Le village s’est développé autour de son église datant du 17è siècle. Durant l’Ancien Régime, ces terres ont fait l’objet de nombreux combats territoriaux. En attestent toujours le Château de Sohan et la Tour Wolff, attenante à une ferme.
Lors de l’exploitation des mines du Rocheux, un petit coron avec des murs en torchis a été créé pour les ouvriers : le Cazer.
Il date du début du 20è siècle.
Ce site est devenu une réserve naturelle d’environ 500 ha.
C’est grâce à l’accumulation des déchets de la mine qu’est née sur le site une flore et une faune très particulière.
Les haldes calaminaires sont classées au patrimoine wallon depuis 1949.
Cette église en moellons de grès a été bâtie au 17è siècle à la place d’un édifice plus ancien datant de 1497. Mais vraisemblablement, un lieu de culte y existait déjà au 12è siècle.
La tour du clocher et les travées de la nef attenantes sont les parties les plus anciennes.
A l’intérieur, on peut y trouver une statue de Saint-Georges. Elle date du début du 17è siècle.
Un lieu de culte existe à Oneux. En effet, une fondation Saint-Georges est faite par le seigneur chevalier Namur.
L’église seigneuriale privée est placée sous la dépendance de la paroisse de Theux.
Un tremblement de terre fait de gros dégâts dans les environs de Theux. L’église s’écroule en même temps que de nombreuses maisons du village. On reconstruit une partie des murs et la tour qui abrite le chœur.
Oneux devient une chapelle annexe de Theux au Concordat desservie par un chapelain.
L’église est agrandie et inversée : le chœur qui est précédé d’un transept prend la place de la maison du vicaire qui située à l’arrière de l’église. L’entrée se fait par la tour.
Oneux est détachée de Theux et érigée par Monseigneur Doutreloux en succursale épiscopale.
La paroisse est reconnue par les instances civiles. Elle est placée sous le patronage de Saint-Georges.
Cet ancien filon (500 ha) de fer, de zinc et de plomb, contenus dans les roches calcaires, a été essentiellement exploité au 19è siècle. La nature y a repris ses droits mais la présence de ces métaux lourds y a amené une flore très particulière.
Les haldes calaminaires sont classées au patrimoine wallon depuis 1949.
Durant le premier quart du 20è siècle, un coron a été bâti pour les ouvriers du four à chaux. Il s’agit de petites habitations en colombages et en briques enduites. Cet ensemble est appelé le "Câser". Le nombre d’ouvriers ayant travaillé dans la mine du Rocheux a atteint 450 à son apogée.
Les biens seigneuriaux de ce lieu sont appelés le Fief du Larron. On y exploite déjà le minerai de fer et de calamine. Le propriétaire est libre de l’exploiter mais à condition pendre les voleurs arrêtés au Pays de Franchimont.
Aristide Dethier exploite à nouveau les Mines du Rocheux et d’Oneux après 4 siècles d’inactivité. La société en extrait du fer, du plomb (galène), de la pyrite ferrugineuse et de la calamine.
Un jury international de l’Exposition Universelle de Londres décerne un brevet et une médaille de 1ère classe à la société du Rocheux pour la qualité de ses produits.
Cette petite tour mi-cylindrique précède la ferme. C’était autrefois une tour de défense pour les villageois. Elle comporte 4 niveaux et elle est coiffée d’un toit hexagonal surmonté d’une girouette en fer forgé.
Cette tour doit son nom à un ancien bourgmestre spadois, qui la fit relever en 1645.
Ce gîte d’une capacité de 2 ou 3 personnes vous permettra de vous ressourcer dans un endroit calme et dans une ambiance cosy.