Cette ville touristique très animée en saison, d’un peu plus de 4000 habitants, est un véritable écrin serti dans la vallée de l’Ourthe, en plein cœur des Ardennes belges.
Pour les amateurs de randonnées plutôt sportives, celle-ci constitue un bon petit challenge. En effet, ce n’est pas tant la longueur (une vingtaine de kilomètres) que le dénivelé positif qui constitue la difficulté.
Partant du fond de la vallée de l’Ourthe situé à une altitude de 240 m, il faut atteindre le sommet de la Province de Luxembourg, sur le haut plateau de la Baraque de Fraiture, qui lui se situe à une altitude de 652 m. Soit plus de 400 m de différence.
Mais que de beaux panoramas les séparent ! Les hauteurs de La Roche sont plutôt attirantes, avec d’abord l’Arboretum du Deister suivi du parc à gibier.
On atteint ensuite le Diable Château avec son étang accueillant doté de tables de pique-nique.
Direction Samrée alors, le premier village atteint lors de ce périple. Depuis celui-ci, on se dirige vers le Bois de l’Alu, où la nature devient de plus en plus sauvage et le milieu de plus en plus fagnard. On voit que l’on s’approche des hauteurs, caractéristiques propres à l’Ardenne en général.
On arrive alors à un second village : Odeigne qui commence à sentir l’écurie. On se situe déjà à une altitude de 530 m.
Depuis Odeigne, l’on se dirige à nouveau vers une zone tourbeuse que sont les Fanges de Robièfa. Puis on atteint la N30 qui vient des environs de Liège et relie la ville à la Baraque de Fraiture, avant de poursuivre en direction d’Houffalize et de Bastogne.
Pour ne pas la suivre et contourner l’embûche que constitue l’autoroute E25, il nous faut gagner une passerelle qui l’enjambe et faire un petit contournement par la piste de ski. On arrive enfin à la baraque, lieu de ravitaillement bien fourni, après la bagatelle de 20 km.
Les ruines de son château féodal datant du 11è siècle dominent la ville et lui confèrent un caractère particulièrement pittoresque.
Une petite rue commerciale la traverse et attire pas mal de badauds.
Une zone d’activité économique a été créée sur le plateau de Vecmont afin de diversifier ses atouts.
Les grès de La Roche sont des poteries artisanales peintes avec du bleu de cobalt et vernissée au sel. Un musée leur est consacré dans la ville.
Cette tradition a été initiée par Henri Hoffman en 1836. La famille Kalb a poursuivi l’activité dès 1878.
Les activités y sont légions : nombreux circuits VTT et rando, restaurants gastronomiques, hôtels, kayak et hébergements de toutes sortes.
Cette église de style néo-gothique a été construite en 1900.
Elle fut endommagée en 1945 mais remise en état. Rare que pour être souligné : un fond musical accompagne en permanence.
De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et Saint-Nicolas, parton de la paroisse.
Source : eglisesouvertes.be
Cette chapelle en schiste du début du 17è siècle se situait près d’un ermitage. Elle abritait la statue de Sainte-Marguerite et de Notre-Dame mais elles furent dérobées en 1973.
Sa construction est dûe au prévôt de Laroche Georges de Waha-Baillonville.
Elle contient un autel en maçonnerie dans lequel est inséré un portillon mouluré dans son encadrement, avec pentures datant du 17è siècle. On y trouve également une statue de Sainte-Marguerite en bois polychrome datant de la même époque.
Son clocheton est muni à son sommet d’une croix en fer forgé.
Une légende narre qu’elle est construite sur une source et que celle-ci alimentait la citerne d’eau du Château féodal de La Roche, citerne que s’y trouve toujours à l’heure actuelle.
Sainte-Marguerite est invoquée par les femmes enceintes pour que l’accouchement se passe au mieux.
On peut y lire ce texte, inscrit sur une pierre :
Souviens-toi
Seigneur,
Ne te souviens pas seulement
des hommes de bonne volonté
mais également
des hommes de mauvaise volonté.
Ne te souviens pas
de leurs multiples violences
mais des fruits que nous avons portés.
Souviens-toi du courage
qu’ils ont réveillé en nous
pour ta plus grande gloire
et le bonheur de l’humanité.
Cette prière a été trouvée dans un camp de la mort.
Ce parc de 10 ha situé en pleine nature vous propose d’observer les habitants de nos forêts ainsi que leurs proches parents de la ferme.
En juillet et en août, le parc est ouvert de 10:00 à 19:00.
En avril, mai, juin, septembre et octobre, de 11:00 à 17:00 en semaine mais de 10:00 à 18:00 lors des conges scolaires et des week-ends.
En novembre, décembre, janvier février et mars, il n’est ouvert que les week-ends ou durant les congés scolaires de 10:00 à 18:00.
Il est fermé les jours de Noël et Nouvel An ou encore le dimanche du carnaval de La Roche.
Ce carrefour forestier est situé entre Samrée et La Roche à une altitude de 355 m.
Cette aire de pique-nique est située à la source du Ruisseau de Pierreux, près de l’étang du Diable Château.
Le paysage ouvert au sud du village et à l’orée du Grand Bois de La Roche laisse entrevoir au loin la vallée de l’Ourthe.
Samrée fut érigée en commune du département des Forêts sous le régime français par la réunion des localités de Bois Saint-Jean, Hennet, Maboge et Samrée.
En 1828, elle a fusionné avec Bérisménil.
Son altitude au niveau du carrefour de Dochamps est de 550 m.
Cette ancienne commune est perchée à 520 m d’altitude, pas loin du sommet du Plateau des Tailles, la Baraque de Fraiture. C’est un point de départ de ski de fond très apprécié. Un moulin à eau y est encore en activité.
Ce monument a été érigé en 1952, en mémoire des victimes lors de la campagne des 18 jours, lorsque les Allemands ont voulu rejoindre la Meuse. Soldats, résistants et villageois ont payé un lourd tribu à la guerre lors de cet épisode sanglant.
Une petite chapelle en pierres blanchies qui date du premier tiers du 20è siècle.
Cette tourbière remarquable du Plateau des Tailles avoisine les 600 m d’altitude. Son socle géologique est formé d’arkose, une roche très dure composée de grains de sable datant du Gedinnien.
Cette ère géologique a débuté à environ -420 millions d’années. Elle a duré une dizaine de millions d’années.
Le Ruisseau du Fays de la Folie qui y prend sa source a creusé la vallée en contrebas du village d’Odeigne, ce qui lui donne son relief si caractéristique, avec son versant boisé que l’on aperçoit depuis le village. Il rejoint l’Aisne au Moulin d’Odeigne, qui prend sa source elle aussi sur le Plateau des Tailles mais dans une fange voisine située un peu plus à l’ouest : la Fange du Pouhon.
La piste se situe à 630 mètres d’altitude et possède une longueur de 62 Km.
Il est possible d’y faire de la luge, du ski alpin, du ski de fond ou du ski-bob.
Il est également possible de louer du matériel, d’avoir un moniteur ou encore de se restaurer.
Prix de groupe, petite restauration, location de ski, moniteur. 20 luges, 10 ski-bobs.
Accès facile.
Parking pour 800 voitures.
Longueur du parcours : 62 km.
Altitude : 652 m.
Location de matériel : Oui