La Chapelle Saint-Hubert de Lengeler

Burg-Reuland

Proche de la frontière belgo-luxembourgeoise, cette balade vous emmène dans la vallée du Mühlbach, un affluent de l’Ulf qui se jette lui-même dans l’Our près de Reuland.

On démarre du village de Lengeler pour monter dans le bois au nord de celui-ci : le Sankt-Jans Hart. On y découvre alors cette petite chapelle forestière dans un petit coin feutré propice à la méditation, avant de redescendre vers le village de Dürler, toujours sur le Mühlbach, en aval de Lengeler.

Reste alors à revenir vers ce dernier par un chemin qui court dans la vallée.

Cette chapelle a été construite de 1934 à 1936 sur les plans de l’architecte Schultzen. Elle est remarquable par sa porte, récupérée d’un bâtiment plus ancien, marquée d’un millésime gravé : 1765, d’une très belle facture.

Egalement appelée la Chapelle des Pauvres du Steinemann, cette chapelle votive construite en 1882 par Johann Theis-Breuer d’Espeler se situe à l’emplacement d’une croix en bois datant de 1810.

Il existe encore une grande procession qui va de Lendersdorf à saint-Hubert. Par contre, la petite procession qui allait autrefois de Kerpen à Saint-Hubert n’existe plus.

Le général romain Cotta serait enterré sur le Steinemann, selon Bormann, un haut dignitaire nazi.

Eglise construite en 1947 à la place d’un édifice plus ancien.

Cet ancien prebytère a servi jadis d’école en 1899. Il ferma ses portes 1970 car la population scolaire était inférieure aux normes légales.
La Société de Musique y trouva refuge pendant quelques années.

Depuis 1986, ce bâtiment appartient à un particulier qui en a fait son habitation.

A l’abri des regards, caché au fond de son jardin aux imposants buis taillés en boule, le presbytère est une belle demeure couverte de cherbains, les encadrements des fenêtres et de la porte, en schiste peint en gris, tranchent sur le crépi blanc. Au motif chantourné du linteau de l’entrée s’ajoute l’inscription gravée datée de 1779 qui atteste l’ancienneté de la maison.

C’est sans doute au 19è siècle que l’on a construit à sa gauche, une longue annexe d’un seul noyau.