Cette rando de gare à gare remonte depuis la gare de Vielsalm sur le versant ouest de la Salm, particulièrement boisé, notamment par l’épaisse forêt de Hodinfosse qui s’étend d’Arbrefontaine à Trois-Ponts.
Plusieurs trouées avec de très jolis hameaux la jalonnent. La première est Farnières qui nous fait part de son magnifique château serti au beau milieu de la forêt. Son parc est entièrement accessible au public.
4 km plus loin, à l’orée du bois, on découvre Dairomont qui annonce le village de Saint-Jacques, construit le long d’une rue en cul-de-sac, donc assez calme.
Ce toponyme évoque sa situation sur le légendaire pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.
Puis le chemin s’enfonce de nouveau dans le bois. Plus pour très longtemps car le hameau de Mont-de-Fosse approche : on arrive sur les hauteurs de Trois-Ponts, à la confluence de l’Amblève, de la Salm et du Ruisseau de Bodeux. Ce complexe géologique apporte des panoramas magnifiques sur l’enchevêtrement des trois vallées.
Trois-Ponts est une ville assez touristique où il est possible de se ravitailler après environ 13 km. Il en reste 3 à parcourir pour rejoindre Coo et sa célèbre cascade ainsi que son parc d’attractions Plopsa Coo. La gare n’est plus très loin, annonçant la fin de ce périple.
Cette gare, devenue en 2016 une simple halte, se trouve sur la ligne 42 qui relie Rivage à Gouvy, à la borne kilométrique 46.700 à 368 m d’altitude.
Elle fut mise en service en 1866 par la Compagnie des chemins de fer de l’Est, l’exploitant des lignes de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg.
Autrefois, il s’agissait d’une gare de bifurcation. En effet la ligne 47A s’en séparait en direction de Born.
Elle fut nationalisée par l’état belge en 1872.
Elle est desservie régulièrement par des trains qui relient Liers à Luxembourg et par des trains qui relient Bruxelles-Midi à Gouvy.
La gare a fermé en 2016 et a fait place à un petit snack appelé "Gare aux Petits Déjeuners" ouvert tous les jours de 6:00 à 14:00 sauf le week-end
Une croix de carrefour en bois verni surmontée d’une toiture à deux pans, fichées sur quelques moellons de grès.
Ce hameau de la commune de Vielsalm est situé à la croisée de chemins très anciens qui reliaient Vielsalm à Saint-Jacques et Lierneux à Grand-Halleux, à la lisière de la vaste forêt de Hodinfosse qui s’étend d’Arbrefontaine à Saint-Jacques.
Autrefois, une foire annuelle s’y déroulait tous les mois de septembre.
Outre quelques rares habitations, le château en est l’élément le plus marquant.
Il date de 1926. Il fut offert aux Pères salésiens de Don Bosco. Il garde actuellement sa vocation spirituelle à travers un centre de séminaires.
L’ancienne chapelle, déjà mentionnée sur la carte Ferraris datant du 18è siècle est remarquable. Une légende raconte qu’au 14è siècle, un mendiant offra au seigneur de Rosister une statuette de la vierge qu’il avait trouvée au pied d’un arbre. Cette statuette revenait toute seul au pied de cet arbre, ce qui fit comprendre au seigneur qu’il fallait y ériger une chapelle !
Cette chapelle en schiste et en ardoises a une origine méconnue.
Elle était pourtant mentionnée sur la carte Ferraris datant de 1770.
Elle connut un grand succès vers la fin du 19è, beaucoup de pélerins venaient à Farnières en procession, des régions de Malmedy et de Saint-Vith.
Il s’agissait d’un carrefour fort fréquenté.
Ce château offre un espace de retraite ou de séminaires dans un cadre idyllique, dans l’Esprit de Don Bosco.
Il se compose de pavillons de 44 et 38 places, de chambres d’hôte, d’un gîte de 40 places. Son parc est à présent ouvert au public.
Le domaine ouvert a une superficie de 43 hectares, dont 5 hectares d’habitat et de parcs, 20 hectares de bois et 18 hectares de prairies.
Les animateurs du CRH DB de Farnières organisent des jeux d’intérieur et d’extérieur pour enfants, adolescents et adultes (particuliers, écoles ou entreprises).
Dairomont est un hameau situé à la pointe nord de la commune de Vielsalm, non loin de Mont-Saint-Jacques,
Au 13è siècle passait non loin de là la route du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.
Le région fut le théâtre d’âpres combats durant la seconde guerre mondiale, pendant la bataille des Ardennes.
Ce hameau situé sur les hauteurs de Trois-Ponts fut ainsi nommé en hommage aux pèlerins qui, autrefois, passaient par ce lieu pour se rendre à Compostelle en Espagne.
Chaque 25 juillet y est organisée la Foire de la Saint-Jacques, où les artisans de la région viennent s’y rencontrer.
L’origine de cette église remonte au 7è ou 8è siècle.
L’édifice, très petit, était formé d’une nef et d’un tout petit chœur (cella).
On a retrouvé ces vestiges lors des débuts de la construction d’une nouvelle église.
En effet, elle fut reconstruite entre 1962 et 1964 après avoir été détruite durant la seconde guerre mondiale.
A ses côtés se trouve un ancien cimetière qui comporte de très anciennes pierres tombales.
Elle est située au pied d’un vieux chêne quasi millénaire.
Ce hameau dont les maisons s’étendent sur la route reliant Henri Moulin à Bergeval se situe sur la crête sud-ouest des vallées du Ruisseau de Bâleur et de la Salm. Au sud-est coule le Ruisseau de la Venne en contrebas.
Il est composé d’une quarantaine d’habitations récentes et de quelques anciennes fermettes bâties en moellons de grès.
Trois-Ponts est une commune située à la confluence de la Salm, du Baleur et de l’Amblève. Cette jonction de 3 rivières serait à l’origine de son appellation.
Elle compte deux bons milliers d’habitants.
Elle est desservie par la ligne SNCB 42 qui vient de Rivage vers Gouvy.
Les bassins supérieurs du complexe hydro-électrique de Coo se situent sur le territoire de Trois-Ponts. Il existe depuis 1970.
Le panorama vu de ce point est très étendu.
Historiquement, des traces attestent de la présence de celtes à Logbiermé, hameau situé aux confins sud-est de la commune.
On parle d’un relais de poste dès le 18è siècle mais la petite ville de Trois-Ponts ne s’est développée qu’à partir de 1860, grâce à sa situation privilégiée à la croisée d’importants axes routiers à l’époque.
Cette église a été construite en 1910. Au départ en l’absence de clocher, faute de fonds suffisants.
Cette cascade artificielle d’un dénivelé de 15 mètres a été creusée dans la roche par les moines de l’Abbaye de Stavelot au 18è siècle, pour les besoins du moulin.
Autour de la cascade, on trouve le parc d’attractions "Plopsa Coo", des sentiers de promenade balisés, des cafés et restaurants, un stand de tir et un barrage.
Sur le plateau du Mont des Brumes sont creusés 2 bassins (Bassins supérieurs de Coo) au volume identique à celui du bassin inférieur.
Une centrale hydroélectrique est construite. Elle récupère l’énergie de l’eau provenant des bassins supérieurs et s’écoulant vers le bassin inférieur.
L’eau du bassin inférieur est ramenée vers le haut avec l’apport de pompes hydrauliques durant la nuit (tarif de nuit plus favorable).