Entre Buzenol et Ethe se trouve un site archéologique qui démontre que l’activité humaine fut autrefois très importante à cet endroit.
La balade démarre d’un parking situé près d’un grand étang. Il alimentait d’anciennes forges.
Depuis celui-ci, on monte directement dans le bois en direction du Musée lapidaire de Montauban, un espace à l’architecture remarquable, parfaitement intégré dans la forêt.
Puis on fait le tour du site archéologique, qui révèle une vaste forteresse gallo-romaine.
On fait ensuite un tour dans la forêt avant de revenir dans la vallée du Gros Ruisseau, un sous-affluent du Ton, qui traverse le village d’Ethe plus au sud.
Après avoir rejoint la route et suivi celle-ci sur une cinquantaine de mètres, on repasse derrière les ruines des forges de Montauban où se trouve un musée : le Centre d’Art contemporain du Luxembourg belge, avant de revenir juste après au point de départ.
Ce musée à l’architecture moderne semi-enterré, dessiné par le belgo-polonais Constantin Brodzki et son associé scénographe Corneille Hannoset, influencé par l’archéologue Louis Lacoste, abrite des découvertes archéologiques.
Construite en pleine forêt, il ne nécessite aucune surveillance ni entretien.
Composé de 4 cubes juxtaposés dont un seul côté est vitré, il a été imaginé en 1954.
La légende attribue cette forteresse aux Quatre Fils Aymon, du duc Aymon. Celle-ci se passe au Moyen-Âge, au 12è siècle. Ils sont Renauld, Allard, Guichard et Richard et se sont opposés à Charlemagne.
Cette source située à 2 km au sud de Buzenol, en rive gauche du Gros Ruisseau, a des propriétés pétrifiantes, dues au calcaire présent en grandes quantités. Le site s’étend sur environ 0.7 ha.
Ce site archéologique domine le Gros Ruisseau de 70 m. les fouilles ont révélé un complexe archéologique d’un grand intérêt.
Dans de grandes baies vitrées sont exposés des fragments sculptés de stèles funéraires gallo-romaines.
On peut y voir notamment la reproduction de la première moissonneuse inventée par l’homme.
Ce centre a été créé en 1984. Au départ nomade selon une volonté politique, il est passé par Jamoigne avant de s’implanter à Buzenol. Il propose la création d’œuvres monumentales et environnementales temporaires.