Ce lieu-dit situé est sur la N87 reliant Virton et Nothomb, en passant par Etalle.
Le lieu est connu pour son fameux "Trou des Fées", une colline rocheuse composée de grès siliceux, remplie de petites grottes.
Le Bois de Bonlieu, au nord de Ethe, est un lieu empreint de légendes gaumaises. Parmi celles-ci, la légende du Trou des Fées nous les fait apparaître comme de petites coquines toujours prêtes à faire une bonne blague !
En partant à leur rencontre, faites bien attention de ne pas vous faire attraper ! Leur grotte se trouve à la fin de cet itinéraire non sans être passé par l’ancienne gare de Buzenol et par la Réserve naturelle de Laclaireau, à travers des chemins très majoritairement boisés.
Cette gare était située sur l’ancienne ligne de chemin de fer 155 qui reliait Marbehan à Ecouviez (F) en passant par Virton.
Elle a été désaffectée en 1938. La suppression de la ligne a suivi une bonne dizaine d’années plus tard, en 1951.
Elle s’est reconvertie en centre nature grâce à un professeur gantois, le Docteur Van Oye, passionné de nature, qui loua le bâtiment à la SNCB.
Dans les années 1960, il s’est développé pour devenir le Centre de Buzenol, un service éducatif de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, sous la houlette d’Edmond Fouss, promoteur du patrimoine gaumais et fondateur du Musée Gaumais de Virton.
Ce projet a même pris de l’ampleur grâce à l’ancien bourgmestre d’Ethe Elie Deworme dans les années qui suivirent. On construisit un nouvel édifice entre l’ancienne gare et la Ferme de Bâr pour permettre l’hébergement de classes vertes.
Actuellement, ce centre est incorporé dans la structure pédagogique de l’Ecole Normale de Virton.
Ce surplomb rocheux en grès siliceux est empli de petites grottes, creusées par l’érosion naturelle au jurassique.
La galerie principale a une longueur de 15 m.
Certains pensent que les cavités ont été creusées par l’homme.
Cette hypothèse n’est pas impossible dans la mesure où les lieux furent occupés durant la préhistoire, comme en atteste la présence d’outils en silex retrouvés à proximité.
Le grès friable qui compose les grottes se désagrègent en un sable blanc non calcaire.
La légende dit que les fées y apparaissent sous la forme de chiens noirs.
Elles explorent les environs en faisant de méchantes farces aux humains, comme incendier leurs fagots.