Ce village situé 3 km à l’ouest de Saint-Hubert comporte un peu moins de 1000 habitants. Il est traversé par le Ruisseau de la Rochette, un petit affluent de la Lhomme, via le Ruisseau de Poix.
Trois bacs-abreuvoirs en plein cœur du village alimentés par une fontaine.
Cette chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours fut bâtie en forêt à l’ouest d’Arville, au lieu-dit Chèny du Mont, 4 km à l’ouest de St-Hubert.
Elle a été construite en 1833 et rebâtie en 1886.
Elle fait l’objet d’un pèlerinage.
Sur sa façade sont apposés des poèmes et des prières.
Notre Chapelle.
Je te veux loin du bruit
dans un coin perdu de nos forêts
un sentier doit y conduire ;
un de ces sentiers étroits où l’on
marche l’un derrière l’autre,
perdu dans sa pensée ou bien dans
la vision des choses qui nous entourent.
Notre Dame de Bon Secours
Notre Dame de Bon Secours,
Je venais vous dire bonjour,
J’avais besoin d’un peu d’amour,
Comme l’enfant qui voit le jour.
Pas besoin de m’agenouiller
devant vous,
Je sais que vous m’entendez
c’est tout,
Dans cette petite chapelle
du Cheny du Mont,
Faites qu’entre les hommes
nous nous aimions.
Sans la stupidité de tous ces gens,
On supprimerait les barreaux
de devant,
Vous n’avez pas le droit
d’être enfermée,
Vous Notre Mère la bien aimée.
Me voilà tout seul au milieu des bois,
Et pourtant j’entends bien votre voix,
Je veux vous suivre sur ce chemin-là,
Celui où seul l’Amour est Roi.
Ce beau château privé est visible du chemin montant depuis Sainte-Adeline.
Un Christ sur croix de bois, d’une hauteur de 2.50 m.
Un Christ sur croix de bois avec des terminaisons fléchées, entouré d’un muret garni de fleurs.
Cette croix en bois verni a été érigée à la mémoire de Léon Jabobi, tué par une branche à cet endroit le 2 février 2002, à l’âge de 65 ans.
Cette église de style néo-classique, caractéristique par sa forme de temple, au toit bulbeux en cuivre, a été construite en 1829.
Ce pique-nique au cœur de la forêt est situé à la confluence du Ruisseau de Gobaille et de la Lhomme.
Cette table de pique-nique est située en plein bois, juste à côté de la chapelle Notre-Dame de Bon Secours, dans un endroit très calme.
Un point de vue vers le village d’Arville et la vallée du Ruisseau de la Rochette.
Marie Gobaille est une sorcière de haut rang car elle est capable de tours de sorcellerie absolument fantastiques.
Là voici cependant rattrapée par le tribunal de l’inquisition, mise au courant de ses exploits fabuleux.
Marie Gobaille est condamnée à être brûlée, lot de toutes les sorcières révélées durant ces temps obscurs.
Ne l’entendant pas de cette oreille, elle se transforme en cheval et comme une furie, elle commence à semer la terreur dans toute la région de l’ouest de Saint-Hubert : Smuid, Mirwart, Arville, aucun de ces petits villages pourtant d’ordinaire si paisibles, cloisonnés au beau milieu de l’immense forêt ardennaise n’échappe à sa colère.
Excédé, le mayeur d’Arville décide de mener une expédition punitive, afin de la capturer.
Il réunit donc les habitants des villages alentours. Ceux-ci s’arment de bâtons et prennent leurs loups apprivoisés au bout de leur laisse.
Traquée de toutes parts, flairée par les loups, elle finit par être repérée en plein cœur de la forêt.
Sans coup férir, l’un d’entre eux plus hardi parvient à lui trancher la tête à l’aide de sa faux.
Fiers de l’avoir mise hors d’état de nuire, les chasseurs de sorcières promènent sa tête au bout d’un pieu dans tout le village de Mirwart.
C’est depuis lors que les habitants de Mirwart sont appelés les « tièsses di t’chvâ », les têtes de chevaux tandis que les habitants de Smuid sont appelés les Loups !
Cette légende fantastique est rappelée chaque année à l’occasion du carnaval.