Marche est à la fois une commune et un chef-lieu d’arrondissement de la Province de Luxembourg. C’est la capitale de la Famenne.
Elle compte environ 20000 habitants.
Cette rando de près de 30 km traverse des paysages majoritairement boisés en passant par de nombreux villages typiques de la Famenne et de l’Ardenne : Champlon-Famenne, Grimbiémont, Chéoux, Hodister, Marcourt, Marcouray, Cielle... pour aboutir à la petite perle en plein cœur de l’Ardenne : La Roche !
Des vestiges attestent de la présence de l’homme depuis le Néolithique (entre 7000 et 2500 avant Jésus-Christ).
Hameau au Moyen-Age, faisant partie des dépendances de l’Abbaye de Stavelot, elle est devenue au fil du temps un pôle économique majeur, grâce à sa position à un carrefour de routes en provenance de Liège, Namur et Luxembourg.
Elle obtint sa charte de ville au 13è siècle et fut fortifiée au cours de celui-ci. Elle était sous la protection des comtes de La Roche.
De ces remparts, il subsiste aujourd’hui la Tour de la Juniesse.
Le Couvent des Carmes fut fondé en 1473.
De nombreuses guerres ont éclaté au 16è siècle.
Les murs d’enceinte furent démantelés à la fin du 17è sur ordre de Louis XIV. Le siècle suivant, à la révolution française, le Couvent des Carmes fut fermé.
Au 18è, Marche fut un centre dentellier important. Elle comptait pas moins de 850 dentellières. Il existe encore une académie qui perpétue cette tradition.
Le Musée de la Famenne lui consacre une salle.
La ville a été profondément rénovée depuis le début des années 2000.
Marche fut même lauréate au concours européen des Destinations Européennes d’Excellence en 2011.
L’administration communale se situe dans le château du parc Van der Straten depuis 1977. Il avait été acquis par la commune en 1966.
Cette grotte fait l’objet d’une polémique. Des vestiges préhistoriques fabriqués avec des os d’animaux y auraient été découverts en 1962 mais leur authenticité est réfutée par des observations scientifiques, semant grandement le doute.
Champlon-Famenne est un village de la commune de Marche situé à l’orée du Bois de Chardonne.
On peut y admirer plusieurs fermes en moellons de calcaire, dont une classée en 1991.
On y rencontre aussi plusieurs maisons à colombage.
Fontaines et abreuvoirs y sont également présents.
Sous l’ancien régime, Champlon-Famenne était une commune à part entière.
Avec Marloie et Hollogne, elle a été rattachée à Waha en 1823. Puis Waha fut lui-même rattaché à Marche en 1977.
Cette église paroissiale de style néo-roman a été construite de 1873 à 1875.
C’est Monsieur Londot qui s’est occupé de sa restauration et de la mise en plomb de ses vitraux en 1968.
A l’intérieur, on peut y voir une théothèque qui date du 16è. Les fonts baptismaux sont de la même époque, ainsi que la statue qui représente Saint-Pierre.
Les deux panneaux en bois sculptés datent du début du 17è.
Le maître-autel est de facture classique en bois peint. La toile représente la descente de croix du Christ. Il date du 18è.
La chaire date du début du 19è.
Dans le cimetière tout proche, on y trouve une croix gothique en fer forgé ainsi qu’une pierre tombale d’un chanoine de Grofey datant du 18è.
Grimbiémont est un village de la commune de Marche situé sur le versant de la vallée de la Hedrée, à une altitude moyenne de 340 m.
On peut y admirer plusieurs maisons à colombages et des fermes du 18è et du 19è siècle.
La chapelle date du 11è. Il y a également un moulin à eau remarquable.
Chéoux est un village de la commune de Rendeux.
Le village s'étire sur la colline surplombant la vallée de l'Ourthe entre une altitude de 260 à 395 m.
La première appellation de Chéoux apparaît
Chéoux est un village de la commune de Rendeux.
Le village s'étire sur la colline surplombant la vallée de l'Ourthe entre une altitude de 260 à 395 m.
La première appellation de Chéoux apparaît sous la forme Chyouet.
Cette toponymie proviendrait de Sigudis, du nom du propriétaire d'une villa présente au 10è siècle à cet endroit.
Eglise de style néo-gothique en moellons de grès et calcaires réglés construite en 1886 sur les plans de l’architecte Rémont en 1877.
