Lignières est un petit village situé aux confins orientaux de la commune de Marche. Il est situé sur le versant sud de la colline formée par la Hedrée.
Pour changer un peu des balades en boucle, celle-ci démarre de Lignières, accessible en bus depuis la gare de Marche.
Celle-ci se déroule sur les hauteurs de la Hedrée (traversée entre Lignières et Grimbiémont), un affluent de la Wamme qui se jette dans cette dernière à Hargimont.
Ces collines sont un mélange de prés et de bois et le profil global est légèrement descendant, ce qui en fait une balade accessible aux familles un brin sportives (pour supporter les 10 km).
On peut y admirer plusieurs fermes en long qui datent des 19è et 20è siècles.
Grimbiémont est un village de la commune de Marche situé sur le versant de la vallée de la Hedrée, à une altitude moyenne de 340 m.
On peut y admirer plusieurs maisons à colombages et des fermes du 18è et du 19è siècle.
La chapelle date du 11è. Il y a également un moulin à eau remarquable.
Cette église néo-gothique en briques et en pierre bleue date de 1872. C’est l’architecte Bouvrie qui en a dessiné les plans, auteur également de ceux des églises de On ou encore de Roy.
A l’intérieur, on y découvre un mobilier néo-gothique dont deux têtes gothiques en pierre bleue. Celles-ci proviennent en fait de l’ancienne chapelle Notre-Dame de Hal toute proche du cimetière du village.
Les deux statues gothiques en bois datent quant à elles du début du 16è. Elles représentent Saint-Raymond et Saint-Remacle.
Champlon-Famenne est un village de la commune de Marche situé à l’orée du Bois de Chardonne.
On peut y admirer plusieurs fermes en moellons de calcaire, dont une classée en 1991.
On y rencontre aussi plusieurs maisons à colombage.
Fontaines et abreuvoirs y sont également présents.
Sous l’ancien régime, Champlon-Famenne était une commune à part entière.
Avec Marloie et Hollogne, elle a été rattachée à Waha en 1823. Puis Waha fut lui-même rattaché à Marche en 1977.
Cette église paroissiale de style néo-roman a été construite de 1873 à 1875.
C’est Monsieur Londot qui s’est occupé de sa restauration et de la mise en plomb de ses vitraux en 1968.
A l’intérieur, on peut y voir une théothèque qui date du 16è. Les fonts baptismaux sont de la même époque, ainsi que la statue qui représente Saint-Pierre.
Les deux panneaux en bois sculptés datent du début du 17è.
Le maître-autel est de facture classique en bois peint. La toile représente la descente de croix du Christ. Il date du 18è.
La chaire date du début du 19è.
Dans le cimetière tout proche, on y trouve une croix gothique en fer forgé ainsi qu’une pierre tombale d’un chanoine de Grofey datant du 18è.