verviers, Place Saucy 7. Il a 3 enfants. Jean a 29 ans. Il est déjà connu à 100 lieues à la ronde pour sa corpulence. Son physique est néanmoins agréable. Il est bien proportionné. Il a un coeur d'or et aime rendre service. Il a l'esprit vif, plein de répartie et de malice. Cependant, il aime les jeux de hasard et n'hésite pas à gaspiller son argent. Ne tenant jamais en place, il s'essaye à tous les métiers : tailleur de pierres, abatteur, bûcheron, maréchal-ferrant, ouvrier, brasseur, cocher, dompteur, tambour-major !
Ce colosse foncièrement doux et bon n'abuse jamais de sa force.
Peu après son arrivée à Verviers, il part pour Parme où il devient cocher pour l'Impératrice Marie-Louise.
1836 Bihin revient à Verviers et entre au service de la firme Grosfils, distilleurs et brasseurs de la région. Ils possèdent la ferme de la Belle Bruyère, au lieu-dit "Ancien Vivier" en Hautes Fagnes. Bihin y devient ouvrier-brasseur. C'est lors de ce séjour qu'il réussit un pari incroyable : manger un veau en un seul repas.
1837 Bihin fait une tournée en Allemagne où il est présenté dans un cirque comme le "Colosse du Nord". Durant cette tournée, il rencontre le célèbre violoniste verviétois Henri Vieuxtemps.
1838 Bihin est engagé par le prince russe Dimitroff comme cavalier pour la cour de Russie mais il revient finalement en France.
1840 Bihin joue au cirque olympique de Paris en tant que Goliath.
1841 Bihin devient la vedette du cirque Fracoli en Angleterre. Il y lutte avec un cheval et il dompte les lions. Un peu plus tard, il est engagé par la direction du grand cirque Barnum et part ainsi pour l'Amérique. Il y fait la connaissance d'une riche Américaine qu'il épouse.
28 novembre 1849 Seraphin-Joseph nait de ce mariage.
18 juillet 1851 Sarah-Odile nait également de cette union.
1852 Les Bihin reviennent à Limbourg. Le géant dilapide rapidement son argent en menant grand train : belle demeure, réceptions entre amis, personnel de maison au complet : domestiques, piqueurs, gardes-écuries, femmes de peine, jardiniers. C'est ainsi qu'il contracte rapidement des dettes qui s'accumulent, ce qui le conduit finalement à devoir revendre sa maison. La famille Bihin part alors pour la Suisse.
1853 Bihin revient à Paris où il entre ans la ménagerie Huguet De Marillec en tant que dompteur de fauves. Il reprend sa vie de nomade.
1857 Bihin se produit avec succès au Théâtre Bovery en Angleterre.
Sa femme souhaite rentrer en Amérique. Ils regagnent alors le Canada puis les Etats-Unis.
1859 Il s'occupe avec son frère Henri, d'élevage et de commerce de chevaux.
1861 On reparle de Bihin à Philadelphie.
1892 Derniers échos de la vie de Bihin : il a 87 ans.
30 mai 1976 Le version reidoise de l'effigie actuelle du géant, réalisée par le peintre Lahaye de Theux, est adoubée en tant que chevalier de la commune de La Reid. Plusieurs versions verviétoises existent en effet.
Actuellement La maison des parents n'existe plus mais les substructions subsistent encore non loin de l’ancienne carrière Schmetz. En fouillant le sol, on retrouve encore des matériaux.