L’étymologie de Hargimont provient d’un nom celtique : Le Mont de Harigar. Sous le régime français, la localité a été réunie avec Jemeppe. Elle faisait partie du département de Sambre-et-Meuse.
L’imposant château traditionnel de Jemeppe date du 17è mais le donjon quant à lui date du 13è.
Un pierre gravée aux lettres dorée indique :
"HARGIMONT 1830 - 1930 ARBRE DU CENTENAIRE DE L’INDEPENDANCE".
Cet édifice de style roman et gothique en moellons de calcaire date du 11è siècle et comporte une nef à deux travées. On y voit toujours l’arc de la porte primitive. Le clocheton carré supporte une flèche octogonale.
Le cimetière désaffecté contient des croix funéraires du 17è siècle.
La porte date de la fin du 16è siècle. Le chœur à trois pans quant à lui du 17è.
Une restauration a eu lieu entre 1969 et 1971.
Une chapelle castrale de style roman est construite.
La chapelle est agrandie et prolongée d’un chœur.
L’église Saint-Gobert devient l’église paroissiale et la chapelle cesse d’être le lieu de culte principal.
La chapelle est endommagée durant les combats.
La chapelle est classée au patrimoine immobilier de Wallonie.
La chapelle est restaurée.
Ce château-fort de plaine, au départ une maison forte, date du début du 13è siècle.
Déjà du temps des romains existait une villa fortifiée toute proche. Plus tard, les templiers y ont établi une commanderie.
Le château est organisé autour de la cour intérieur. Il est entouré de douves qui sont alimentées par la Hedrée.
Le donjon repose sur un plan de 15 m sur 11 m et s’élève sur 5 niveaux, atteignant sous la toiture une hauteur de 23 m.
Les deux premiers étages étaient habités. Dans les deux étages plus hauts étaient stockés des vivres et des munitions. A partir du 17è siècle, il n’a plus servi que de débarras.
Une maison forte est construite à cet emplacement stratégique : la confluence de la Hedrée avec la Wamme.
La seigneurie de Jemeppe est citée pour la première fois. Elle appartient aux seigneurs Dochain.
Le seigneur Jean d’Ochain et ses descendants remplacent la maison forte par un puissant donjon entouré d’une double rangée de douves alimentées par la Hedrée.
Le donjon perd son rôle défensif. Les propriétaires successifs le transforment progressivement en château d’habitation.
Le propriétaire du château cède le château à Henri de Waha.
Le château est profondément restauré et un toit est ajouté au donjon.
Le château devient la propriété de la famille des Chevaliers de Sauvage Vercour.
Le château est restaurée en profondeur.
Cette église construite en 1879 comporte 3 nefs. L’aménagement a été complété en 1888. Endommagée lors de la seconde guerre mondiale, elle a été restaurée sur les plans de l’architecte Victor Sarlet.
Ce site classé de Grand Intérêt Biologique (SGIB) est situé à cheval sur la commune de Marche et de Nassogne.
Il s’agit d’un site Natura 2000.
Les larges prairies alluviales sont empruntées par les grues et les milans. On peut y voir également des pies-grièches écorcheurs (oiseaux migrateurs), des cincles plongeurs et des martins-pêcheurs. Parfois égelement des hérons cendrés et des cigognes noires. Ces dernières profitent de la grande étendue du domaine, nécessaire pour élever sa nichée.