Ce hameau de la commune de Vielsalm est situé à la croisée de chemins très anciens qui reliaient Vielsalm à Saint-Jacques et Lierneux à Grand-Halleux, à la lisière de la vaste forêt de Hodinfosse qui s’étend d’Arbrefontaine à Saint-Jacques.
Autrefois, une foire annuelle s’y déroulait tous les mois de septembre.
Outre quelques rares habitations, le château en est l’élément le plus marquant.
Il date de 1926. Il fut offert aux Pères salésiens de Don Bosco. Il garde actuellement sa vocation spirituelle à travers un centre de séminaires.
L’ancienne chapelle, déjà mentionnée sur la carte Ferraris datant du 18è siècle est remarquable. Une légende raconte qu’au 14è siècle, un mendiant offra au seigneur de Rosister une statuette de la vierge qu’il avait trouvée au pied d’un arbre. Cette statuette revenait toute seul au pied de cet arbre, ce qui fit comprendre au seigneur qu’il fallait y ériger une chapelle !
Cette randonnée vous propose de découvrir les environs situés au nord de Vielsalm.
Le but est de partir à la rencontre d’un château dont le parc est accessible au public et qui se trouve dans un superbe environnement sur les hauteurs occidentales de la rivière.
Pour l’atteindre le plus rapidement, on suit le Ravel de l’ancienne ligne 147A en direction de Vielsalm. On arrive près de l’église, ensuite, près du Lac des Doyards.
On remonte alors sur le village de Rencheux puis on s’enfonce dans la forêt qui jouxte ce village au nord.
C’est là que l’on rencontre dans une clairière le fameux château dans un environnement somptueux sur les hauteurs occidentales de la Salm.
On retourne ensuite vers cette dernière que l’on atteint aux environs du hameau de Hourt, non loin de Grand-Halleux.
On remonte alors dans le Chêneux, ce grand massif forestier qui jouxte Ville-du-Bois au nord du village. On atteint le Rond-Chêne avant de redescendre vers notre point de départ après un périple de près de 15 km.
Le village situé dans le prolongement nord-est de Vielsalm est traversé par le Ru de Barèchin (ou Neureu). Les habitants sont appelés Les Cawès, gentilé qui est aussi le nom de la salle des fêtes.
Le village est divisé en deux par le Ruisseau de Barèchin. Une des deux parties s’appelle le quartier de Tneûr Ru, ce qui signifie le Ruisseau Noir.
Autrefois, le village ne possédait ni église ni chapelle.
Ce n’est que vers la moitié du 18è siècle que les habitants, se jugeant un nombre assez critique avec plus de 300 habitants, et au vu de la qualité médiocre des chemins qui les reliaient à la paroisse de Salm, décidèrent d’y faire ériger une chapelle.
A cette époque, c’est à Ville-du-Bois que le nombre d’habitants de la paroisse était le plus élevé.
L’intersection de la rue principale de Ville-du-Bois avec le Ravel de l’ancienne ligne 147A qui relie Vielsalm à Saint-Vith.
Il s’agit d’un sentier qui relie le chemin de l’entrepôt communal à Priesmont. En français, ce toponyme signifie : le sentier du putois.
Ce versant rocheux sépare Vielsalm de Priesmont, au nord-est de la confluence entre le Ruisseau de Barèchin et la Salm.
Cette commune de 13 976 ha et d’environ 8 000 habitants culmine à 652 m d’altitude à la Baraque de Fraiture. La ville touristique est située dans la vallée de la Salm, au nord de la Province de Luxembourg.
Vielsalm et Salmchâteau sont des toponymes formés par la rivière qui les traverse. Mais ils auraient pu s’appeler "Vielglain" ou "Glainchâteau" car autrefois, le véritable nom originel de cette rivière était le Glain. Ce changement d’appelation serait dû à une erreur d’un cartographe de l’époque, lorsque les Comtes de Salm prirent une forte influence dans la région au détriment du Domaine de Glain. Les habitants nichés plus en aval du cours d’eau prirent dès lors cette habitude de l’appeler ainsi.
Le point culminant de la province de Luxembourg se trouve aux confins occidentaux du territoire de Vielsalm à la Baraque de Fraiture, à 652 m d’altitude.
La ville a connu une importante exploitation de l’ardoise, et d’une pierre à aiguiser locale, le coticule, et ce depuis le 16è siècle. Ce dernier, une sorte de schiste, extrait à Vielsalm était d’une finesse exceptionnelle et utilisé pour ses propriétés abrasives, grâce à des cristaux de 5 à 20 microns de diamètre.
Mais les carrières d’extraction sont à présent pratiquement épuisées.
Chaque année, le 21 juillet, a lieu à Vielsalm la Fête des Myrtilles. On peut y déguster de nombreux produits du terroir issus du délicieux fruit des bois (tartes, liqueurs…).
Un défilé carnavalesque avec les macrales (sorcières) y a lieu, ainsi qu’un feu d’artifice sur le Lac des Doyards.
Ce lieu-dit se situe en contrebas du barrage du lac des Doyards, où poursuivent les eaux de la Salm vers Grand-Halleux et Trois-Ponts. Les deux eaux désignent vraisemblablement la confluence du Ruisseau de Hermanmont avec la Salm à cet endroit.
Une croix de carrefour en bois verni surmontée d’une toiture à deux pans, fichées sur quelques moellons de grès.
Rencheux est un petit village de la commune de Vielsalm situé à l’ouest de la petite ville, en rive gauche de la Salm.
