Rochefort est une commune située dans la Province de Namur dans la Vallée de la Lhomme.
De nombreuses traces attestent dans les environs la présence de l’homme durant la Préhistoire, déjà en -30000
Située en plein cœur de la Calestienne, la région de Rochefort regorge de manifestations géologiques typiques des terrains calcaires.
D’un point de vue botanique, une flore très particulière s’est développée dans ces zones riches en calcaire.
Il y a des millions d’années, c’est la mer qui recouvrait ces endroits, avant que les continents ne dérivent fortement pour prendre la forme que l’on connaît.
Dans le climat volcanique encore très chaud de l’ère primaire d’il n’y a pas loin de 400 millions d’années (dévonien moyen), les coraux s’y sont développés en masse et laissé d’immenses dépôts calcaires avant que la mer se retire.
Cette bande géologique n’est pas bien large : elle s’étend de 2 à 10 km seulement. Par contre elle est très longue : 130 km !
Elle débute derrière la frontière française (Mont de Baives) dans la région de Chimay et Couvin dans la Fagne-Famenne, dans la botte du Hainaut.
Elle continue dans la région de Viroinval où on trouve le fameux Fondry des Chiens.
Elle passe ensuite dans la pointe de Givet, près de la centrale nucléaire de Chooz.
Elle atteint ensuite la région de Rochefort où l’on trouve de nombreuses grottes, dont la célèbre Grotte de Han ainsi que la Grotte de Lorette, qui fait l’objet de cette balade.
Puis elle se poursuit vers Marche, Hotton (Grotte des 1001 nuits), Durbuy et Barvaux.
Ensuite elle se prolonge vers Remouchamps où l’on trouve aussi de fameuses grottes.
Enfin vers Louveigné où se trouve le bien connu vallon des chantoirs, tout du long de la campagne proche d’Aywaille et de Sprimont.
La balade débute donc à Rochefort. Elle quitte la vallée de la Lhomme par des chemins buissonniers pour se rendre directement à la Grotte de Lorette.
Puis elle suit les hauteurs de la Lhomme dans les campagnes Rochefortoises, avec des vues bien dégagées, avant de redescendre dans la vallée de la Lhomme pour venir lécher Jemelle.
Les deux derniers kilomètres se déroulent sur le Ravel de l’ancienne ligne 150 pour rejoindre Rochefort.
La première partie jusqu’à Dinant était appelée la ligne de la Molignée et la seconde partie de Dinant à Jemelle, la ligne de la Lesse.
Elle a été abandonnée en 1978. Le démontage a été terminé en 1985.
Rochefort est une commune située dans la Province de Namur dans la Vallée de la Lhomme.
De nombreuses traces attestent dans les environs la présence de l’homme durant la Préhistoire, déjà en -30000.
Rochefort est réputé pour son fameux Festival International du Rire.
Notre-Dame de Lorette a été proclamée la patronne des aviateurs par le pape Benoît XV.
La légende liée à cette chapelle trouve son origine par Josine de la Marck, comtesse de Rochefort, décédée en 1626.
Le chœur serait une reproduction exacte de la Sainte-Maison de Nazareth.
Cette grotte fait partie du Domaine des Grottes de Han. Elle présente la particularité d’être assez verticale, contrairement à beaucoup de grottes de Belgique qui se développent préférentiellement selon l’horizontale.
La visite d’une heure à une heure trente environ fera descendre à travers des grands blocs d’éboulis pour conduire, à 60 mètres sous terre, dans une grande salle dénommé « la Salle du Sabbat ».
C’est de là que le guide fait s’envoler une petite montgolfière pendant que se déroule un spectacle son et lumière. Cette technique avait servi aux précurseurs à mesurer la hauteur de la salle.
Pour ceux qui ont envie d’en savoir plus, un petit musée au « Val d’Enfer » présente le travail des scientifiques qui surveillent les mouvements qui affectent les calcaires dans lesquels la Grotte de Lorette a été creusée et propose un film inédit « Vidéokarst », sur les phénomènes tectoniques.
Ce village est le lieu de confluence de deux rivières : la Lomme et la Wamme. Il est desservi par le chemin de fer via la ligne 43 et sa gare reste importante.
" Une légende explique aussi son nom ! "
La légende raconte que la fille du seigneur de Rochefort émit le souhait de baptiser tous les endroits rencontrés lors de son voyage à travers leurs terres. Arrivés au confluent de la Lomme et de la Wamme, les deux augustes voyageurs remarquèrent les deux rivières «jumelles», qui coulaient joyeuses et se jetaient dans les bras l’une de l’autre. La fillette descendit du carrosse et, soudain, entendit monter des flots une voix harmonieuse qui disait: «Je me mêle». Saisie d’admiration, elle courut à son père et lui dit: «Nous l’appellerons : je me mêle». Plus tard, on l’écrivit Jememelle. Et, enfin, le greffier, jugeant sans doute ce mot trop long à écrire, l’abrégea. Depuis lors, on écrit Jemelle.
Jemelle était dans les temps les plus reculés une importante station néolithique localisée dans des grottes creusées par la Wamme.
Bien plus tard, du temps des romains, ce site a été marqué par la proximité de deux importantes voies romaines (Reims/Cologne et Trèves-Bavai). Ce fait expliquerait, outre la richesse du sol et sa position stratégique, l’implantation de la villa gallo-romaine de Malagne, vue par certains comme résidence impériale au moment où Trèves est la capitale de l’Empire.
Jemelle a connu une forte expansion, certes de par l’exploitation des carrières de pierre et de leurs dérivés, mais surtout de par l’implantation d’une gare et d’ateliers sur la ligne Namur-Arlon dans la seconde moitié du 19è siècle.
Lorsque Jemelle dépendait de la cure de On, soit avant 1859, il existait seulement une petite chapelle recouverte d’un toit de chaume. C’est en 1859 que Jemelle est érigé en paroisse et on commence alors la construction de l’église Sainte-Marguerite. Les travaux débutèrent en l’an 1865. Le temps et les guerres n’ont pas épargné cet édifice. A la suite du second conflit mondial, elle sera inaccessible au public pendant dix ans (de 1944-1954), ensuite agrandie en raison de l’augmentation de la population puis restaurée en 1984-85. Sainte Marguerite, la patronne de cette paroisse, est surtout invoquée par les futures mamans.
Source : rochefort.be
Sa caractéristique principale est la taille de son porche d’entrée qui débouche sur une galerie. La Lhomme s’y engouffrait avant la construction du talus du chemin de fer en 1880 mais ses eaux peuvent toujours l’atteindre lors de crues.