Cette ville touristique très animée en saison, d’un peu plus de 4000 habitants, est un véritable écrin serti dans la vallée de l’Ourthe, en plein cœur des Ardennes belges.
Cette randonnée en donne vraiment pour tous les goûts : sentiers, chemins asphaltés, champs, forêts, villages… C’est varié et généralement dans les décors enchanteurs de l’Ardenne profonde et rustique.
C’est juste que c’est un brin sportif. La longueur, certes (36 km) mais également le profil en dents de scie, d’une vallée à une autre. Les rivières et ruisseaux coupent souvent transversalement l’itinéraire.
Maintenant pour la longueur, rien n’empêche de partager le trajet en 2 ou même en 3 : de nombreux points de chute existent sur l’itinéraire : Lamorménil, Grandmenil, le hameau de Hoursinne, isolé du reste du monde dans un cadre on ne peut plus pittoresque…
Pas mal de barbecues et autres pique-niques jalonnent également l’itinéraire donc il y a vraiment moyen d’organiser des journées idylliques pour réaliser ce parcours dans les meilleures conditions possibles !
Les ruines de son château féodal datant du 11è siècle dominent la ville et lui confèrent un caractère particulièrement pittoresque.
Une petite rue commerciale la traverse et attire pas mal de badauds.
Une zone d’activité économique a été créée sur le plateau de Vecmont afin de diversifier ses atouts.
Les grès de La Roche sont des poteries artisanales peintes avec du bleu de cobalt et vernissée au sel. Un musée leur est consacré dans la ville.
Cette tradition a été initiée par Henri Hoffman en 1836. La famille Kalb a poursuivi l’activité dès 1878.
Les activités y sont légions : nombreux circuits VTT et rando, restaurants gastronomiques, hôtels, kayak et hébergements de toutes sortes.
Cette église de style néo-gothique a été construite en 1900.
Elle fut endommagée en 1945 mais remise en état. Rare que pour être souligné : un fond musical accompagne en permanence.
De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et Saint-Nicolas, parton de la paroisse.
Source : eglisesouvertes.be
Cette chapelle en schiste du début du 17è siècle se situait près d’un ermitage. Elle abritait la statue de Sainte-Marguerite et de Notre-Dame mais elles furent dérobées en 1973.
Sa construction est dûe au prévôt de Laroche Georges de Waha-Baillonville.
Elle contient un autel en maçonnerie dans lequel est inséré un portillon mouluré dans son encadrement, avec pentures datant du 17è siècle. On y trouve également une statue de Sainte-Marguerite en bois polychrome datant de la même époque.
Son clocheton est muni à son sommet d’une croix en fer forgé.
Une légende narre qu’elle est construite sur une source et que celle-ci alimentait la citerne d’eau du Château féodal de La Roche, citerne que s’y trouve toujours à l’heure actuelle.
Sainte-Marguerite est invoquée par les femmes enceintes pour que l’accouchement se passe au mieux.
On peut y lire ce texte, inscrit sur une pierre :
Souviens-toi
Seigneur,
Ne te souviens pas seulement
des hommes de bonne volonté
mais également
des hommes de mauvaise volonté.
Ne te souviens pas
de leurs multiples violences
mais des fruits que nous avons portés.
Souviens-toi du courage
qu’ils ont réveillé en nous
pour ta plus grande gloire
et le bonheur de l’humanité.
Cette prière a été trouvée dans un camp de la mort.
Ce parc de 10 ha situé en pleine nature vous propose d’observer les habitants de nos forêts ainsi que leurs proches parents de la ferme.
En juillet et en août, le parc est ouvert de 10:00 à 19:00.
En avril, mai, juin, septembre et octobre, de 11:00 à 17:00 en semaine mais de 10:00 à 18:00 lors des conges scolaires et des week-ends.
En novembre, décembre, janvier février et mars, il n’est ouvert que les week-ends ou durant les congés scolaires de 10:00 à 18:00.
Il est fermé les jours de Noël et Nouvel An ou encore le dimanche du carnaval de La Roche.
Cette aire de pique-nique est près du Col de Haussire, bien connu des cyclistes.
Ce village entouré de vastes bois et situé aux confins méridionaux de la commune de Manhay s’étale sur la colline formée par la confluence du Ruisseau de l’Alu et du Ruisseau du Noircini.
Ce village de la commune de Manhay est perché à 450 m d’altitude entre les vallées de l’Aisne et de l’Alu. Il se situait sur une ligne vicinale qui a été remise en état depuis Erezée pour le tourisme.
Un personnage célèbre est originaire de Lamormenil : Guillaume Germai (1570 - 1648), un jésuite qui était professeur de philosophie mais surtout directeur de conscience de l’empereur Fedinand II.
Il a défendu les catholiques contre les protestants en Allemagne. Ces derniers s’étaient emparés de biens ecclésiastiques et il influença Ferdinand II à émettre un édit en 1629 pour les restituer.
Le frère de Guillaume, Henri (1576 - 1647), était lui aussi un jésuite et écrivain renommé.
