Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
C’est un seigneur de la famille de Sapogne qui possède les seigneuries des Hayons, Bellevaux et le ban Guillaume (à mi-chemin entre Vivy et Rochehaut).
Un acte dressé par le prévôt de Bouillon, Gilles de Waha (avec l’aval de l’évêque de Liège, duc de Bouillon) charge les habitants de la seigneurie des Hayons d’une redevance annuelle et perpétuelle de plusieurs services envers le château de Bouillon.
Une alliance donne à la famille Dolez un tiers des droits sur les 3 seigneuries. Les Sapogne gardent les deux tiers et tous les droits honorifiques.
Guillaume de Sapogne se met sous la protection du comte de Nevers, seigneur de Raucourt, et lui concède les deux seigneuries, renonçant à la souveraineté du duc de Bouillon.
Les Sapogne résident à Brienne, où se trouve une ferme entre Les Hayons et Bellevaux.
Il est proposé que Bellevaux relèverait de Bouillon tandis que Les Hayons et Dohan relèveraient de Raucourt. Cet arrangement n’est pas accepté par l’évêque de Liège.
Antoine-François de Sapogne vend sa part dans la Seigneurie des Hayons à Guillaume d’Oyembrugge de Duras, baron de Meldert.
Guillaume d’Oyembrugge de Duras acquiert une autre partie de cette seigneurie, possédant ainsi les deux tiers de la seigneurie des Hayons. Il est alors gouverneur de Bouillon pour le duc, l’évêque de Liège.
Guillaume d’Oyembrugge est destitué de ses fonctions. Il réengage alors la vieille querelle, engageant Raucourt à saisir la terre des Hayons.
Guillaume d’Oyembrugge fait hommage de la terre des Hayons à Raucourt.
Les parts de la famille Dolez sont acquises par les Lardenois de Ville.
Le baron de Meldert marie son quatrième fils Lambert à Valentine de Havré et lui donne en dot ses droits sur Les Hayons, Bellevaux et le Ban Guillaume. Ce nouveau Seigneur, pour éviter tout problème avec Lardenois de Ville, fait un partage.
Avec la Seigneurie de Dohan, Lardenois de Ville acquiert le droit d’y créer justice et officier.
Un arrêt de la cour souveraine de Bouillon déboute la nouvelle femme du baron de Meldert, Guillelmine Dupinde, qui revendiquait les terres à sa mort. Il partage sa succession entre la veuve et les enfants issus des deux mariages.
Lambert d’Oyembrugghe de Duras lors de la campagne d’Italie, à Pignerol dans le Piémont.
Les officiers de la justice des Hayons refusent d’accepter l’entreprise de leur seigneur. Par acte, ils se reconnaissent sujets du duc de Bouillon.
Un arrêt de la cour de Bouillon autorise les religieuses à user du droit de rachat et à reprendre possession en entier des Hayons moyennant le payement de 750 livres.
Les Hayons est érigé en chapellenie dépendante de la paroisse de Bellevaux.
Le vicomte Conrad-Adolphe-Louis de Lardenois de Ville, fils et héritier du baron de Bolandre, vend Dohan et son quart des Hayons, Bellevaux, Le ban Guillaume et toutes les dépendances à monsieur Jean-Louis Bodson, gouverneur de Bouillon.
Duchesne de Ruville devient propriétaire des Hayons par son mariage avec la demoiselle Thibaut. Il est le dernier seigneur des Hayons.
Les Hayons, Bellevaux et La Cornette sont réunis au département des Ardennes (canton de Bouillon), aux confins de la République française.
Le traité de Vienne cède le duché de Bouillon aux Pays-Bas.
Le traité de Londres l’annexe le duché de Bouillon définitivement à la Belgique.
A. De Premorel raconte dans son livre "Un peu de tout à propos de la Semois", la légende des fées du Hultai.
Bellevaux et Noirefontaine sont réunis une seule commune. Les Hayons, La Cornette et Dohan en constituent une autre.
La légende des fées du Hultai est également reprise par Émile Tandel.
Bellevaux devient une commune indépendante.
Les Hayons et la Cornette sont séparés de Dohan et forment une commune distincte.
Les Hayons sont rattachés à Bouillon lors de la fusion des communes. Le gaumais Joseph Michel pousse à ce rattachement, alors qu’il est Ministre de l’Intérieur.