Ce village se situe en contrehaut de la vallée de l’Estinale, un affluent de l’Aisne, à l’orée d’une forêt profonde qui s’étend vers l’est : le Bois du Pays. Il est jalonné par quelques fermettes en moellons.
Le village est cité dans un acte du seigneur Georges de Lardenois et son fils Thomas sous la forme "Clerhez".
Mort du seigneur Thomas de Lardenois.
Un recensement a lieu dans le village qui dépend du diaconat d’Ouffet : on y dénombre 17 maisons, 15 laboureurs, 5 charrons, 1 menuisier, 1 taillandier et 1 tisserand.
Un nouveau recensement a lieu et compte : 156 habitants, 37 maisons, 33 granges et 40 écuries.
Depuis ce monticule de pierres, la vue s’étend sur plus de 70 km. On peut apercevoir par temps dégagé le Sart-Tilman, la centrale nucléaire de Tihange, la centrale nucléaire de Chooz, l’Aéroport de Liège, ainsi que les lumières de Namur.
Une statuette de l’Enfant Jésus de Prague, sertie dans une niche en moellons, dans une enceinte fermée et protégée par une barrière.
Cet étonnant chapiteau en pleine nature appartient au Centre d’Animation culturelle et artistique de l’Ecole de Clerheid. On y organise des classes vertes et des camps de vacances.
La pédagogie de cette école est basée sur l’écoute et le respect. Elle favorise les contacts avec les animaux de la ferme : ânes, chevaux de trait, chèvres, lapins et poules. On leur prodigue des soins afin de responsabiliser les enfants.
Les classes vertes ont lieu dans des camps proposant une multitude de thèmes variés.
Une croix en bois surmontée d’un toit à deux pans.
Cette croix d’occis en pierre de taille a été placée en mémoire de Jaques Julien, habitant de Clerheid, décédé inopinément à cet endroit à l’âge de 65 ans, le 4 octobre 1824.
Un hêtre vénérable au milieu du Bois du Pays, aux confins orientaux de la commune d’Erezée : "Le hêtre qui regarde" en wallon.
Une table de pique-nique à l’entrée ouest du village, le long d’un chemin empierré.