Ce village situé sur les hauteurs septentrionales de l’Aisne à côté du Bois de Châmont est jalonné de nombreuses maisons typiques aux murs chaulés avec des toits en ardoises.
Le toponyme de ce village situé à l’orée orientale de la vaste forêt du Bois du Pays signifie : grande demeure (métairie).
Un carrefour forestier à 6 branches en plein cœur du Bois de Plinmont entre Harre et Grandmenil.
Grande Hoursinne est un hameau de la commune d’Erezée.
Il se développe à flanc de colline entre la vallée du Ruisseau de Hoursinne et l’Amante.
Au nord du hameau s’étend le bois dit Mossaire, jusqu’au village de Deux Rys.
Au sud, il s’agit de la Heid de Mayeni qui surplombe l’Amante.
La petite route qui le traverse part en cul-de-sac vers Petite Hoursinne.
C’est la chapelle dédiée à Notre-Dame de Beauraing qui délimite les deux entités.
Le toponyme de ce hameau de la commune de Manhay provient de son lieu de confluence entre le Ruisseau del Heid et L’Ai-l’Oiseau, qui poursuit son cours jusqu’à l’Aisne à l’ouest du hameau.
Cette église a été construite en 1846 sur les ruines d’un ermitage datant du 14è siècle. C’est encore aujourd’hui un important lieu de pèlerinage.
Ce pèlerinage, qui attire des milliers de personnes en provenance de toute la Belgique, se déroule autour du 13 juin lors de la fête de Saint Antoine de Padoue.
Ce village situé sur les hauteurs du Ruisseau del Heid comporte de nombreuses fermettes en moellons de grès. Son église fut construite sur les ruines d’un ermitage datant du 14è siècle.
Ce lieu est chargé d’une histoire assez ancienne puisque l’ancienne ermitage qui l’habitait remonte au 14è siècle. Il attire encore beaucoup de fidèles grâce à son pèlerinage dédié à Saint-Antoine.
Ce village étendu, autrefois relié à la ligne du tramway vicinal Comblain-la-Tour - Manhay, comporte de nombreuses fermettes en grès. En contrebas coule le Ruisseau de Martina, un sous-affluent de l’Aisne.
Ce monument est dédié à la mémoire de personnes du village tuées en septembre 1944.
Ce hameau se situe au sud-est de Ferrières, entre Ferrières et Burnontige. Il était autrefois traversé par la ligne 516 du tramway vicinal SNCV.
Ce hameau qui prolonge Ferrières est traversé par la Logne, un affluent de la Lembrée. Il était autrefois traversé par une ligne vicinale qui reliait Comblain-la-Tour à Manhay. Devenue un Pré-Ravel appelé la Transferrusienne.
Cette croix porte un Christ torsadé, sur une croix de bois avec un pied peint en brun, forgé par René Maquoi d’après un modèle fourni par la famille Billy.
Le tout est fixé sur une croix de bois avec un pied peint en brun.
Une petite chapelle en moellons de calcaire, située au carrefour entre Lognoul et le Houpet. Elle est millésimée 1897 et a été bâtie par le forgeron Michel Chabot qui habitait à côté.
Sur le sommet de sa façade, on y trouve une pierre gravée d’une petite prière :
O MARIE
CONCUE SANS PECHE
PRIEZ POUR NOUS
QUI AVONS RECOURS A VOUS
Elle a reçu le trophée du syndicat d’initiative et de tourisme de Ferrières lors ’un concours de crèches qui a eu lieu en 1975.
Cette petite chapelle arrondie en moellons de grès date de 1935. Elle comporte un portail garni de roses et possède des vitraux façonnés par un maître-verrier liégeois.
Elle est l’œuvre de Lambert Tromme et Célestin Lognoul.
Elle est dédiée à Sainte-Thérèse et à l’Enfant-Jésus.
Ce musée est établi dans un hôtel de maître datant du début du 20è siècle.
Il possède une collection de plus de 1000 jouets datant de la fin du 19è aux années 50.
Dans la salle 1, on trouve des jouets belges, des chevaux en carton-pâte, des jeux de construction et des poupées.
Dans la salle 2, on trouve des jeux de construction, des jeux de quilles, des figurines, des animaux, des poupées et des marionettes.
Dans la salle 3, il y a des jouets en tôle et divers, des D!nky Toys et des Matchbox (voitures, trains, camions, mécanos...), des poupées, des jeux d’optique, des ours en peluche.
On trouve aussi une boutique de souvenirs.
L’Office du Tourisme de Ferrières jouxte le bâtiment.
La Place s’appelait, jadis « Li Pieri ». En 1823, elle porte le nom de « Li Bâti », pour être actuellement Place de Chablis.
Ferrières possède un "Bati". Il représente souvent la place publique du village et signifie dans ce cas "terrain battu, foulé, banal".
Il désigne parfois aussi un chemin et aurait même donné naissance à des noms de localités, par exemple Battice, sans parler des noms de famille très fréquents.