La région est occupée depuis les confins de l'Antiquité. D'après les fouilles archéologiques qui y ont été effectuées au Burg, les Romains y avaient déjà édifié un fort. Les seigneurs de von Reuland
La région est occupée depuis les confins de l'Antiquité.
D'après les fouilles archéologiques qui y ont été effectuées au Burg, les Romains y avaient déjà édifié un fort.
Les seigneurs de von Reuland sont à l'origine des premières fondations du château.
Outre l'attrait des ruines, dont l'entrée est gratuite et agrémentée d'un magasin, le Ravel de la ligne 47 court en contrebas pour relier Saint-Vith à Lengeler, pour les amateurs de vélo.
Les promenades dans la Vallée de l'Our offre des panoramas exceptionnels dans un cadre très pittoresque.
Château des von Reuland, famille célèbre depuis le 12 ème siècle.
Auparavant, des fortifications avaient déjà été édifiées à cet endroit suite à l’invasion des Normands et des Hongrois aux 9è et 10è siècles.
Les vestiges du château féodal s’étendent sur une soixantaine de mètres d’envergure et font l’objet d’une restauration ainsi que de fouilles archéologiques.
Le centre du quadrilatère est occupé par un puits qui a été découvert en 1991.
Le site est déjà fréquenté à cette époque car des fouilles montrent des vestiges d’inhumations orientées.
Les seigneurs von Reuland sont cités dans une charte. Le château est vendu aux seigneurs de Blankenheim.
L’ emplacement est cerné d’une enceinte rectangulaire possédant vraisemblablement des dimensions équivalentes à celles du château actuel. Un fossé la précède au nord.
L’entrée est renforcée à plusieurs reprises, une tour vient flanquer l’ angle nord-ouest. Deux ailes d’habitation viennent s’accoler aux enceintes ouest et sud. On érige le "Bergfried" (haute tour) à l’angle sud-ouest.
Le "chasteel de Rulant" apparaît dans les sources écrites.
Le château est offert comme fief à Emond von Engelsdorf par Venceslas de Luxembourg. Von Engelsdorf devient chambellan de la maison de Luxembourg.
Le château est occupé par les seigneurs de Pallandt, qui font élever des tourelles semi-circulaires.
Le château perd progressivement son caractère militaire et devient un château plutôt résidentiel.
Le bastion orné des armoiries des von Pallandt apparaît à l’ouest du château.
Livré à la fureur des troupes de la France révolutionnaire, le château est incendié et pillé.
D’abord prévu pour être démoli, il devient la possession de la famille Mayeres de Reuland. Il est ensuite donné à la commune.
Ces ruines passent alors aux mains de la commune de Burg-Reuland. Une première restauration a lieu sous la direction de la province rhénane.
Le terrain est racheté par l’État belge. Il envisage d’y construire une base de défense aérienne.
Suite aux dégâts causés par la seconde guerre mondiale, une seconde restauration est opérée sous l’égide de l’Etat belge.
Le château devient protégé.
La forteresse fait à nouveau l’objet d’une restauration et son propriétaire le Ministère des Travaux Publics a sollicité des recherches archéologiques afin de contrôler la richesse du sous-sol et orienter les travaux d’aménagement de la cour intérieure.
On découvre un puits au centre du quadrilatère.
Cette église paroissiale fut construite en 1771, caractérisée par sa flèche bulbeuse. Elle fut agrandie en 1912.
Elle abrite le mausolée superbe en marbre noir de Theux de Balthazar von Pallandt, seigneur de Reuland, décédé en 1625 et de son épouse Elisabeth de Millendonck, morte en 1614.
L’oeuvre a été sculptée en 1624 par Martin Le Pième. Les deux gisants reposent côte à côte sur le sarcophage dont les côtés sont sculptés des blasons attestant les quartiers de noblesse du couple.
L’ intérieur de l’église, traité dans les ocres, recèle un autel baroque et des confessionnaux du dix-huitième siècle.
On remarque aussi le portail daté de 1772, en schiste de Recht.
Une pierre réutilisée dans le soubassement de la tour rappelle que la chapelle antérieure avait été édifiée par Balthazar von Pallandt : elle porte l’inscription B(althazar) v(on) P(allandt) e(rexit).
Al’intérieur, une pierre tombale en schiste noir de Balthasar von Pallant (+1625) et de sa femme Elisabeth von Mylendonck (+1615)
L’autel et le confessional sont de style baroque.
Les façades de cette maison sont classées depuis 1988. C’est la plus imposante et la plus élégante du village.
De 1920 à 1978, elle a abrité une pharmacie. C’est ainsi que l’appellent toujours les habitants du village.
Des annexes bordent la cour qui la précède du côté oriental.
Probablement bâtie sur le site de l’ancienne demeure des seigneurs de Reuland : en effet, à l’intérieur, on remarque des traces de constructions plus anciennes, ainsi qu’un âtre monumental.
La longue façade à double corps, percée de sept travées qui éclairent les deux niveaux.
Au centre : le portail richement sculpté dans le schiste ardoisier est peint en gris clair, comme les encadrements des fenêtres, taillés dans la même pierre.
Les façades sont enduites en blanc.
Les armoiries de la famille d’Orley et date, sculptées sous l’accolade couronnant la baie d’imposte de la porte ont été repeintes.
Toit à la mansart, aujourd’hui couvert d’ardoises, est percé de deux petites lucarnes.
Pierre armoiriée rappelle le souvenir de Johan Jacob von Orley (1672-1747) et de son épouse Maria Anna von Stein (décédée en 1743).
Cette vaste demeure en crépi blanc, située en rive gauche de l’Ulf, est caractérisée par son arvo (passage couvert), qui mène depuis le centre du village au Ravel de la ligne 47.
Autrefois, elle abritait les étables d’une ferme seigneuriale qui fut en grande partie démolie en 1947.
Le logis de la ferme se situait au nord-est de ce bâtiment, auquel il était contigu et perpendiculaire.
C’est au moment de sa démolition que l’on découvrit un linteau millésimé 1752.
La cour de la ferme est fortifiée. Tout est construit avec des matériaux massifs.
On aménage les étables en habitations. Des grilles entourent les bâtiments. L’équipement intérieur est fort cossu, l’évier est en pierre de Recht. De grandes dalles de schiste précèdent l’entrée, formant un trottoir du côté sud.
Visite gratuite
Ancienne école.
Livres, photographies, extraits de journaux se rapportant à l’écrivain.
Fermé les jours fériés.
Visites guidées sur demande un jour à l’avance, pour groupe de
Visite gratuite
Ancienne école.
Livres, photographies, extraits de journaux se rapportant à l’écrivain.
Fermé les jours fériés.
Visites guidées sur demande un jour à l’avance, pour groupe de 10 personnes maximum.
Durée de la visite : 20 min.