Voici 20 km qui en donnent vraiment pour son effort ! Depuis cette très pittoresque ville allemande, aux nombreuses maisons à colombages si typiques et pleine d’effervescence, cette rando vous amène sur le Haut Plateau fagnard par la vallée de la Rour.
Elle la quitte à hauteur de la frontière belgo-allemande pour pénétrer dans les bois fagnards et notamment le Richelslei, où se situe un étonnant rocher au sommet duquel trône une grande croix blanche : Kreuz im Venn (Croix en Fagne).
Ensuite, on part à la rencontre de la Helle que l’on rejoint en même temps que son affluent le Miesbach, dans le Herzogenhügel, un territoire forestier proche des tourbières de la grande réserve domaniale.
Nous atteignons ces dernières via le Petit Bonheur (ou Petit Bongard) où nous les traversons via la Fagne des Deux Séries et le Noir Flohay durant pas moins de 6 km, pour rejoindre l’ancien fanal qui a sauvé bien des randonneurs imprudents : la Baraque Michel !
Une table de pique-nique située dans le parc au sud de la ville, près de la Chapelle Saint-Antoine.
Une chapelle avec une façade en moellons de grès et à la travée crépie en couleur blanc cassé, munie d’un clocheton. Le chœur arrière est arrondi. Elle est située dans le parc au sud de la ville.
Plus de 1000 pièces sur les animaux sont exposées dans une salle de 200 m². On y découvre par exemple la reconstitution de grottes aux ours et aux loups, un essaim d’abeilles vivantes, un espace africain, un rallye pour les petits, etc.
Une formation rocheuse surplombant le Perlenbach, un affluent de la Rur, avant leur confluence au sud de Montjoie.
Une formation rocheuse surplombant le Perlenbach, un affluent de la Rur, avant leur confluence au sud de Montjoie.
Un abri avec deux tables de pique-nique le long de la Rur, en rive gauche.
Ce monastère bénédictin proche de Kalterherberg a été fondé au 12è siècle en tant que monastère de prémontrés (un ordre des chanoines), à la place d’un château fort du 11è siècle.
Cette croix en fer d’une hauteur de 6 m (1890) a été érigée par le curé Arnoldy, de Kalterherberg, à la mémoire de Stephen Horchem (1639 - 1686), prieur de Reichenstein, dénommé "l’apôtre de la Fagne".
Ce conglomérat de poudingue se dresse sur un plateau situé à 560 m d’altitude : le Richelsley. Il se développe sur une hauteur de 20 m et une longueur de 90 m, sur une orientation est-sud-est vers ouest-nord-ouest.
Le poudingue, solide, est assez compact. Il a l’apparence d’une formation de phyllades et quartzites.
Il s’agit du plus haut rocher en altitude de Wallonie.
L’arête massive est assez chaotique : il est assez biscornu et fortement découpé.
La croix métallique qui le surmonte est la fameuse Kreuz im Venn.
Elle a été montée par le curé Arnoldy de Kalterherberg en 1890.
Ce secteur forestier est situé au nord du Klüserbach, un sous-affluent de la Rur via le Schwarzbach. Il s’étend jusqu’au Richelsley et s’étend d’ouest en est du Bovel à la frontière allemande.
Cette "Colline du duc" forme un éperon rocheux abrupt en rive droite de la Helle, entre ses deux confluents : le Miesbach et le Spohrbach. Il s’agit d’une ancienne limite territoriale entre le duché de Limbourg et celui de Luxembourg.
Ce secteur du Hertogenwald se situe en rive gauche de la Helle, au nord-est du Geitzbusch et à l’est de la Fagne des Deux-Séries. Il comporte deux parties : le Grand Bongard au nord et le Petit Bongard au sud.
Cette source ferrugineuse est légèrement chargée en radon (un isotope naturel et légèrement radioactif du radium).
A cet endroit confluent 2 ruisseaux dans la Helle : le Ruisseau du Petit Bonheur venant du sud-ouest et le Spohrbach en provenance du nord-est.
Il s’agit d’un important îlot boisé situé au milieu des étendues de tourbières fagnardes, entre le Noir Flohay (sud-ouest) et les Bongards (nord-est). Il borde la Fagne des Deux-Séries au sud-est.
L’origine toponymique est assez obscure. On suppose que l’appellation proviendrait de "floxhe" signifiant mare. En tous les cas, elle est vraisemblablement antérieure à la plantation.
Cette pinède aux arbres tourmentés a été plantée en 1852. Elle est également appelée "les crolés sapés" en wallon, soit, les sapins frisés. Elle a été gravement touchée par l’incendie de 2011 mais ce n’est pas le seul qu’elle ait subi.
Ces bornes marquent l’ancienne frontière entre la Belgique et la Prusse décidée lors du Traîté des Limites signé le 26 mai 1816 à Aix-la-Chapelle.
Il s’agit d’une étendue fagnarde dont la toponymie provient du mot "gué". De nombreux gués franchissaient en effet la Helle dans les parages.
Traversé par le Grand Chemin de Néau (Eupen - Sourbrodt) et la Voie romaine sur madrier (Sud des Wéz).
L’une des sources de la Helle.
Elle est restée anonyme jusqu’au 19è siècle.
Son nom provient du comte de Périgny, sous-préfet de Malmedy.
De 1815 à 1919, elle a servi de repère frontalier entre les Pays-Bas et la Prusse.
Cet obélisque en pierre au dessus pyramidal et qui marquait autrefois la frontière entre la Belgique et la Prusse après le traité des limites de 1816, est située près de la Fontaine Périgny.
Cette obélisque en pierre marquant l’ancienne limite entre la Prusse et la Belgique se situe entre la Baraque Michel et la Fontaine Périgny, près de la Croix du Prieur. Dégradée, elle a été encadrée de métal pour la renforcer.
Cette croix en chêne porte un Christ en bois sculpté. Elle remplace depuis novembre 1950 une croix datant de 1566 qui avait été placée pour marquer des limites territoriales (Franchimont et Stavelot).
Aussi appelée Pierre Quarrée, cette borne qui marquait autrefois la frontière Belgique - Prusse, établie lors du Congrès de Vienne, se situe à la Baraque Michel, côté est de la N68 Eupen - Malmedy. Elle est une réplique de la pierre originale.
Sur cette haute stèle en bas-relief de bronze figure Albert Bonjean (1858-1939), avocat et écrivain verviétois, chantre fagnard très connu.
Une table de pique-nique située aux abords du parking de départ devant la Baraque Michel.
Cette auberge a été fondée en 1813 par le tailleur allemand Michel-Henri Schmitz. Elle a servi de point de repère au milieu des vastes tourbières environnantes où souvent, des voyageurs s’égaraient.