Ce point d’arrêt sur la ligne 43 a été mis en service en 1866 par la Grande Compagnie du Luxembourg.
Les gares et haltes de la ligne 43 Rivage - Marloie sont, juste après sa séparation de la ligne 42 (Rivage - Gouvy), assez rapprochées.
C’est l’occasion d’en profiter pour prévoir plein de petites balades de gare à gare assez sympas le long de l’Ourthe.
Naturellement, il ne faut pas avoir peur de grimper un peu car l’Ourthe est engoncée dans une vallée relativement profonde. Et au début, accrochez-vous, c’est raide, surtout la toute première partie jusqu’à Lawé, un hameau d’une tranquillité totale.
Mais comme toujours, cet effort permet de découvrir, en prenant un peu de hauteur, des paysages magnifiques car l’entourage de la rivière est souvent fait d’un mélange de villages, de prés et de forêts, voire de rochers majestueux.
Celle-ci ne manque donc pas à ces aspects, d’autant qu’elle a comme particularité qu’il s’agit du point de rencontre de l’Amblève avec l’Ourthe, ce qui donne une configuration orographique d’autant plus intéressante !
Après avoir gagné le charmant et rustique village d’Oneux, on aboutit après la traversée de prés très sereins, à un escarpement rocheux particulier appelé, les Tartines. De par leur forme, ces rochers portent plutôt bien leur nom mais à cause de leur proximité, on ne pourra pas le constater lors de cette balade. Il vaut mieux pour cela prendre du recul lors d’une autre balade côté Comblain-au-Pont. Le sentier serpente jusque dans la vallée.
Il ne reste plus qu’à se laisser descendre vers l’arrivée. En bas, on peut trouver quelques points de ravitaillement.
Après avoir traversé l’Amblève au Pont de Liotte, la gare de Rivage apparaît un peu plus loin.
Ce monument élevé par souscription publique a été inauguré le 10 août 1919 en hommage aux soldats du village qui ont combattu durant la première guerre mondiale. Il arbore le nom de 4 hommes tués au combat et le nom des 26 survivants.
En plus des noms, on peut y lire, gravé sur le socle :
LES HABITANTS
DE
COMBLAIN-LA-TOUR
À LEURS HÉROS
1914 - 1918
Cette œuvre de Georges Paulus, artiste liégeois, représente 3 jazzmen.
Elle fut offerte à Joë Napoli, l’organisateur du festival international de jazz de Comblain-la-Tour.
Il fit lui-même don de cette statue à la commune, lors de l’inauguration officielle le 8 août 1964.
La toponymie de Comblain provient du latin "confluens" qui signifie "confluent". Le Ruisseau de Boé rejoint l’Ourthe dans le village.
La tour fortifiée dont s’est emparé Robert de la Marck en 1531 date du 12è siècle. Il l’a développée par la suite en y adjoignant des dépendances. Il subsiste dans le parc et au Château Biron, des restes de cette tour, qui s’est écroulée en 1889.
Le pont sur l’Ourthe date de 1874. Auparavant, la traversée se réalisait en barque (bètchètes).
Le chemin de fer y a été construit au cours de la seconde partie du 19è. Un tramway vicinal reliant Comblain-la-Tour à Manhay est venu s’y ajouter jusqu’au début des années 1960.
Comblain-la-Tour se situe au point de rencontre de la Famenne, du Condroz et de la Calestienne.
Comblain-la-Tour fut, entre 1959 et 1966, la capitale internationale du Jazz !
Durant ces 8 ans, le village fut l’un des plus hauts lieux du Jazz du monde entier.
En 2009, un comité s’est créé pour commémorer les 50 ans de cet événement. Le nouveau festival a lieu chaque année depuis lors.
Comblain-la-Tour compte Joseph Huberty (1886-1957) parmi ses figures célèbres. Il était auteur wallon, chansonnier et poète.
Cette réserve naturelle est constituée de pelouses calcicoles, très rares en Wallonie car plutôt adaptée aux climats méditerranéens. Sa flore typique se compose de thym, d’origan, de sarriette ou d’orchidées.
Envahie par la forêt au cours du 20è siècle, le site a été déboisé pour retrouver son aspect originel, dans le cadre du projet LIFE, financé par l’Union Européenne et la Région Wallonne, avec l’accord du propriétaire.
Ce village situé sur les hauteurs sud-est de la confluence Ourthe-Amblève est caractérisé par un bâti principalement construit en grès jaune dit grès de paille.
Il est aussi connu pour sa côte difficile pour les cyclistes arborant un dénivelé de 200 m entre Pont-de-Sçay et Hoyemont.
Cette croix en fonte a été fabriquée par la fonderie Joseph Davin d’Andenne.
Derrière le Christ, on y trouve une amphore entourée d’un serpent dont la queue toucherait une fleur à cinq pétales s’ouvrant sur un demi-cercle.
Elle porte l’inscription "SOUVENIR DE LA MISSION 1923".
Ces roches à la forme explicite sont formées de calcaires tournaisiens et viséens.
Ce hameau se situe juste à la confluence de l’Amblève avec l’Ourthe, plus exactement au sud-est de celle-ci.
Dernier pont routier sur l’Amblève avant sa confluence avec l’Ourthe. Il en existe encore un, une centaine de mètres en aval mais il est ferroviaire.
Ce home acceuillait des enfants placés par la justice à partir de 1975.