Le gentilé des habitants de Marloie est Marlovanais. Par contre en wallon, on les appelle les balouches, ce qui signifie les hannetons.
Voici deux gares assez rapprochées qui nous permettent de partir tranquillement à la rencontre d’une des plus vieilles églises de Belgique, en faisant un crochet par le village de Waha. Une pierre commémorative indique en effet la date de 1050 !
A la fin de cette balade, le compteur indique exactement 5 km. Ceci permet un petit complément bien agréable à une journée à Marche, qui regorge d’activités de toutes sortes : cinéma, nombreux commerces, centres commerciaux, parc récréatif, musées et ravitaillements à foison !
Dans ce village s’est mariée Justine Henin avec Pierre-Yves Hardenne, qui était un Marlovanais !
Durant la seconde guerre mondiale, le 21 mai 1944, le village a été dévasté par l’explosition d’un train de munitions allemand, faisant 41 morts et plus de 100 blessés, lors d’une attaque de l’aviation alliée.
Il contenait 450 tonnes de TNT disposés dans 30 wagons !
L’église détruite lors de l’explosition a été reconstruite en 1954.
Grâce à sa position située au point de jonction entre la ligne Bruxelles - Arlon et la ligne Liège - Jemelle, Marloie a eu un important développement au 19è. C’est toujours à l’heure actuelle la gare principale de la région.
Ce village cité dès le 10è siècle était déjà traversé par une chaussée romaine après la conquête des Gaules. Il est situé à environ 2500 m de la rive droite de la Wamme et à 500 m au sud de Marche, sa commune de rattachement.
Une des plus anciennes églises romanes de Belgique (11è).
Elle se caractérise par une haute tour massive, un clocher (16è) pourvu d’une flèche polygonale qui allège la silhouette de l’édifice.
Un tilleul vénérable (autrefois arbre de justice) et une pierre dédicatoire, en grès noir, attestent de sa consécration par l’Evêque de Liège Théoduin, le 20 juin 1050 devant le mur sud du choeur.
Depuis le 11ème siècle, l’église a subi peu de transformations et les dernières restaurations ont parfaitement mis en valeur ce joyau de l’art roman.
Dans le porche d’entrée à droite, la pierre commémorant la signature de l’Edit Perpétuel à Marche le 12 février 1577, en confirmation de la pacification de Gand (armoiries de Philippe II cerclées du collier de la Toison d’Or, surmontant les blasons du duché de Luxembourg et de la ville de Marche). Un modeste cimetière enfin, à l’abri d’un muret, enserre l’église sur son flanc sud.
Ce château de style néo-classique a été classé en 2002. Il est composé de brique peinte et de pierre bleue.
Il fut construit au 16è siècle puis agrandi entre 1842 et 1844 par l’architecte Méringer pour la famille de M. Lambert Louis le Jeune.
Cette famille y vécut de 1845 à 2004.
Il comporte deux dépendances et un escalier exceptionnel en fonte.
Juché sur une crête, il offre un panorama remarquable vers le Famenne et l’Ardenne.