En plus d’être le village du livre, Redu, qui compte environ 400 habitants, est aussi le village de l’espace : on y trouve les antennes de l’Agence Spatiale Européenne et un peu plus loin vers Transinne, l’Euro Space Center.
Et voici un périple majoritairement forestier, de part et d’autre de la Lhomme, en Ardenne profonde, avec la traversée des villages de Transinne et Arville.
Cette église paroissiale en pierre calcaire a été construite en 1851 sur les plans de l’architecte Duvinage. Elle a été restaurée en 1868, 1886 et 1922.
Transinne est cité pour la première fois dans un inventaire des moines de l’Abbaye de Prüm en 893 sous la forme latine thrasinina qui signifie "habitation de Thraso".
Marie Gobaille est une sorcière de haut rang car elle est capable de tours de sorcellerie absolument fantastiques.
Là voici cependant rattrapée par le tribunal de l’inquisition, mise au courant de ses exploits fabuleux.
Marie Gobaille est condamnée à être brûlée, lot de toutes les sorcières révélées durant ces temps obscurs.
Ne l’entendant pas de cette oreille, elle se transforme en cheval et comme une furie, elle commence à semer la terreur dans toute la région de l’ouest de Saint-Hubert : Smuid, Mirwart, Arville, aucun de ces petits villages pourtant d’ordinaire si paisibles, cloisonnés au beau milieu de l’immense forêt ardennaise n’échappe à sa colère.
Excédé, le mayeur d’Arville décide de mener une expédition punitive, afin de la capturer.
Il réunit donc les habitants des villages alentours. Ceux-ci s’arment de bâtons et prennent leurs loups apprivoisés au bout de leur laisse.
Traquée de toutes parts, flairée par les loups, elle finit par être repérée en plein cœur de la forêt.
Sans coup férir, l’un d’entre eux plus hardi parvient à lui trancher la tête à l’aide de sa faux.
Fiers de l’avoir mise hors d’état de nuire, les chasseurs de sorcières promènent sa tête au bout d’un pieu dans tout le village de Mirwart.
C’est depuis lors que les habitants de Mirwart sont appelés les « tièsses di t’chvâ », les têtes de chevaux tandis que les habitants de Smuid sont appelés les Loups !
Cette légende fantastique est rappelée chaque année à l’occasion du carnaval.
Cette chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours fut bâtie en forêt à l’ouest d’Arville, au lieu-dit Chèny du Mont, 4 km à l’ouest de St-Hubert.
Elle a été construite en 1833 et rebâtie en 1886.
Elle fait l’objet d’un pèlerinage.
Sur sa façade sont apposés des poèmes et des prières.
Notre Chapelle.
Je te veux loin du bruit
dans un coin perdu de nos forêts
un sentier doit y conduire ;
un de ces sentiers étroits où l’on
marche l’un derrière l’autre,
perdu dans sa pensée ou bien dans
la vision des choses qui nous entourent.
Notre Dame de Bon Secours
Notre Dame de Bon Secours,
Je venais vous dire bonjour,
J’avais besoin d’un peu d’amour,
Comme l’enfant qui voit le jour.
Pas besoin de m’agenouiller
devant vous,
Je sais que vous m’entendez
c’est tout,
Dans cette petite chapelle
du Cheny du Mont,
Faites qu’entre les hommes
nous nous aimions.
Sans la stupidité de tous ces gens,
On supprimerait les barreaux
de devant,
Vous n’avez pas le droit
d’être enfermée,
Vous Notre Mère la bien aimée.
Me voilà tout seul au milieu des bois,
Et pourtant j’entends bien votre voix,
Je veux vous suivre sur ce chemin-là,
Celui où seul l’Amour est Roi.
Ce village situé 3 km à l’ouest de Saint-Hubert comporte un peu moins de 1000 habitants. Il est traversé par le Ruisseau de la Rochette, un petit affluent de la Lhomme, via le Ruisseau de Poix.
La plus vieille église de la Province de Luxembourg après celle de Waha.
Sa tour massive est d’origine (1064).
Le plafond et le chœur datent de 1657, le tambour d’entrée du porche de 1739, la cloche de 1589 et les tombes du 18è et 19è siècles
A l’intérieur se trouve un maître-autel de style Louis XIII.
Le presbytère se trouve au n°56 de la Rue Saint-Gilles.
Cette basilique de style gothique flamboyant (16è) a été bâtie sur la place d’une crypte datant de 1064.
Le plan est en forme de croix latine.
Elle a une longueur de 81,50, une largeur de 30,50 m et mesure 65 m de hauteur.
Elle comporte 5 nefs, un déambulatoire et 13 chapelles rayonnantes.
A l’intérieur, les coûtes sont en brique.
Le cénotaphe est en marbre de Saint-Hubert.
Il y a également des stalles de 62 places décorées de 18
panneaux sculptés.
Le Maître autel est de style baroque.
Le trésor comprend des pièces très anciennes.
Ce palais abbatial est originaire du 7è siècle. De style classique français en pierres calcaires, les briques sont peintes. L’ensemble forme un U fermé par une grille.
Les colonnes ioniques en marbre reçoivent les arcades des trois avant-corps.
Les fenêtres de l’étages sont coiffées de frontons alternativement courbes et triangulaires.
Les façades latérales sont dotées de frontons triangulaires et chronogrammes mentionnant le nom de l’abbé bâtisseur : Célestin de Jong et date de construction (1729).
La façade supérieure est surmontée d’un fronton courbe qui porte la devise de l’abbé : "Amore non timore" : "Par l’amour et non par la crainte" et le millésime 1729, année de reconstruction de l’abbaye.
Propriété de l’Etat : siège des Archives du Royaume et des Services culturels de la Province de Luxembourg.
A la confluence de la Lesse et de l’Our
Redu vu d’en haut