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Emael
Bassenge
CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Avec Eben, Emael constituait une commune avant leur fusion avec Bassenge. L’un étant dans le prolongement de l’autre, on entend souvent parler de l’association des deux : Eben-Emael mais ils possèdent chacun leur église.
Ce petit parc situé à l’est du village a été réaménagé en profondeur par le Service des travaux de Bassenge. Il contient un étang creusé en 1993, alimenté par la fontaine de la Guizette toute proche. Le Geer longe le site à l’est.
Cette zone humide, récupérée lors d’une modification du cours du Geer entre 1970 et 1973, a été aménagée par l’administration communale de Bassenge.
Elle est dès lors devenue une zone de détente mais aussi un refuge pour les batraciens, qui avaient été perturbés lors des travaux de redressement de la rivière.
Ce bloc du côté ouest du fort fait partie d’un ensemble de 8, muni de canons anti-chars de 60 mm, de mitrailleuses, de projecteurs ainsi que d’une petite cloche d’observation.
Il s’agit d’un bloc d’artillerie avec une coupole armée de 2 canons de 75mm.
Il est équipé d’une porte prévue pour envoyer des patrouilles mais elle constitue un point faible dont profiteront les Allemands.
Ce fort construit entre 1932 et 1935 dans le cadre de la ceinture fortifiée de Liège, pourtant réputé imprenable, a été pris par les Allemands le 11 mai 1940, par des planeurs et des parachutistes.
Le plan de ce fort, qui surplombe de 65 m le Canal Albert, forme un pentagone irrégulier d’une surface de 0,75 km². Il s’agissait du plus grand fort jamais construit à son époque.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
1888
Le général Brialmont, concepteurs des fortifications destinées à défendre la Belgique contre une invasion française ou allemande, réclame la construction d’un fort entre Visé et Maastricht pour bloquer un éventuel envahisseur.
1914
En l’absence de fortification, l’armée du Kaiser franchit la Meuse et pénètre en Belgique, en application du plan von Schlieffen modifié par von Moltke (plan dit de la « porte à tambour »).
1932
Pour réparer l’erreur de ne pas avoir protégé cette zone, la construction du fort d’Ében-Émael est entreprise pour un coût de 24 millions BEF de l’époque.
9
oct
1939
L’attaque du fort est décidée et mise au point par Hitler lui-même.
mai
1940
Durant les premières 36 heures de combat, 21 Belges sont tués. Les Allemands qui assiègent le fort perdent quant à eux 6 hommes.
Les premiers puits verticaux ont été creusés par l’homme dès le néolithique, entre -4500 et -1800 afin de retrouver une pierre qui leur était précieuse : le silex.
Cette réserve naturelle, qui fait partie de la Montagne Saint-Pierre, a été créée en 1973. Il s’agit du plus ancien site protégé de cette zone de Meuse. Une dizaine d’autres ont été créées par la suite.
Ce site est riche en flore calcicole. Pollinifère, elle est très variée.
Le microclimat de la vallée de la Basse Geer, y contribue beaucoup.
La faune est également très riche au niveau des batraciens, des oiseaux ou encore des mammifères tels que le blaireau.
On y découvre d’anciennes carrières de silex et de tuffeau, une craie sablée. Les galeries de celles-ci permettent l’hibernation d’espèces de chauve-souris.
Une race particulière de moutons permet un pâturage extensif de cette zone.
La carrière Marnebel qui souhaite étendre ses activités trouve une farouche opposition de la part des associations de la nature ainsi que des riverains.
Cette plaque apposée sur une pierre est dédiée à la mémoire de Jean-Marie Léonard, né en 1964 et décédé en 2016. Il a contribué à l’érection en réserves naturelles et sites protégés, de plusieurs zones autour de la Montagne Saint-Pierre.