En semaine, la ligne 43 est plutôt bien desservie par les trains, nous permettant sans attentes trop longues cette petite escapade sur les hauteurs de la rive gauche de l’Ourthe, jalonnée de nombreux rochers.
Nous allons donc quitter Poulseur par le sud, nécessitant de grimper sur la colline. Comme d’habitude pour les balades de gare à gare sur des lignes suivant les vallées, le profil altimétrique est souvent comparable : plus ardue au départ et plus facile dès le milieu !
L’itinéraire passe par la réserve naturelle des Roches Noires et la Tour Saint-Martin, avant de redescendre sur Comblain-au-Pont, où de nombreux lieux de ravitaillement sont accessibles. La gare de Rivage n’est dès lors plus très loin.
Cette gare située sur la ligne 43 Angleur - Marloie a été mise en service en 1866 par la Grande compagnie du Luxembourg.
Cette église est devenue paroissiale en 1842.
Sa fondation remonte à 1090. Elle était dédiée à Saint-Servais et dépendait de Comblain-au-Pont.
Un chanoine liégeois, de Soheit, fils d’un seigneur de Poulseur la reconstruisit en 1510.
On l’agrandit en 1645 puis en 1761.
Elle fut à nouveau reconstruite en 1844 et rénovée par l’architecte Sacré en 1906.
Ancien château Renarstein-sous-Poulseur, construit durant l’empire romain pour s’opposer aux invasions barbares. Donjon du 13è, à proximité de l’ancienne voie romaine du Condroz.
Au 14è siècle, la forteresse devient propriété des Waismes, seigneurs de Reinarstein.
Au 15è, elle appartint au seigneur de Poulseur Gilles de Many, considéré comme un Don Juan wallon.
Cette réserve naturelle est constituée d’un massif dolomitique remarquable.
Il y a 3 rochers bien distincts, vus de la vallée et de gauche à droite :
1) La Grande Face, appelée aussi Grande Falaise (totalement encombrée de végétation)
A la base s’ouvre l’entrée surbaissée du Trou de la Roche Noire ou des Lutons et/ou encore de La Cloche.
2) La Tête du Sphinx et/ou du Lion (A droite et un peu plus haut) dont la façade sud accuse 25 mètres de hauteur, la face nord de 10 à 15 mètres de haut est déversée et parsemée de nombreux trous
3) Le Gendarme (Encore un peu plus à droite dans le bois)
La végétation rare est composée de pelouses calcaires sèches et de boisements calcicoles.
Le site est sous la surveillance de la DNF et géré avec la collacoration de l’ASBL "Les Roches Noires".
Des excursions y sont régulièrement organisées par l’association Ardenne et Gaume. L’accès est libre sur les sentiers.
Deux voies ouvertes :
- face sud : La Tête du Sphinx qui se gravit obligatoirement et exclusivement sur coinceurs
- face Nord : Le Gruyère, assurance du haut
Végétation rare, pelouses calcaires sèches, boisements calcicoles.
Surveillé par la DNF et géré avec la collacoration de l’ASBL "Les Roches Noires".
Accès libre sur les sentiers, les visiteurs sont tenus de respecter le règlement du site en vigueur.
Un grand merci à Mr Vittoz, qui a complété cette fiche de précieux renseignements.
La réserve naturelle des Roches Noires est située sur la localité de Comblain-au-Pont.
Elle fait partie du massif rocheux et forestier situé à mi-chemin entre Comblain-au-Pont et le village de Mont-Comblain.
La végétation rare est composée de pelouses calcaires sèches et de boisements calcicoles.
Le site est sous la surveillance de la DNF et géré avec la collaboration de l’ASBL "Les Roches Noires".
Des excursions y sont régulièrement organisées par l’association Ardenne et Gaume. L’accès est libre sur les sentiers.
Accès libre sur les sentiers, les visiteurs sont tenus de respecter le règlement du site en vigueur.
Ce donjon féodal en moellons de grès date du 12è siècle. Il a été classé en 1933, dernier vestige du manoir des sires de Comblez. Il domine le village de Comblain-au-Pont. Dans la drève se dressent des tilleuls centenaires.
Des vestiges attestent qu’il existait déjà une nécropole à cet endroit avant l’édification de la tour.
La tour est entourée d’un vieux cimetière désaffecté qui offre une vue panoramique sur la ville.
Cette ville d’un peu plus de 5000 habitants en bord d’Ourthe, qui tire son nom de sa localisation proche de la confluence Ourthe-Amblève, est entourée de paroi rocheuses dont la plupart sont reprises au patrimoine exceptionnel de Wallonie.
Un musée qui fut inauguré en 1933 sous le nom de "Musée de Comblain-au-Pont".
En raison de l’importance de ses collections, il fut rebaptisé le 14 février 1961 en "Musée Ourthe-Amblève" et le 15 février 1977, il devint un musée communal.
L’édifice qui l’abrite porte deux dates : 1656 au-dessus de la porte d’entrée tandis qu’une porte du vestibule est datée de 1626.
Il s’agit d’un ancien couvent qui appartient à la commune.
Ce musée comprend trois sections consacrées à la préhistoire wallonne, à l’achéologie et à l’histoire régionale, et offre trois niveaux et une cave voûtée, et sert souvent de cadre à des expositions de prestige et originales.
Toutes ces collections concernent le folklore (vieux outils artisanaux, divers objets, etc), des fossiles.
Il y a aussi une bilbliothèque.
Ce monument a été édifié en hommage et commémoration à l’Abbé Peters, curé de Comblain-au-Pont, résistant fusillé le 31 août 1943.
Cette église a été construite en 1853.
On y trouve un vitrail dédié à l’Abbé Peters, résistant martyr de la seconde guerre mondiale.
Comblain-au-Pont s’articule autour de cette place remarquablement aménagée. On y trouve l’administration communale, le musée du Pays d’Ourthe-Amblève, le donjon de Montuy ainsi que de nombreux commerces.
Un marché hebdomadaire s’y tient chaque jeudi mais chaque jeudi de l’Ascension est organisé un grand marché qui s’étend aux rues adjacentes.
Ce bâtiment à la façade en calcaire fut construit en 1850 pour le maréchal-ferrant L. Dalem. Le linteau sculpté de I’entrée représente des outils de sa profession.
C’est ce pont a donné son suffixe à l’appellation du village.
Son origine remonte au 18è siècle. Il a été planifié par l’architecte Jean-François de Neufforge, né à Comblain en 1714 et décédé à Paris en 1791.
Il a été détruit à la révolution française.
Ce hameau se situe juste à la confluence de l’Amblève avec l’Ourthe, plus exactement au sud-est de celle-ci.
Dernier pont routier sur l’Amblève avant sa confluence avec l’Ourthe. Il en existe encore un, une centaine de mètres en aval mais il est ferroviaire.
Ce bâtiment en pierre locale avec pierre bleue pour les soubassements est situé sur la ligne 42 juste en aval de la gare de Rivage. La gare mise en service en 1885 a été fermée aux voyageurs en 1924.
Elle a été reconvertie en habitation avec une façade dans un état proche de celui l’origine.
Ce home acceuillait des enfants placés par la justice à partir de 1975.