L’aménagement fut réalisé par L. Kroll en 1964.
La même année
Eglise de style néo-gothique en moellons de grès et calcaires réglés construite en 1886 sur les plans de l’architecte Rémont en 1877.
L’aménagement fut réalisé par L. Kroll en 1964.
La même année fut ajoutée la croix processionnelle et le chandelier pascal qui sont l’œuvre de E. Souply.
Cette stèle fut placée en 1995 à l’occasion du 50è anniversaire de la guerre 1940 - 1945.
Elle indique :
"1945 - 1995 CHÉOUX ET WAHARDAY SE SOUVIENNENT QUE DES HOMMES ET DES FEMMES ONT SOUFFERT. C’EST DANS LA NOTION D’HUMANITÉ QUE TOUS LES PEUPLES DOIVENT SE RENCONTRER."
Ce village, ancienne commune, se situe à environ 2500 m de la rive gauche de l’Ourthe. Les frères Leboutte, originaires de ce village, ont joué un rôle important dans la création de la Force aérienne belge.
Ce site exceptionnel situé sur un éperon rocheux de l’Ourthe est occupé depuis la préhistoire.
Ensuite, les seigneurs du Comté de Montaigu y ont édifié un château au 11è siècle et ce jusqu’en 1413.
La disparition du château fait suite à un incendie.
A part quelques fondations encore visibles, il n’existe plus de nos jours mais une chapelle castrale a été bâtie à leur emplacement, par l’abbé Charles Jamotte, en 1639. Elle fut consacrée le 27 septembre 1660.
Comme relique, on y trouve un morceau de la tête de Saint-Thibaut ainsi que de la Sainte-Croix. C’est un pèlerin et ermite qui est mort en 1066 et canonisé en 1073.
Le maître-autel a été offert en 1730 par Jean Ernest de Loewenstein.
La statue du Christ en croix et la Vierge datent quant à elles du 17è.
Près de la chapelle se trouve un bâtiment pour y accueillir les pèlerins : l’ermitage. L’ermite Fulgence Meunier, de l’ordre de Saint-Benoît, y vécut jusqu’à sa mort en 1929. Il fit 3 fois le trajet vers Saint-Jacques de Compostelle pédestrement.
Le dernier ermite, Jean-Gabriel Lardinois y est décédé en 1968. Il vivait des dons des pèlerins.
Autrefois haut lieu de pèlerinage, surtout lors du jour de l’Annonciation (25 mars), de la Sainte-Croix (3 mai) et de la Fête de Saint-Thibaut (1 juillet), il subsiste aujourd’hui celui du 1 julllet ou du premier samedi du mois.
Une table de pique-nique près du pont sur l’Ourthe.
Les soubassements de ce château du 17è siècle sont en grès. Les façades sont à colombages et le toit est piqué de lucarnes et de girouettes.
Ces tables de pique-nique bien accueillantes sont attenantes au bâtiment du Syndicat d’initiative situé près de l’église.
Eglise classée du 17è, érigée à l’emplacement d’une ancienne bâtisse, certainement d’origine romane.
La nef de 4 travées est terminée par un chevet à 3 pans.
Cette chapelle a été construite et inaugurée en 1949 à l’emplacement d’un ancien fournil où 11 hommes du village ont été brûlés par les Allemands en 1944.
Cielle est un village d’une centaine d’habitations situé dans la commune de La Roche, à 3 km de celle-ci, en terrasse par rapport à la commune-mère.
Il est situé à la lisière de la forêt, sur un plateau au-dessus d’un versant assez abrupt, au fond duquel coule le Ruisseau de Royen. On y découvre plusieurs fermes-bloc des 18è, 19è et 20è siècle. De nombreux panoramas sur l’Ourthe sont offerts depuis ce village. Une ferme vivante y accueille des animaux en détresse. Familles et enfants peuvent y apprendre les soins à leur donner et la culture de légumes bio.
Sur le parking du Quai de l’Ourthe se trouve un char américain Sherman M4A1 avec canon de 76 mm.
Cette église de style néo-gothique a été construite en 1900.
Elle fut endommagée en 1945 mais remise en état. Rare que pour être souligné : un fond musical accompagne en permanence.
De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et Saint-Nicolas, parton de la paroisse.
Source : eglisesouvertes.be
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