L’origine de cette église de style gothique hennuyer remonte au 10è siècle, lorsque le seigneur de Chimay fonde un chapitre de chanoines dans son fief.
La nef centrale comprend 5 travées ouvertes sur des chapelles installées entre les contreforts.
Un clocher bulbeux surmonte la tour érigée entre 1732 et 1742. Il abrite un carillon unique qui s’apparente à un piano à cloches avec un petit clavier. Il n’y a pas de mi bémol. Il actionne 26 cloches dont la plus ancienne date du 17è siècle.
Le chœur date de 1250. Il comporte un chevet plat (l’extrémité de l’église en vue longitudinale). Il comprend 4 travées dans une architecture en usage au Laonnais et au Soissonnais.
Dans le chœur, on y découvre le maître-autel en marbre de couleur avec un tabernacle datant de la fin du 15è siècle. On peut y voir aussi les plaques funéraires des deux dernières familles princières.
Un mausolée de Charles de Croÿ, parrain de Charles-Quint, 1er Prince de Chimay mort en 1527 est orné d’un gisant en albâtre.
Cette fontaine de style néo-gothique à 4 faces et 3 niveaux a été élevée par le prince 1er de Riquet, dit le Grand Prince en 1852. Elle est surmontée d’une statue allégorique qui représente la ville de Chimay.
Sur chacune des faces de la fontaine, il s’y trouve la statue d’un membre de la famille princière.
Faisant face à l’hôtel de ville, il s’agit de la statue de Philippe d’Alsace de Henin-Lietard. Celui-ci a reçu l’ordre de Malte, l’ordrede la Toison d’or, celui de Saint-Louis ou encore celui du Lion belge. Il fut également lieutenant de la Louveterie de la maison royale française.
Face à la porte triomphale, il s’agit de la statue de François-Joseph de Riquet, comte de Caraman et 16e prince de Chimay.
Face au nord, il s’agit de la statue de Pierre-Paul de Riquet, seigneur de Bon-Repos et 14e prince de Chimay. Il fut le créateur du canal du Midi ou canal de Languedoc.
Au dos de la statue de François-Joseph de Riquet, il s’agit de celle de Madame Tallien ou Notre-Dame de Thermidor. Elle épousa celui-ci en 1805. Elle est connue par ses nombreuses intrigues amoureuses dont une, dit-on, avec Napoléon Bonaparte.
Elle est également connue à Chimay pour la construction du petit théâtre qui abrite les Beaux-arts, la musique et le théâtre.
Une aire de barbecue au croisement du Ravel avec la Rue de Virelles.
Cette ancienne commune située sur l’Eau Blanche trouve son origine dans un acte passé en 1217 entre l’abbé de Florennes et le seigneur de Florennes.
Ce village lové dans une boucle serrée de l’Eau Blanche fait partie de l’association des Plus Beaux Villages de Wallonie.
Ce village est situé à 1500 m de la rive droite et au sud du Grand Mort Bi, parallèle à l’Eau Blanche. On trouve déjà une trace écrite du village en 869.
Cette église mononef en moellons de calcaire a été essentiellement bâtie au 17è siècle à la place d’un château médiéval détruit par les français et dont il subsiste une partie de mur.
Le bâtiment est composé d’une seule nef à 4 travées et d’un chœur à 2 travées qui se termine par une abside semi-circulaire.
Ce village situé le long de l’Eau Blanche, un sous-affluent de la Meuse via le Viroin, déjà occupé par l’homme à la préhistoire, est cité pour la 1è fois en 1180 dans les possessions du prieuré d’Hastière.
Cette église de style néo-gothique a été bâtie en 1855. Elle possède des dalles funéraires datant des 17 et 18è siècles.
Cette carrière calcaire est caractérisée par une biodiversité intéressante. On y trouve des populations rares de crapauds calamites ou accoucheurs. Le grand duc d’Europe y niche sur les falaises.
Cette zone constitue également une halte pour certains oiseaux migrateurs.
On trouve également quelques plantes typiques des zones calcaires.
Cette église mononef avec des éléments de style Louis XV a été bâtie en 1826. Elle a été réaménagée entre 1969 et 1971.
Il s’agit d’un récif coralien fossile, témoin d’une ère où la mer couvrait la région. On appelle ce type de récif un BIOHERME. Il s’étend sur environ 47 ha. Des plantes rares ont colonisé l’endroit, telles que le lin à feuilles étroite
Cette ancienne commune qui s’étend sur 1686 ha est entouré de 1200 ha de forêts. Il est situé sur la bande calcaire de la Calestienne à la confluence du Ruisseau de Nobuisson avec l’Eau Noire, un sous-affluent de la Meuse via le Viroin.
Ce château en moellons de calcaire datant du 16è siècle a appartenu à plusieurs maîtres des forges au cours de son histoire : Non seulement la famille Bivort mais également les de Horne, les Baillet ou les Delhalle.
Cet arboretum a été planté au 20è siècle par l’ingénieur forestier Blondeau pour déterminer les essences les plus adaptées au reboisement de cette région calcaire.
Une trentaine de panneaux didactiques jalonnent le parcours afin d’identifier les arbres, composés d’un mix de feuillus et de résineux.
Cette église de style néo-classique a été construite entre 1829 et 1830 sur les plans de l’architecte Jean Kuypers. Elle remplace une église plus ancienne bâtie à un autre emplacement ; sur la butte du Mousty.
L’église comporte 3 nefs séparées par 2 rangées de 5 colonnes carrées. Celle du centre est couverte d’un voûte en berceau (la face de l’arc présente une courbure constante). Elle abrite une chaire de vérité datant de 1769.
Chaque collatéral (parties latérales de la nef) se termine par un autel de style baroque. Ils datent vraisemblablement du 19è siècle. La table des autels est en marbre rouge. Les retables (des structures verticales sculptées ou peintes) sont blancs et dorés. Ils sont ornés d’une statue et d’un tableau.
L’abside (niche) est semi-circulaire est percée de 3 oculi (ouvertures rondes).
Le chœur contient un autel en pierre brute datant du 20è siècle.
Le maître-autel quant à lui a un style baroque. Il est une quasi réplique des 2 autels latéraux (table en marbre rouge et noir et retable blanc et doré).
Le globe surmonté d’une croix symbolise la domination du Dieu judéo-chrétien sur le monde.