Chimay est érigé en Principauté par Maximilien d’Autriche. Couronné Empereur germanique remercie Charles de Croÿ, comte de Chimay, pour son soutien sans faille.
Une aire de barbecue au croisement du Ravel avec la Rue de Virelles.
Ce manoir résidentiel construit sur un promontoire rocheux dominant la vallée de l’Eau Blanche date du 16è siècle. Il est toujours habitée par la famille princière des Chimay. Il remplace vraisemblablement une construction médiévale.
Date supposée du premier édifice.
Les armées de Don Juan d’Autriche et de Turenne assiègent tour à tour le château et y causent d’importantes destructions.
Un théâtre de 200 places est construit par Le Fuel et Cambon. Il remplace le théâtre aménagé au début du 18è siècle pour l’ex-Madame Tallien devenue princesse de Chimay par mariage. Il s’agit d’une réplique miniature de celui de Fontainebleau.
Un incendie ravage presqu’entièrement le château.
La château est classé.
Le château accueille pour la première fois le concours de chant baroque et du festival de musique baroque créés par Christine de Chimay, la seconde épouse du prince Philippe.
Le château est entièrement rénové et adapté aux nouvelles technologies, à la suite du prince Philippe avec sa troisième épouse Françoise, héritière du groupe Interbrew.
L’origine de cette église de style gothique hennuyer remonte au 10è siècle, lorsque le seigneur de Chimay fonde un chapitre de chanoines dans son fief.
La nef centrale comprend 5 travées ouvertes sur des chapelles installées entre les contreforts.
Un clocher bulbeux surmonte la tour érigée entre 1732 et 1742. Il abrite un carillon unique qui s’apparente à un piano à cloches avec un petit clavier. Il n’y a pas de mi bémol. Il actionne 26 cloches dont la plus ancienne date du 17è siècle.
Le chœur date de 1250. Il comporte un chevet plat (l’extrémité de l’église en vue longitudinale). Il comprend 4 travées dans une architecture en usage au Laonnais et au Soissonnais.
Dans le chœur, on y découvre le maître-autel en marbre de couleur avec un tabernacle datant de la fin du 15è siècle. On peut y voir aussi les plaques funéraires des deux dernières familles princières.
Un mausolée de Charles de Croÿ, parrain de Charles-Quint, 1er Prince de Chimay mort en 1527 est orné d’un gisant en albâtre.
Cette fontaine de style néo-gothique à 4 faces et 3 niveaux a été élevée par le prince 1er de Riquet, dit le Grand Prince en 1852. Elle est surmontée d’une statue allégorique qui représente la ville de Chimay.
Sur chacune des faces de la fontaine, il s’y trouve la statue d’un membre de la famille princière.
Faisant face à l’hôtel de ville, il s’agit de la statue de Philippe d’Alsace de Henin-Lietard. Celui-ci a reçu l’ordre de Malte, l’ordrede la Toison d’or, celui de Saint-Louis ou encore celui du Lion belge. Il fut également lieutenant de la Louveterie de la maison royale française.
Face à la porte triomphale, il s’agit de la statue de François-Joseph de Riquet, comte de Caraman et 16e prince de Chimay.
Face au nord, il s’agit de la statue de Pierre-Paul de Riquet, seigneur de Bon-Repos et 14e prince de Chimay. Il fut le créateur du canal du Midi ou canal de Languedoc.
Au dos de la statue de François-Joseph de Riquet, il s’agit de celle de Madame Tallien ou Notre-Dame de Thermidor. Elle épousa celui-ci en 1805. Elle est connue par ses nombreuses intrigues amoureuses dont une, dit-on, avec Napoléon Bonaparte.
Elle est également connue à Chimay pour la construction du petit théâtre qui abrite les Beaux-arts, la musique et le théâtre.
Ce buste en bronze du Roi Albert I posé sur un socle en pierre bleue a été sculpté par Jean Coulon en 1954.