Une ville touristique dynamique d’un peu plus de 5000 habitants, entourée de vastes forêts, dont certaines sont encore des possessions royales. Le tourisme cohabite avec l’exploitation forestière et les études agronomiques.
Le massif forestier qui sépare Saint-Hubert de La Roche est vraiment très vaste.
Au cœur de celui-ci, le village de Laneuville-au-Bois sont les prémices du retour à la civilisation.
" Tant que le loup n’y est pas ! "
En effet, la N4 Namur-Bastogne n’est plus très loin et après l’avoir traversée (prudence !), les clairières se font plus nombreuses, notamment avec les villages de Champlon, Vecmont et Beausaint, et ce jusqu’au point de chute final après la descente dans la vallée de l’Ourthe : La Roche, une ville touristique parfaite pour terminer ce périple.
Pour qui souhaite faire cette rando à la longueur non négligeable en deux temps, l’auberge de jeunesse de Champlon se trouve idéalement environ à mi-chemin.
Cette basilique de style gothique flamboyant (16è) a été bâtie sur la place d’une crypte datant de 1064.
Le plan est en forme de croix latine.
Elle a une longueur de 81,50, une largeur de 30,50 m et mesure 65 m de hauteur.
Elle comporte 5 nefs, un déambulatoire et 13 chapelles rayonnantes.
A l’intérieur, les coûtes sont en brique.
Le cénotaphe est en marbre de Saint-Hubert.
Il y a également des stalles de 62 places décorées de 18
panneaux sculptés.
Le Maître autel est de style baroque.
Le trésor comprend des pièces très anciennes.
Ce palais abbatial est originaire du 7è siècle. De style classique français en pierres calcaires, les briques sont peintes. L’ensemble forme un U fermé par une grille.
Les colonnes ioniques en marbre reçoivent les arcades des trois avant-corps.
Les fenêtres de l’étages sont coiffées de frontons alternativement courbes et triangulaires.
Les façades latérales sont dotées de frontons triangulaires et chronogrammes mentionnant le nom de l’abbé bâtisseur : Célestin de Jong et date de construction (1729).
La façade supérieure est surmontée d’un fronton courbe qui porte la devise de l’abbé : "Amore non timore" : "Par l’amour et non par la crainte" et le millésime 1729, année de reconstruction de l’abbaye.
Propriété de l’Etat : siège des Archives du Royaume et des Services culturels de la Province de Luxembourg.
Ce monastère construit en 1938 sur le site d’une ancienne ferme abrite une communauté de moniales bénédictines qui suivent la règle de Saint-Benoît. Il accueille hôtes, pèlerins et personnes en quête de retraite au calme.
Ce village aux nombreuses maisons en grès schisteux et toits à croupettes se situe dans une clairière de la très vaste Forêt de Freyr.
Un chemin de croix aux flambeaux y est organisé le vendredi précédant le dimanche des rameaux.
Une table de pique-nique au cœur du village.
Cette église paroissiale en briques et pierres de taille a été construite en 1865, sur base d’un édifice plus ancien datant de 1738.
Le vendredi soir précédant le dimanche des rameaux, un chemin de croix aux flambeaux a lieu dans le village.
Une table de pique-nique juste à l’entrée du sentier didactique.
Un bosquet jalonné de panneaux informatifs pour découvrir la forêt et ses secrets grâce à une fourmi.
Une croix en bois à l’entrée nord du hameau.
Ce lieu-dit est situé près du village du même nom, à une altitude de 475 m. Il fait partie de la commune de Tenneville. Il est situé à un croisement routier important entre la N89 (La Roche - Bouillon
Ce lieu-dit est situé près du village du même nom, à une altitude de 475 m. Il fait partie de la commune de Tenneville. Il est situé à un croisement routier important entre la N89 (La Roche - Bouillon) et la N4 (Marche - Bastogne). La signification de barrière dans les toponymes évoque la présence passée d'un poste de douane.
Cette ancienne commune a été créée en 1839 sous le régime français en réunissant les villages de Journal et de Champlon.
Cette église néo-gothique en pierres et en briques a été édifiée en 1870. L’ameublement a été réalisé en 1874.
Les environs de ce village d’environ 200 habitants, ancienne seigneurie foncière du 16è siècle appartenant à la famille de Ronchy, étaient déjà occupés lors de l’époque gallo-romaine, comme en attestent les sépultures qui y ont été découv
Ce village situé sur le plateau surplombant la vallée du Bronze compte de nombreuses fermes en long datant du 19è siècle. On y trouve aussi plusieurs puits souvent dissimulés sous des dalles de schiste.
Cette maison en grès et pierre calcaire du 18è siècle, remaniée au 19è, se situe juste à côté de l’église.
Cette église a été construite en 1734.
La tour quant à elle, date de 1884.
Beausaint était déjà habité du temps des romains. Il était situé sur une voie romaine qui reliait Trèves à Bavay. Ceci est attesté par les vestiges d’une cinquantaine de tombes gallo-romaines.
En 1324 y fut érigé une seigneurie par Jean l’Aveugle, elle relevait du Comté de La Roche. Il y fit construire un château féodal.
Celui-ci fut brûlé dans la première moitié du 17è, lors d’une guerre avec les Pays-Bas. Le village, autrefois très étendu, fut détruit par le feu et par la peste.
Il subsiste de ce château qui fut par deux fois ravagé, une simple aile d’habitation.
Un petit château en briques et pierres de taille avec un toit en ardoises datant du début du 20è siècle, dans un style néo-traditionnel. Il est accessible par une drève de tilleuls et est entouré d’un grand parc arboré.
Cette église de style néo-gothique, en moellons de grès schisteux et en pierre de taille calcaire, fut construite en 1891 (millésimée) selon les plans de l’architecte Verhas.
L’intérieur fut restauré en 1975 par L.M Londot.
La pierre de taille englobe la tour à l’avant et se termine par le chœur aux pans coupés.
Le cimetière contient une petite chapelle funéraire de la famille de Halleux.
La croix en pierre calcaire est celle de Pierre Guissart qui était le châtelain et officier de la seigneurie de Beausaint, décédé en 1774.
A l’intérieur, les bancs de la nef datent du 18è.
Le Christ en bois peint date du début du 16è et les statues du 17è et du 19è.
Ce monument en pierre de 3.7 m de haut, décidé en novembre 1919, a été conçu par Eudore Hault, un artiste rochois.
Il a été complété en l’honneur des victimes de la seconde guerre mondiale.
Une petite chapelle en briques rouges surmontée d’une croix en pierre.
Ce monument d’abord dédié aux déportés et combattants de la 1è guerre mondiale a été érigé vers 1920. Il a été complété de nouvelles victimes après la seconde guerre mondiale. Il a été restauré en 2004.
Ce pont sur l’Ourthe relie les deux parties principales de la ville : de la place côté sud à la rue principale piétonne côté nord.
Les ruines d’une forteresse imposante dont la structure médiévale est bien conservée, construite sur une arête rocheuse d’une boucle de l’Ourthe. L’une des tours (Tour des Sarrasins) daterait de l’époque romaine.
Une légende célèbre est liée à l’histoire de ce château : la légende de Berthe.
Cette église de style néo-gothique a été construite en 1900.
Elle fut endommagée en 1945 mais remise en état. Rare que pour être souligné : un fond musical accompagne en permanence.
De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et Saint-Nicolas, parton de la paroisse.
Source : eglisesouvertes.be
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