Autrefois, le village abritait le 3è bataillon des Chasseurs ardennais.
La vaste caserne Ratz y est toujours visible mais le bâtiment a été réaffecté depuis à un parc d’activités économiques regroupant plusieurs entreprises, ainsi que d’activités associatives et d’habitat.
Un monument en pierre de taille surmonté d’une croix, posé sur un muret de briques.
Lieu d’une faille géologique, elle contient différents minéraux associés à une bande de quartz aurifère.
On a également découvert à cet endroit un refuge celtique avec des traces d’orpaillage, semblant confirmer un gisement celtique.
Pas moins de 7 branches s’écartent de ce lieu-dit. Fray signifie "frayée", un passage creusé par une personne, soit un sentier.
Issu du wallon, on pourrait traduire ce toponyme par "la fagne des laîches", une herbe courte et fine qui pousse dans la bruyère.
L’entrée du bois au sud du hameau de Farnières.
Cette chapelle en schiste et en ardoises a une origine méconnue.
Elle était pourtant mentionnée sur la carte Ferraris datant de 1770.
Elle connut un grand succès vers la fin du 19è, beaucoup de pélerins venaient à Farnières en procession, des régions de Malmedy et de Saint-Vith.
Il s’agissait d’un carrefour fort fréquenté.
Ce hameau de la commune de Vielsalm est situé à la croisée de chemins très anciens qui reliaient Vielsalm à Saint-Jacques et Lierneux à Grand-Halleux, à la lisière de la vaste forêt de Hodinfosse qui s’étend d’Arbrefontaine à Saint-Jacques.
Un warchais, en ancien français, désigne un terrain communal dont la jouissance était en commun. Cela pouvait être des terres, un point, des murs, une place, etc.
Ce château offre un espace de retraite ou de séminaires dans un cadre idyllique, dans l’Esprit de Don Bosco.
Il se compose de pavillons de 44 et 38 places, de chambres d’hôte, d’un gîte de 40 places. Son parc est à présent ouvert au public.
Le domaine ouvert a une superficie de 43 hectares, dont 5 hectares d’habitat et de parcs, 20 hectares de bois et 18 hectares de prairies.
Les animateurs du CRH DB de Farnières organisent des jeux d’intérieur et d’extérieur pour enfants, adolescents et adultes (particuliers, écoles ou entreprises).
Cette croix en calcaire, de style néo-gothique, d’une hauteur de 2.50 m est dotée d’un relief de Saint-Hubert. Le socle a été creusé d’une niche. Elle a été érigée à la mémoire de François Quoilin, mort par accident le 28 août 1899.
Elle porte l’inscription :
"PRIEZ POUR L’AME DE/FRANCOIS QUOILIN/
GARDE DE LA FAMILLE (aux armes des van Zuylen) DECEDE/ACCIDENTELLEMENT/28 AOUT 1899/AGE DE 58 ANS"
Ce hameau situé au sud de Grand-Halleux, en contrehaut de la Salm, est caractérisé par sa source d’eau ferrugineuse, vantée par Christophe de Gernichamps pour ses bienfaits digestifs.
Ce lieu-dit se situe à l’intersection des chemins vers Mont-le-Soie, depuis Hourt et Grand-Halleux.
Un carrefour de 6 chemins dans les directions de Grand-Halleux, Hourt, Mont-le-Soie, Ennal, Vielsalm et Tigeonville. Un ancien poteau indicateur remaquable y a été restauré.
Cette robuste croix en bois située à une carrefour de chemins à 6 branches était déjà citée en 1684.
Une mention de ce chemin datant du 16 août 1684 indique : « une demy iournée à la croix Jean Giet desseur le hour ioindant des deux costés aux hres Matthy Georis du hour et d’un autre au chemin allant vers le Soye ».
Un lieu-dit situé au sud-est du hameau de Hourt.
Ce lieu-dit situé à un carrefour forestier à 5 branches, près du calvaire de Hourt, évoque le Rocher de Hourt, situé environ 200 m plus à l’ouest.
Un lieu-dit en contrebas du Rond-Chêne.
Un très ancien point de repère à ce carrefour forestier à 6 branches, sur les hauteurs septentrionales de Ville-du-Bois et au nord-est de Vielsalm.
Ce chêne pédonculé est un vestige de la forêt du 18è siècle.
Elle disparut quasiment entièrement suite à l’utilisation abusive du bois.
Celui-ci a probablement été épargné parce qu’il constituait un point de repère sur l’ancienne voie qui menait à Stavelot.
C’est au 19è siècle que les autorités communales décidèrent de reboiser, mais cette fois avec des résineux, pour des raisons de rentabilité.
Un repère situé au sud du Chêneux, le massif forestier qui s’étend sur les hauteurs de Ville-du-Bois.
Ce lieu-dit est situé à la lisière méridionale du massif du Chêneux, sur les hauteurs du Neûreu, à environ 600 m au nord du ruisseau.
Ce toponyme provient du diminutif wallon falihoûle (de falîhe, apparenté au français falaise) et désigne une petite roche.
Croisement avec le Ravel de l’ancienne ligne 147A, un ancien passage des rogations pour les catholiques fêtant l’Ascension.
Cette croix de chemin en bois verni repose sur un socle en moellons de grès. Il s’agissait d’un passage obligé lors des rogations. Dans le calendrier liturgique, il s’agit des 3 jours précédent immédiatement le jeudi de l’Ascension.
Il s’agit donc des 37è, 38è et 39è jours après Pâques.